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Critique de LesmotsdArva


Ce petit livre, c'est un cadeau inattendu. Un bonbon au caramel que j'ai pris le temps de savourer. Une madeleine de Proust.
Vous le savez, j'ai grandi avec l'histoire d'Eragon, j'ai frémi à chaque page de cette série qui a forgé mes goûts littéraires et mes envies de lectrice. Alors quand j'ai su que Christopher Paolini renouait avec son univers, des années après l'avoir quitté, mon petit coeur s'est serré de joie. J'étais aux anges.

Dans ce livre qui se dévore (300 pages mais des grosses marges et une police d'écriture assez large), on découvre donc trois nouvelles qui n'ont pas forcément de lien les unes avec les autres. Trois conteurs s'enchaînent sous les étoiles et nous livrent ces petits récits, comme des fables desquelles Eragon et le lecteur tirent des conclusions.

La fourchette : la plus dynamique des trois. Elle parle de courage et de combattre pour ce qui nous semble juste. Et elle met en scène un de mes personnages préférés au MONDE, donc, bon, mon jugement est quelque peu biaisé. J'ai beaucoup aimé cette scène, qui ne se passe pas dans un environnement de légende, mais une simple taverne. Parce qu'en Alagaësia, les grandes histoires peuvent se dérouler au sommet d'une montagne, ou dans un taverne.

La sorcière : cette nouvelle a été écrite par la soeur de Christopher Paolini : Angela Paolini. Et je dois dire que j'ai eu un peu plus de mal à accrocher à son écriture. Mais ça fait sens, puisque cette nouvelle se lit du point de vue de la sorcière Angela, qui parle en énigmes et rébus, et dont les paroles sont toutes à la fois vraies, et fausses (au grand damne d'Eragon et du lecteur). C'est assez drôle, car cette nouvelle expose la vision du monde qu'a Angela la sorcière, une vision trèèèès moderne dans ce monde plutôt « médiéval ». On y parle de planète, de rotation des astres et de gravité, et sincèrement j'ai eu l'impression de revenir en cours de philosophie, ou de me plonger dans le messager des étoiles de Galilée. Parce que, comme ce grand chercheur du 16e / 17e siècle, Angela questionne son monde, et c'est chouette à lire.

Le dragon : la plus longue nouvelle du recueil. Elle nous est comptée par un Urgal, race assez peu représentée dans la saga originale par rapport aux elfes et aux nains mais tellement intéressante ! Je suis vraiment heureuse d'avoir fait une excursion dans leur culture et leur mode de vie (très féministe !). D'autant plus que cette histoire de vengeance et de consentement au lâcher prise m'a beaucoup touchée.

Mais ce qui est vraiment génial dans ce bouquin, et ce qui ravira les lecteurs de la première heure, c'est qu'on en apprend plus sur ce qui se passe dans la nouvelle vie d'Eragon, ses responsabilités et ses espoirs. Et vu la fin de ce livre, il y en aura un autre ! Mon rêve serait d'avoir un nouveau roman sur son histoire. Pas un recueil de nouvelles. Parce que même si celui-ci a ravivé des souvenirs d'enfance, il n'a pas étanché ma soif de nouvelles aventures en Alagaësia.
Lien : https://lesmotsdarva.com/201..
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