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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tiens un roman policier qui se passe à Gênes, je ne suis pas sûre d'en avoir déjà lu...
D'ailleurs je viens de vérifier une carte de l'Italie pour savoir où se trouve précisément cette ville, car je reconnais qu'à part Rome, Venise, Florence et Milan, le reste de la botte est un peu flou dans mes souvenirs de géographie.
Dans ce roman, un thème central sera abordé, à savoir l'homosexualité et la façon dont cela est perçu aujourd'hui dans toute l'Italie et notamment à Gênes.
Les homosexuels sont encore très mal vus, et dans certains milieux, comme la police, il ne fait pas bon être autre chose qu'un homme, un vrai, qui aime boire un coup, draguer les femmes, gueuler pendant les matchs de foot et se battre entre copains.
Le cadavre qui est découvert au petit matin par un joggeur est celui d'un jeune homme et le manteau rose qu'il porte le désigne comme un homosexuel qui s'est probablement pris une raclée bien méritée après une fête.
Mais les choses ne sont jamais aussi simples...à moins que....
Le policier en charge de cette affaire est lui-même homosexuel.
J'ai beaucoup aimé découvrir cette ville, qui est divisée entre les quartiers où vivent d'anciennes familles riches dans des palais et les quartiers défavorisés où le vie ne vaut pas grand chose.
C'est un excellent roman d'ambiance, avec une intrigue prenante.
Les personnages occupant les seconds rôles ont aussi du caractère et j'ai vraiment apprécié cette lecture.
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Nuages baroques, pour des auteurs italiens, cela convient très bien.

Un polar novateur, une enquête menée comme si on la partageait ! Un lieu Gênes, idéal, très peu décrit dans les romans. Un crime homophobe, on découvre, un jeune garçon assassiné sur les quais, roué de coups.
Une affaire menée par un sous préfet adjoint Paolo Nigri. Des collègues aux allures rustres, réactionnaires comme d'habitude chez les flics. Ils manquent tous un peu de finesse et trouvent agaçant que leur chef ne cache pas son homosexualité.

Le décor planté, l'enquête est intéressante, mais les auteurs n'ont pas négligé la vie personnelle de chacun.
2016, c'est une période où l'Italie a voté la loi sur les unions civiles.

Une ambiance très actuelle, on parle de séries policières télévisées, l'addiction des téléphones, tout en gardant les vieux principes du pays qui ont bien du mal à se coordonner …

Merci les libraires indépendants de Kube pour cette découverte, un bon polar !
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Je publie peu de critiques en ce moment, je vais cependant faire une exception pour un premier roman à quatre mains venu d'Italie.
Un joggeur matinal découvre sur le port de Gênes un tout jeune homme, vêtu d'un long manteau rose, agonisant. Andrea, étudiant en architecture, semblait venir d'une fête pour l'union civile pour tous qui s'était tenue non loin de là. Les collègues de Paolo Nigra, sous-préfet de police, pensent aussitôt à une agression homophobe, lui-même préfère explorer toutes les pistes possibles, et ne pas négliger de s'intéresser à l'entourage du jeune homme, ses amis ou un oncle, architecte très connu.

Le roman se passe en 2016. Paolo Nigra est homosexuel, ses collègues sont au courant, contrairement à l'entourage de son amoureux, acteur en plein tournage d'une série où il joue… un policier ! Cela peut créer des situations gênantes, surtout pour les autres, car Nigra prend souvent les choses avec humour, même les réactions les plus ouvertement discriminatoires.
Je sens que ce nouveau policier, épaulé par une équipe particulièrement haute en couleur, va devenir un de mes chouchous, comme Ricciardi à Naples ou Camilleri en Sicile, si toutefois l'éditeur continue à faire paraître les traductions suivantes. Je vote pour !
Le duo d'auteurs réussit aussi bien les dialogues que la trame policière, la peinture des caractères que l'évocation d'une ville peu mise en avant dans la littérature. Un sans-faute que je recommande vivement.
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Un très bon polar !

