« La technique séparée de l’éthique sera difficilement capable d’autolimiter son propre pouvoir. » (p. 109)
« Cesser d’investir dans les personnes pour obtenir plus de profit immédiat est une très mauvaise affaire pour la société. » (p. 103)
« L’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. Celui qui s’approprie quelque chose, c’est seulement pour l’administrer pour le bien de tous. Si nous ne le faisons pas, nous chargeons notre conscience du poids de nier l’existence des autres. » (p. 79)
« Tout l’univers matériel est un langage de l’amour de Dieu, de sa tendresse démesurée envers nous. Le sol, l’eau, les montagnes, tout est caresse de Dieu. » (p. 71)
« Pourquoi veut-on préserver aujourd’hui un pouvoir qui laissera dans l’histoire le souvenir de son incapacité à intervenir quand il était urgent et nécessaire de le faire ? » (p. 50)
« À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit. » (p. 33)
« Passer de la consommation au sacrifice, de l’avidité à la générosité, du gaspillage à la capacité de partager. » (p. 14)
Un appel à tous à prendre soin et de la maison commune et de chacun de ceux qui l'habitent .
Une écologie intégrale est aussi faite de simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme.
S'il est vrai que "les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands", la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure.