Pour alterner avec les nouveautés de la rentrée littéraire, nous vous proposons de retrouver des livres déjà sortis, mais cette fois en poche ! Les titres sont classés par ordre alphabétique. Voici les (nombreuses) sorties poche d'août 2021 !
Il ne pouvait y avoir meilleur titre pour ce roman ambitieux, nuancé et sensible qui dit la réalité complexe multi-facettes du conflit israélo-palestinien avec une puissance de frappe remarquable. Marquant et impressionnant. (Kirzy)
La plume de l'auteur est rythmée, authentique et très visuelle. On s'y croirait ! La tension est présente tout au long du récit. La psychologie des personnages est travaillée avec soin. J'ai ressenti à travers les mots de l'auteur la solidarité qui unit ce groupe de flics au quotidien. (Boulibooks)
Ce livre est rempli de poésie. Il est une ode à la littérature, une ode au pouvoir de l'imaginaire, de l'esprit qui permet de se retrancher d'une réalité trop atroce pour être vécue, mais jusqu'où ? (...) Cela restera pour moi un moment de lecture inoubliable ! (Cancie)
Remarquablement écrit, parfois très cru, Avant les diamants passionnera tout amateur de cinéma… et tout fan de ces polars à l'ambiance glauque où on croise un détective privé en imperméable, des policiers faisant justice à leur façon, ou un monsieur tout le monde coursant un agresseur pour les beaux yeux d'une pin-up vénéneuse. (umezzu)
Récit d'aventure faisant la part belle à la montagne, cette histoire est aussi celle de la poursuite d'un rêve, le rêve de l'enfant blessé par la vie que fut Stan, et que l'adulte qu'il est devenu tentera finalement de réaliser à tout prix. Car quelle est la plus grande folie : perdre le sens de son existence en renonçant à ses rêves, ou risquer sa vie pour les réaliser ? Un livre coup de foudre, bien au-delà du coup de coeur. (Cannetille)
Presque un roman politique, militant (dans quelle étagère?), mais des personnages attachants, et une intrigue intelligente.
Ravie de cette lecture dont le sujet ne m'aurait pas emballée a priori mais que je n'ai pas lâchée du début à la fin ! (virginie-musarde)
Vous aimez l'auteur, n'hésitez pas à découvrir cette lecture, si vous ne connaissez pas l'auteur, je vous conseille fortement de lire ce roman, pour faire connaissance avec ce style bien à elle qui à chaque fois laisse passer un message. (MilleetunepagesLM)
Peter Tremayne a réussi avec beaucoup de talent à nous montrer, à travers le personnage de frère Gadra la montée en charge de l'importance et l'influence de l'église romaine face à celle qui pour l'instant a encore la primeur en Irlande… (Crazynath)
Magnifique roman sur la guerre, l'après-guerre, l'injustice, les horreurs "banales" commises contre l'enfance...l'envie de hurler, de crier après des monstres ordinaires. A lire absolument/ (LMFML)
Avec délicatesse et bienveillance, Mohsin Hamid nous offre une belle et poignante fable sur l'exode des peuples, qui résonnera dans mon esprit pendant longtemps. Il a su trouver le bon ton pour aborder ce sujet d'actualité pourtant délicat. Ce n'est ni déprimant, ni édulcoré, juste réel ! (Killing79)
Dans ce livre bouleversant d'humanité, Dina Nayeri entremêle son histoire d'exil aux récits d'autres exilés. L'autrice nous livre des témoignages déchirants tout en menant une réflexion approfondie sur le statut des réfugiés et sur la manière dont la société occidentale les perçoit. Un livre savamment construit qui porte les voix de personnes trop souvent ignorées. (Medelia)
C'est une lecture émouvante, magnifiquement écrite, ingénieuse, si sensible et si humaine que l'on a l'impression, quand on referme le livre, d'avoir écouté un long chant et d'avoir vécu mille vies. Brillant. (MadameTapioca)
L'effet produit par cette lecture est difficile à exprimer tellement elle a remué des émotions et des pensées enfouies en moi. Une grosse claque quoi ! (Schryve)
Glory, c'est une plume élégante au service d'une histoire dure, sur fond de racisme, de religion et de patriarcat, notions qui font loi à Odessa, et où la misogynie, l'injustice et la peur sont la norme ; une histoire que l'aisance stylistique d'Elizabeth Wetmore rend si vivante que, tournée la dernière page, on a bien du mal à croire qu'il s'agisse d'un premier roman. (Stockard)
C'est quasiment en apnée que se dévore ce roman dont les excès contribuent à l'addiction qu'il suscite. et l'on en sort comme estomaqué, après une scène finale époustouflante. Même si tout est un peu « trop », trop violent, trop beaux, trop laid, c'est très efficace. (Kittiwake)