Un polar italien écrit à quatre mains par un auteur et une autrice qui ont réussi à construire une intrigue très réussie, et à intégrer une évocation de l'Italie et de Gênes très réaliste et des personnages aboutis.
Un jeune homme est retrouvé agonisant par un joggeur au lendemain d'une fête mettant à l'honneur l'adoption en Italie de l'union civile homosexuelle.
Il décèdera des suites de ses blessures à l'arrivée des secours.

Ce jeune homme gay a t-il été victime d'une agression homophobe ? Ou la raison de ce crime odieux est-elle à chercher ailleurs ?

Le sous préfet adjoint, Paolo Nigra, en charge de cette enquête devra prendre beaucoup de distance dans cette enquête. Lui même homosexuel, il assume et devra faite preuvre de beaucoup de résilience pour ne pas réagir à tout ce qu'il va entendre d'homophobe dans cette enquête.

Les auteurs décrivent subtilement les difficultés à vivre ouvertement son homosexualité ou à vivre caché selon le choix des protagonistes à révéler ou non leur situation.

Les dialogues sont savoureux, teintés d'humour, et un hommage à Andréa Camilieri, la truculence de ses dialogues et de ses personnages est clairement assumé.

L'écriture est touchante, et l'intrigue captivante.
ll s'agit a proiri d'une première enquête et j'attends donc avec impatience les autres opus.
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Nuages baroques de Paola Ronco & Antonio Paolacci
Publié aux éditions rivages/noir que je remercie pour l'envoi, disponible en librairie dès le 12 octobre.

Premières phrases : ” le vent gonflé d'eau glacée soufflait sur les vagues d'une mer noire et ridée, battait la côte, balayait les pavés et les quais en ciment du port, frappait les murs des palais antiques et sifflait à travers les ruelles, faisant voler les cordes à linges et secouant les volets fermés.”

Gênes, au lendemain d'une soirée soutenant l'union civile des couples homosexuels, dans un manteau rose d'une extravagance assumée, battu et abandonné agonisant par celui ou ceux qui ont décidé que sa vie ne méritait pas une journée de plus, Andréa Pittaluga est mort.
Chargé de l'enquête, le sous-préfet adjoint Paolo Nigra, se confronte rapidement à un problème d'éthique, comment enquêter en toute objectivité sur un crime qui porte une signature évidente, celle de l'homophobie. Soutenu par la majeure partie de son équipe ainsi que par son compagnon Rocco, il sera contraint de croiser la route d'hommes à la violence suintante et aux idées archaïques donnant la nausée.
Il croisera également la route de l'oncle de la victime, un célèbre architecte génois, qui a eu la charge d'élever Andréa, suite à la disparition mystérieuse de ses parents.
Mais, rien n'est jamais simple et évident...

Un roman policier, écrit à quatre mains par un couple génois, qui vous happera à coups surs. Ces derniers envisagent ce roman comme le premier d'une série.
J'ai dévoré ce roman en un week-end, l'écriture est maitrisée et addictive, les personnages sont attachants, et possèdent des personnalités qui ne demandent qu'à se dévoiler au fil des prochaines enquêtes.

Emma aime
-L'envie de découvrir Gênes.
-Surveiller le prochain tome.
-Dévorer un livre

