Alors que toute la nuit la ville de Gênes a fêté l'approbation de la loi autorisant l'union civile des personnes de même sexe (2016), un joggeur découvre au petit matin un jeune étudiant homosexuel battu à mort.
Paolo Nigra sous préfet de police adjoint, homosexuel ayant fait son coming out, est chargé de l'enquête. Il penche pour un crime homophobe. Il est assisté de l'inspecteur chef Caccialepori discret et hypocondriaque et de Santamaria, belle romaine fumeuse de pipe au caractère bien trempé.
Si l'intrigue est bien construite, si les personnages sont riches et la cause LGBT défendue de manière sincère et documentée, ce roman m'a un peu déçue.
J'attendais un roman d'atmosphère qui me plongerait dans Gênes comme Varesi m'emporte à Parme, sur les bords du Pô, comme Camilleri me transporte en Sicile, ou comme Pulixi me fait découvrir la Sardaigne et son histoire.
Nuages baroques me fait penser à une série télé, un peu bavarde, rythmée, centrée sur l'enquête. On passe un agréable moment mais il manque une dimension littéraire et pour moi c'est vraiment dommage.