C'est un véritable OLNI (objet littéraire non identifié) que je recommande hautement. Vous serez bluffé par ces nouvelles parfois drôle, parfois plus triste, toujours avec une construction parfaite et une profondeur parfois impressionnante. Une lecture très originale et un vrai petit coup de cœur, j'en redemande ! (Komboloi)
Une fabuleuse histoire qui ne fait pas de concessions et qui ouvre sur des horizons chantant, pour autant que la vie y consente. Il aurait pu s'agir d'une histoire où la haine y aurait trouvé place, il n'en est rien. L'auteur a su adroitement éviter l'écueil des clichés raciaux pour ne promouvoir que l'histoire d'un homme et de sa réussite dans un milieu hostile. (BillDOE)
ce dernier roman lu, je l'ai adoré au point de m'y réfugier jusqu'à deux heures du mat. Je crois bien que je deviens addicte. Il faut dire que ce maître du suspense sait y faire : il vous amène des personnages hors du commun auquel on s'attache volontiers, prend bien son temps pour décrire l'environnement, les caractères des personnages, pour insinuer délicatement des indices et des éléments pour entretenir la flamme qu'il allume chez le lecteur. (Ptitgateau)
L'ouvrage d'Antonio Iturbe m'a énormément plu et j'ai été fasciné de lire ce que des livres peuvent représenter à des gens, certains touts petits, qui n'ont plus rien, même pas de lendemains assurés. C'est une épatante histoire de courage et d'humanité dans un des pires endroits que notre monde a jamais connu. (kielosa)
Il y a des romans qui vous parlent, le livre de Faïza Guène en fait partie. Ce récit m'a vraiment touché, tout d'abord par la qualité de l'écriture, simple, toujours juste, toujours vraie, emplie d'une douceur, celle de l'amour ; et surtout par le personnage central Yamina. (montmartin)
Son roman colle à la réalité historique, il mêle fiction et réalité avec brio. On fréquente la haute société bourgeoise, mais aussi les loges de concierges et même les grands acteurs du moment comme Mireille Balin, bref on ne lit pas un livre, on le vit. (bibiouest)
J'en ressors ébahie, légèrement groggy et tellement admirative de Nino Haratischwili que je ne tarderai pas à ouvrir un autre de ses livres. Cette jeune autrice, vivant depuis une quinzaine d'années seulement en Allemagne, a réussi le pari fou de nous faire vivre, à travers l'histoire d'une famille de 1917 à nos jours, la réalité politique, sociale et humaine de son pays d'origine : la Géorgie, et d'une bonne partie de l'ancien bloc de l'Est (Union soviétique et RDA confondues). Et tout cela dans sa langue d'adoption. (Dixie39)
Telle la panthère des neigesSylvain Tesson marie dans ce texte la puissance et la grâce. Il rend compte d'une nature tour à tour enveloppante, foisonnante et effrayante. La faune a un rôle, un rang, une place. Elle le sait et s'adonne à « des gestes délicats adaptés à la violence des altitudes ». Cette nature brute, vertigineuse se démarque en tous points des allures bien rodées de nos vies citadines. (Jolap)
J'ai lu la plupart des romans de Deon Meyer et je dois dire qu'avec peut-être "Treize heures", cet ouvrage-ci est celui que je préfère, parce que l'auteur couvre un nombre de sujets très importants, telle la politique interne en Afrique du Sud après Nelson Mandela, les intrigues internationales, entre autres de Poutine qui y veut construire une énorme centrale nucléaire, les séquelles du colonialisme et de l'apartheid ... sans que le suspense en souffre pour autant. Et cela constitue une qualité réellement rare. (kielosa)
Joseph Incardona signe un roman éblouissant, virtuose, dans lequel il se positionne en spectateur de ses personnages, observe leur évolution, apostrophe le lecteur, digresse et s'interroge sur l'écriture et le travail du romancier. Je suis très sensible à son style affûté comme un scalpel, à ses fulgurances et à son érudition, à une certaine manière de choisir et ranger les mots et d'ordonner sa pensée ainsi qu'à l'originalité de ses intrigues. (nameless)
Si vous êtes en réflexion sur le modèle de société que vous souhaitez pour vous et vos enfants demain, lisez ce livre ! Si vous êtes un fervent passionné d'histoire des idées politiques, lisez ce livre ! Si le progrès humain vous fascine, lisez ce livre ! (vallass)