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Nigra, sous-préfet (et pas commissaire !) de police à Gênes, enquête sur le meurtre du neveu d'un riche architecte de la ville. Meurtre homophobe certainement, et commis durant une nuit pluvieuse, sur le porto antico. Trois hommes connus pour leurs propos homophobes sont suspectés rapidement, mais ont vraisemblablement un alibi.
Un roman policier classique certes dont le charme tient à ses personnages et à son humour léger. Nigra est une sorte de Montalbano gay et d'Italie du Nord, entouré de flics ou boulets ou associés. Sa relation avec son compagnon, acteur de série policière, est à l'origine de situations souvent drôles, puisqu'il s'efforce de cacher à tous l'identité de cet amant. J'ai hâte de lire une autre enquête de ce policier.
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Un jeune homme est retrouvé agonisant par un joggeur dans les rues de Gênes, à l'aube. le joggeur tente tant bien que mal de le réanimer mais en vain. le jeune a été battu à mort. Une fois les secours sur place, le sous-préfet Paolo Nigra est mis sur l'affaire. Un nouveau personnage réjouissant. Entouré d'une troupe de collègues et de proches aussi attachants les uns que les autres, la section de la criminelle va faire des pieds et des mains pour comprendre ce qui est arrivé à ce jeune architecte en sortant de sa soirée. Un crime homophobe ? Un règlement de compte familial ? On apprend au fil de l'intrigue à recomposer le puzzle d'ensemble dans un polar qui prend son temps et qui nous fait découvrir une ville que l'on voit peu dans le roman noir. Gênes, une ville notamment marquée par les violences autour du G8 en 2001. Des évènements qui font partie intégrantes de ce roman noir qui est une belle surprise. Un roman intéressant donc dans ses thématiques, écrit à quatre mains avec beaucoup de plaisirs, ça se sent. Les influences (revendiquées) sont bien là de Camilleri à Carlo Lucarelli. L'humour caustique n'est pas bien loin non plus tout comme la bonne nourriture sur certains passages. Une fois la dernière page tournée, on a bien envie de retrouver le sous préfet dans une nouvelle enquête. Une réussite.
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Andrea Pittaluga a été battu à mort, il est retrouvé mort sur le port de Gène.
Ce jeune étudiant en architecture est le fils d'une bonne famille. Mais dans cette famille Italienne illustre Andréa a été élevé par son oncle car ses parents ont disparu mystérieusement. Pour autant Andrea est ouvertement homo comme ils disent et pas franchement acceptable pour son entourage mais aussi pour une grande partie de la société italienne.
Ce jeune Gay, venait de participer à une fête en soutien à l'union civile des homosexuels qui devrait malgré un climat délétère être voté dans le pays. Nous sommes en 2016 et l'Italie qui a été le dernier pays d'Europe à adopter une union civile entre personnes de même sexe.
Paolo Nigra, sous-préfet de police, se rend sur les lieux. Son équipe de policiers est déjà sur place et leurs premières constatations tendrait à indiquer qu'il s'agirait d'un crime homophobe. Mais Nigra ne veut privilégier aucune piste, surtout que la première semble trop évidente pour notre magistrat ouvertement gay lui aussi.
Vous l'aurez compris nous sommes ici dans un roman policier fortement ancré dans une réalité locale et sociale. On y découvre une Italie quelque peu à la traine sur les questions sociétale, une Italie parfois réactionnaire et réfractaire au changement. Une Italie marquée par deux millénaires de catholicisme. C'est marrant, enfin pas certaine que ce soit le terme adéquat, comme alors que sort ce roman en France on assiste dans la Botte au retour du fascisme au pouvoir.
On découvre Gênes, sous la plume de nos auteurs, une ville qui reste traumatisée par les d'événements tragiques des manifestations anti G8, réprimées avec une violence inouïe et qui 15 ans après, reste une plaie encore ouverte dans cette Italie en quête de rédemption. Une ville aussi que l'on a peu vu, pas vu pour ma part, dans la littérature policière. Une ville portuaire vivante et remuante au charme envoûtant indéniablement.
Et puis il y a aussi les personnages, et en premier lieu Paolo Nigra, un bel italien qui s'assume et vivant avec un homme, un acteur qui lui ne compte pas faire son coming-out, ayant trop peur de ne plus être bankable dans son milieu pro.  Ce sujet est source de friction entre les deux amants. Notre héros étant quelque peu irritable sur le sujet, surtout que pour lui dans la police, on ne peut pas dire qu'être homosexuel soit bien perçu !
Mais notre sous-préfet peut compter sur son équipe, des flics que l'on apprend à connaitre tout au long de cette histoire et qui ont su m'apprivoiser. Des caractères bien trempés et bien campés aussi et qui participe eux aussi à l'attrait de ce sympathique polar.
Surtout qu'ici l'écriture est efficace, c'est bien balancé, rythmé, les dialogues acérés, ce qui rend la lecture plaisante. Il est surtout impossible de distinguer qui des deux auteurs a écrit telle ou telle partie, leur écriture à quatre mains se marie parfaitement.  Bref j'ai littéralement dévoré les presque 350 pages de ce roman en deux jours.
Une belle découverte, surtout que nos deux jeunes auteurs si on y regarde de plus près, font de belles allusions à leurs pairs en glissant quelques références aux polars de Camillieri ou de Giorgio Scerbanenco ou encore Maurizio de Giovanni pour ne citer qu'eux. Une bien belle façon de s'affilier à la grande tradition du roman policier italien
Nous avions l'habitude ne nous promener en Sicile avec Montalbano, à Naples avec le commissaire Ricciardi ou encore à Bary avec Gianrico Carofiglio et son avocat Guido Guerrieri, voire plus récemment longer le pô et parcourir Parme avec le commissaire Soneri de Valerio Varesi, il va nous falloir se préparer à arpenter Gênes avec le sous- préfet de police Paolo Nigra.
J'ai vraiment apprécié cette première enquête du policier gay Paolo Nigra, maintenant j'attends la suite de la série...
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Un policier écrit à quatre mains qui m'a fait passer un excellent moment.

