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Le femme aux cartes postale est une jeune chanteuse de Jazz qui a la charmante habitude de s'envoyer des cartes postales afin de garder un souvenir de ses sentiments et de sa vie. Nous la suivons depuis de son départ de la maison natale et à travers les méandres de la vie d'artistes de Jazz dans une époque où cette musique perd de sa popularité pour être remplacée par les rockeurs et les juke-box. New-York, Cuba...notre charmante chanteuse et ses deux acolytes nous emmènent dans ses tournées et dans les aléas de sa vie personnelle.
En parallèle, nous découvrons également Victor Weiss, un anthropologue qui découvre qu'il avait un frère jumeau mort aux pieds des tours jumelles. Il décide de mener l'enquête et de retourner au Canada afin d'en savoir plus sur ses origines.
C'est une BD tout simplement géniale. L'histoire est bien menée, dynamique et bien rythmée. Les personnages sont très justes et attachants.
Les dessins en noir et blanc subtilement ombrés sont splendides, le coup de crayon est parfaitement maitrisé, impeccable!
Une très belle découverte rehaussée de dialogues au vocabulaire fleuri et chantant du Québec
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Roman graphique magnifique aux illustrations à couper le souffle qui raconte en parallèle l'histoire de Rosie (jeune femme des années 50 qui quitte sa Gaspésie natale pour rejoindre un ami qui joue des les clubs de jazz de Montréal, afin d'y faire une carrière de chanteuse) et de Victor (homme d'une quarantaine d'années qui mène une enquête sur ses origines après avoir appris qu'il aurait eu un frère jumeau décédé dans l'effondrement des tours du World Trade Center et que l'ADN a permis de relier à lui).

L'intrigue est extrêmement bien ficelée et les deux histoires, évidemment, vont se recouper de belle façon. La structure du roman graphique fait en sorte que le lecteur est toujours surpris et intéressé par les révélations et qu'il a hâte de connaître le dénouement. Les images sont sublimes et l'ambiance des années 50-60 est vraiment bien rendue (on se croirait réellement dans les clubs de jazz de l'époque). le seul élément discordant de cet ouvrage est que les personnages sont étonnamment peu attachants, alors qu'on aurait dû s'identifier à eux davantage. Je ne sais pas exactement ce qui provoque cela, mais s'ils attirent la sympathie ou l'antipathie du lecteur, ils ne sont jamais à proximité de ses émotions. Finalement, le tout a un effet presque cinématographique qui n'est pas désagréable.
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Coup de coeur absolu pour cette BD aux dessins renversants et à l'intrigue juste et touchante !!
Grande amatrice de jazz, je me suis sentie happée par le rythme de la narration. Plutôt lent au début, il fait clairement écho au tempo langoureux de certains standards. On se laisse vite porter par le destin de Rosie et de ses camarades qui sont pris de vitesse par l'arrivée des Jukebox, de la télévision et du Rock'N'Roll dans les endroits de Montréal qui leur ouvraient leur scène autrefois.
Les dessins sont absolument renverssants. J'ai relevé la tête au beau milieu de ma lecture croyant voir les dessins en couleur alors qu'ils étaient toujours en noir et blanc. Seuls des dessins d'une grande qualité peuvent donner cette impression. Ceux de Jean-Paul Eid en font partie. Tout est là : l'atmosphère saturée de fumée des clubs de jazz, le regard dans le vague des jazzmen, l'éclairage des villes, les changements d'ambiance quand on passe d'une grand boulevard à une ruelle sombre… le scénario de Claude Paiement est juste, la fin parfaite dévoile ce qu'il faut pour nous laisser rêver encore un peu de cette histoire touchante et bouleversante.

Lien : https://lespagesdesam.wordpr..
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Une petite pépite venue de Québec, voici ce qu'est La femme aux cartes postales. Et je remercie chaudement ma cousine pour ce très beau cadeau !

On fait donc la connaissance de Rose, habitée depuis sa jeunesse par le désir d'être chanteuse de jazz. Elle va quitter son petit bout de campagne québécoise et sa famille pour vivre ce rêve, accompagnée de deux acolytes. Sauf que le jazz commence à être détrôné par le rock'n'roll. Les clubs ferment ou changent registre. Alors le trio prend la route et écume les clubs de la côte Est, jusqu'à Cuba. Un long chemin de vie qui trouve sa fin dans les années 2000 avec l'effondrement du World Trade Center.
D'abord, ce qui saute aux yeux en premier lorsqu'on ouvre cet album, c'est la qualité des dessins. Ils font merveille pour nous plonger dans le Montréal des années 60. Une atmosphère folle se dégage de chaque case dont les jeux d'ombres et de lumières sont parfaits. Alors que tout est en dégradé de gris, on a bizarrement l'impression de "voir" les couleurs des salles où Rose se produit. Et il y a une vraie douceur qui flirte parfois avec la nostalgie.

En tant que lectrice française, j'ai adoré le parler québécois. le rythme est lent et l'album prend son temps pour poser l'ambiance et la relation entre les personnages, installer l'histoire qui sait parfois surprendre le lecteur. On ne peut que penser à un roman noir à l'ancienne, la violence en moins. Ce drame familial est un récit très original, une intrigue fichtrement réussie qui fait mouche car je n'ai soupçonné la fin à aucun moment.

