Les mômes, ils ont beau rien savoir de la vie, parfois, c'est quand même eux qui font la loi.
Quand je suis arrivée à la PJJ, je voulais changer le monde. Aujourd'hui, j'essaye de ne pas l'abîmer.
Plus tard, on m'a expliqué que tu répétais ce que tu avais connu, et qu'on ne peut pas éduquer quand on n'a pas reçu d'éducation.
-Quand je suis arrivée à la PJJ, je voulais changer le monde. Aujourd'hui, j'essaie de ne pas l'abîmer.
- les enfants, pour les faire jouer ensemble, il faut les comprendre. Vous devez savoir ce qu'ils ont dans les yeux. Sans la confiance, vous n'arriverez à rien.
Pour échouer, il faut avoir essayé (p.73)
Je ne viens pas vous faire la morale mais, s'il vous plaît, n'oubliez jamais que les dés jetés à la naissance ne sont pas une fatalité. Il y aura des mains tendues. Soyez assez modestes pour les saisir. (p. 307)
Mais tu peux pas demander aux enfants de te respecter si t'as rien fait pour. C'est plus le Moyen-âge. Ces gosses, ils s'inclinent pas devant les anciens. (p. 285)
Élever des footballeurs en batterie n'avait pas de sens pour lui. Un enfant devait rester un joueur, il devait rire, s'amuser. Si vous faites de l'entraînement une corvée, vous dégoûtez les mômes et, à dix-sept ans, ils ne peuvent plus regarder le foot à la télé. (p. 72)
Par temps de pluie, le quartier affichait la tristesse de ces vieillards au teint blafard, aux veines bleutées, qui ne tiennent plus à la vie que par le tuyau de la perfusion. (p. 55)