Il m'a beaucoup fait rire par son équipe d'enquêteurs plutôt insolites. Entre Musso qui se la joue Colombo et aime s'habiller d'une haute couture décalée, Marta, belle femme blonde au caractère bourru qui fume la pipe et puis Caccialepori l'hypocondriaque. Une équipe qui gravite autour de Paolo Nigra, le beau mec qui vient de faire son coming out.

Un jeune homosexuel battu à mort dont l'enquête va donner bien du fil à retordre à Nigra et son équipe. Les évidences peuvent être trompeuses et les indices bien trop absents. A travers l'enquête on découvre la ville de Gênes avant l'approbation de la loi sur les unions civiles avec ses vues souvent bien trop négatives de l'homosexualité.

Dans la vie même de Nigra, les méandres de cette période difficile sont sources de difficultés entre lui qui ose se montrer tel qu'il est et son fiancé qui doit continuer à se cacher pour poursuivre sa carrière.

Une équipe d'investigation à laquelle on s'attache sans difficulté et que j'ai trouvé très humaine et vraie dans leurs sentiments, dans leurs réactions. J'ai pris beaucoup de plaisir dans leur réparties, dans la manière qu'à Nigra de traité ceux qui le dénigre. Beaucoup d'humour aussi dans les échanges entre les différents acteurs.

J'ai pris autant de plaisir à suivre les investigations qu'à suivre les protagonistes eux-mêmes. J'ai aimé que tout trouve sa résolution sur le final et que nous ayons droit à quelques surprises et rebondissements.

J'ai déjà hâte de mon plonger dans une prochaine enquête.
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Bienvenue à Paolo Nigra, nouvel enquêteur Génois qui a trouvé une bonne place dans ma bibliothèque. Italien bien sûr 😊, mystérieux sans aucun doute, efficace c'est certain lorsqu'on referme ce roman très bien ficelé. Nigra va devoir batailler avec ses collègues pour démêler l'affaire du meurtre du jeune Pittaluga. Ce jeune homme, neveu d'un célèbre architecte, est retrouvé mort par un coureur près du port. Homosexuel, Pittaluga est sans doute tombé sur un groupe de jeunes homophobes qui n'ont pas apprécié la fête donnée en l'honneur des unions libres. Tout le monde semble d'accord sur ce point, mais il faut désormais le prouver ! Nigra, lui-même homosexuel et ne craignant pas de le dire, ne prend pas à la légère cette affaire. La vie d'un jeune homme a été ôtée et il lui revient de trouver le ou les coupables. Des suspects, Nigra va rapidement en trouver, mais il s'intéresse également à l'oncle du jeune homme. Cet architecte a recueilli Pittaluga après la disparition subite de ses parents. le flair de Nigra et son obstination vont faire merveille pour percer le mystère de la disparition des parents du jeune homme et retrouver le coupable de son agression. Santamaria l'assistante brute de fonderie et fumeuse de pipe, Caccialepori, inspecteur en chef et hypocondriaque et Nigra bien sûr, sous-préfet de police adjoint, forment un trio qu'il va falloir suivre de près. Cette première enquête est une réussite. Un style agréable, une intrigue bien orchestrée, la lecture est vraiment prenante de bout en bout. On découvre Gênes et ses restaurants, son port et son charme atypique. Tout est réuni pour passer un très bon moment. Venez découvrir l'équipe de Nigra !!😊
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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