Le ciel par-dessus le toit a été, pour moi, un moment émouvant de lecture, bouleversant parfois. (...) J'ai été très heureux de pouvoir le lire, roman qui montre les fossés pouvant se creuser entre les générations, les écarts entre la mémoire d'un père et celle de sa fille. Quand Phénix, Paloma et Loup, à des époques différentes, n'ont qu'une solution, partir, il faut se poser beaucoup de questions et tout faire pour tenter de recoller les morceaux de vies brisées par trop comme par manque d'amour. (Fandol)
Alors que ce roman est d'une tristesse infinie, je me suis pris des fous rires. Car si vous ouvrez ce livre, vous devrez choisir : déprimer ou rire de bon coeur. (Ladybirdy)
Les Abysses, contrairement à ce que laisse penser son nombre de pages congru, est un roman dense et extrêmement riche. Son noyau central, c'est ce peuple des Wajinrus et son rapport à la Mémoire, aux souvenirs (appelés souvenances) et à l'Histoire en général. Rivers Solomon témoigne de l'holocauste noir pour réfléchir sur son apport aux jeunes générations et à tout un peuple. (JustAWord)
Ce livre, c'est de la nitroglycérine, une déflagration, une grenade dégoupillée et qui met en effroi nos mains, nos coeurs, les pages brûlent les doigts à chaque effleurement. Nous sommes ici à la fois dans l'humanité et dans l'envers de cette humanité. Je dirai même l'enfer... (berni_29)
COUP DE FOUDRE IMMEDIAT ! J'ai lu en apnée, totalement attachée à la beauté des phrases, longues et sinueuses à l'image du cours du fleuve Mississippi dans les îles du Delta. C'est la première fois que je lis un roman d'une telle force où l'écriture m'a dévorée de sa verve romanesque tempétueuse et indomptable où le début des phrases annonçe déjà la fin. Comme l'oeil d'un cyclone qui s'étend et grandit de plus en plus vite. (Zakuro)
Il ne m'aura fallu qu'une après-midi pour parvenir à la dernière page de ce roman extrêmement palpitant et haletant à parcourir. Sally Green avait pourtant déjà dévoilé un léger aperçu de toute la puissance et de l'étendue de son univers mais l'étoffe et le développe davantage cette fois-ci. En apportant ce large approfondissement, cette dernière démontre toute la richesse de sa plume et de son style. (ElBaathory)
Je n'aurais pas assez de bons mots, je crois, pour vous parler du récit de voyage de Kapka Kassabova à la lisière du présent et du passé, d'ici et d'ailleurs. Outre les qualités littéraires indéniables de l'auteure, elle a parfaitement su déchiffrer les couleurs de ces mondes, les enjeux politiques, religieux, ethniques qui entourent ses populations. (Tempsdelecture)
Ce type vous décrit comme personne ses impressions, ses sensations. Il vous transporte dans son univers, celui du ressenti, celui des images qui percutent votre conscient et s'immiscent dans votre inconscient. C'est un peu dingue mais l'effet est toujours là,après tant d'années. (marion_b)
Paria pose un regard profond sur les bas-fonds de la société américaine des années 60 : une société impitoyable où règnent la haine raciale, la violence et la misère qui n'épargne personne. Ce roman a tous les codes du roman noir mais le contexte social qui y particulièrement développé, en est le véritable sujet. La question « qui a tué Masha? » devient secondaire, le crime d'ailleurs est l'aboutissement d'un récit tout en tensions, où l'on s'attend au pire à chaque page. le suspense est entretenu par des personnages brisés qui sont en permanence sur la corde, on sait qu'ils peuvent basculer à chaque seconde. (loeilnoir)
Fanny Taillandier veut faire réfléchir, et elle ne prend pas de pincettes pour nous envoyer à la face les faits bruts. J'en suis ressortie bouleversée, chamboulée, éclairée certes mais remplie de doutes et d'incertitudes. Un grand choc. (Olivia-A)
Un roman Queer qui vous surprend et surtout vous sort de l'ordinaire. Un roman atypique aussi bien par sa forme que par son fond et son propos. L'auteur va vous faire voyager à travers le continent américain. Vous allez passer des bidonvilles argentins au luxe des villa de Miami. Vous allez rencontrer deux femmes hors du commun, deux femmes pleines de grâce. Car en effet nos héroïnes vont vous marquer à tout jamais. Car Pleine de Grâce est de ces livres que l'on n'oublie pas une fois le roman terminé. (collectifpolar)
Quatre nouvelles, quatre pépites. Des textes ciselés dans une langue parfaite, portés par un certain classicisme, de l'élégance et du souffle. Et surtout un fil conducteur magnifique. Dans ces quatre nouvelles il est question de choix cornéliens, de ceux qui vous mettent face à vous-mêmes, à vos valeurs, à la quintessence de ce que vous êtes. de ces êtres confrontés au pire émane une lumière, une beauté qui laisse totalement ébloui. (motspourmots)
