Cependant je veux insister sur le fait que l'amour est plus fort.
Nous possédons trop de moyens pour des fins limitées et rachitiques.
Chaque époque tend à développer peu d'auto-conscience de ses propres limites.
Si la crise écologique est l'éclosion ou la manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l'environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l'être humain.
Mais aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu'une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l'environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres.
La vraie sagesse, fruit de la réflexion, du dialogue et de la rencontre généreuse entre les personnes, ne s'obtient pas par une pure accumulation des données qui finissent par saturer et obnubiler, comme une espèce de pollution mentale.
Le monde est plus qu'un problème à résoudre, il est un mystère joyeux que nous contemplons dans la joie et dans la louange.