Une magnifique découverte que je vous conseille très très fortement !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Gros, gros coup de coeur !

De magnifiques dessins en noir et blanc, des personnages attachants et surtout très crédibles, plein de réalisme.

Deux histoires parallèles, qui semblent n'avoir aucun lien au départ, 2 histoires séparées par plus de 50 ans et un puzzle qui se reconstitue au fur et à mesure, jusqu'au rebondissement final...

J'ai repensé au plaisir ressenti par la lecture de la série "Magasin général", car ici aussi, il y a beaucoup d'expressions québécoises, qui non seulement ne gênent pas du tout la lecture, mais au contraire accentuent le plaisir.
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C'était mon premier roman graphique. J'étais curieuse d'en essayer au moins un pour tenter de comprendre l'engouement qu'il y a actuellement pour ce genre de romans.

Premièrement, depuis que j'ai appris à lire, je n'ai jamais aimé lire des bandes dessinées. J'avais donc de forts doutes que je pourrais aimer les romans graphiques. Deuxièmement, je suis plus auditive que visuelle alors, pour moi, devoir regarder des images pour lire est difficile. Je cherche plutôt à entendre la voix de l'auteur.e et à imaginer mes propres images dans ma tête en écoutant cette voix.

Cette lecture est venue me reconfirmer que je suis plus auditive : l'expérience de lire tout en regardant des images reste incompatible pour moi. J'ai tout de même trouvé l'histoire très belle et j'ai vraiment été impressionnée par la beauté des images. Wow, mais quel boulot quand même! Voilà pourquoi j'accorde 3 étoiles à ce livre car je reconnais la belle démarche artistique de cet album.

Je suis contente de l'avoir essayé mais ça ne me donne pas plus le goût de lire d'autres romans graphiques. C'est indubitablement magnifique comme album mais seulement je n'accroche pas au style.
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Voici une superbe BD tant par son style que par son thème !

Le style d'abord est très soigné, avec un dessin agréable en noir et blanc qui donne un cachet et nous plonge dans une autre époque.

Le thème quand à lui est travaillé, c'est une véritable histoire bien conçue avec un développement maîtrisé et fluide.

Une très bonne surprise qui vaut le coup d'être découverte.
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Deux époques, deux histoires. Celle de Rose qui fugue et part retrouver son meilleur ami à Montréal. Son rêve, chanter du jazz. Cela se passe dans les années 50.
Paris, 2002, Victor Weiss apprend qu'il avait un frère décédé dans les tours du World Trade Center.
Deux quêtes sur l'identité, sur les liens familiaux.
Bande dessinée imposante par le nombre de pages - plus de 200.. Les pages sont épaisses. Les planches sont en noir et blanc parfois floutées ce qui a son charme.
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Grâce à Rose, les auteurs de « La femme aux cartes postales » nous offrent une passionnante histoire, qui nous embarque dans l'ambiance des années 50 aux Etats-Unis, mais qui nous entraine aussi dans une histoire plus contemporaine au Canada. le lien est assez évident et le rythme est un peu lent mais tout se prête parfaitement à une allure plan-séquence cinématographique.
Lien : http://blogleslecturesduchat..
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L'histoire de la femme aux cartes postales de Claude Paiement se déroule principalement à la fin des années 50. Les illustrations de Jean-Paul Eid nous propulsent dans l'univers des cabarets de jazz. Dans ce roman graphique, le décor change au fil du récit. Au début, Rose quitte la Gaspésie pour s'établir à Montréal. On assiste à ses débuts difficiles comme chanteuse inconnue et pauvre, puis à sa vie de tournée aux États-Unis et à Cuba, évoluant dans des décors exotiques. Une histoire parallèle se déroule en 2002, dans un décor moderne et urbain, avant d'aboutir dans un petit village. Tous ces lieux sont dessinés avec réalisme. le décor est primordial. La société de jadis constitue le cadre de l'histoire. L'auteur insère, entre autres, des mots anglais dans les dialogues pour préciser le contexte linguistique. Toutefois, c'est par les illustrations en noir et blanc que le décor devient concret; plus présentes que le texte, elles permettent au lecteur de visualiser l'époque grâce aux tenues et coiffures d'antan, aux voitures anciennes, aux enseignes électriques des cabarets, de ressentir les tensions lors des émeutes de Cuba, etc. J'ai adoré ce livre. Habituellement, les trames historiques me plaisent peu, mais l'histoire de cette femme, campée dans un décor rétro, teintée de musique, de romance et d'intrigues, a suscité mon intérêt du début à la fin. Les illustrations y sont pour beaucoup. Elles sont soignées et feutrées. Les critiques ont reconnu la qualité de l'oeuvre primée par l'ACBD (2016) et par le FBDFQ (2017).

Références :
Association des critiques et journalistes de bande dessinée. (2016). La Femme aux cartes postales, Prix de la critique ACBD de la bande dessinée québécoise 2016. Repéré à http://www.acbd.fr/2736/actualites/la-femme-aux-cartes-postales-prix-de-la-critique-acbd-de-la-bande-dessinee-quebecoise-2016/
Festival de la BD francophone de Québec. (2017). Lauréats Bédéis Causa 2017. Repéré à http://fbdfq.com/archives/1804
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