Ce bouquin nous dépeint comment Laurent Cantet, ce cinéaste, maître dans l'art de montrer la psychologie humaine, en étroite collaboration avec l'écrivain Leonardo Padura et l'implication totale des acteurs a pu réaliser un film où les sentiments les plus intimes sont exposés au grand jour sans filtre, un film « cubain » en quelque sorte comme il aime à le rappeler. (...) Avec Retour à Ithaque, j'ai découvert un beau livre sur Cuba, sur l'exil, sur l'utopie qui fut au coeur de la jeunesse et les désillusions qui ont suivi, mais aussi sur la force et la fragilité de l'amitié. (Cancie)
Un roman Chorale comme je les aime, des voyages dans ces trois décennies où l'on découvre la psychologie des personnages, dans la complexité à s'ouvrir aux autres. Une ambiance très sixties, l'amour et l'amitié se côtoient et le fantôme de Jacy qui les hante. Une fois de plus j'ai été mené par le bout du nez par Richard Russo, le don qu'a l'écrivain de nous questionner sur notre propre existence. (michemuche)
C'est une immersion totale et magnifique dans la région arctique, ses animaux, ses hommes, ses conditions climatiques ; ensemble d'histoires, de réflexions, de ressentis, le tout raconté par un homme intelligent, sensible et fou amoureux de la Nature. (...) Science, Poésie, Humanité sont les trois mots clés de ce livre absolument superbe ! (clairejeanne)
Un premier roman vibrant sur les rythmes d'un rap inspiré, bande-son d'une course contre la montre pour empêcher le destin de se répéter. Social et poignant, Mathieu Palain maîtrise son sujet à travers un jeune délinquant et son éducatrice dévouée. (Sebthocal)
Le plaisir d'avancer dans l'intrigue en a été démultiplié au fil des pages, comme un écheveau tissé dans la toile complexe des relations humaines, Silences glacials s'imposent comme une belle révélation, une plume addictive qui surpasse le statut de thriller pour embrasser d'autres genres avec le même bonheur et toujours dans cette délicate transition d'une construction harmonieuse. (Soukiang)
L'auteur décrit le déchaînement de posts, de commentaires et de campagnes de communication autour de l'affaire et des personnages permis par Neurotech, ce qui montre les limites d'une certaine vision des interactions sociales numériques. Le récit pose également des questions éthiques liées à l'interfaçage entre le cerveau humain et les machines, au déterminisme criminel, et à la manière dont on peut trouver des circonstances atténuantes à un crime en apparence barbare. Je vous recommande vivement cette novella ! (DarknessObscura )
Avec un style très sensuel, l'auteur va nous raconter l'évolution de ses personnages de manière psychologique mais charnelle aussi. Ce livre respire la touffeur, la fièvre, la culpabilité et le désir. Une très belle découverte, parfois très violente, mais pour moi un auteur à suivre ça c'est sûr. (mainou72)
L'auteur nous invite superbement dans l'intimité de ce géant de la littérature en imaginant les tourments et les affres que peut représenter pour quelqu'un qui, finalement, n'est qu'un rentier n'ayant jamais travaillé (ni même préparé un repas par exemple) la perspective de la faillite. (BurjBabil)
le style est à la fois simple et puissant, sans effet de manches littéraires ; elle écrit au plus près de sa souffrance et de sa colère mais en gommant toute mise en scène ; elle va droit au but et touche en plein coeur sans pleurnicherie, sans sensiblerie. Il s'agit d'un récit intime bouleversant mais dont la portée touche tous les justiciables dont les questionnements se fracassent contre les portes verrouillées de la Justice mutique. (nameless)
Ce premier roman est brillant, noir, un peu comme un thriller moderne, dramatique, dont le suspens se situe dans l'esprit d'Adèle. Il est étonnant et sonne juste. C'est un témoignage capital, sans jugement de l'auteure. Et c'est là, le summum de ce récit. A lire pour comprendre les mécaniques humaines en lâchant prise à tout jugement. (EvlyneLeraut)
Un roman gigogne. C'est comme si la créature de Frankenstein s'était retrouvée à l'affiche d'un film d'Hugh Grant, sur fond d'uchronie politique et de parabole scientifique. Une tambouille anglaise rendue délicieuse grâce au talent unique d'Ian McEwan. (ODP31)