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Critique de Celise
Grace et Jack forment un couple parfait : belle maison, belle situation, ils sont l'image même de l'harmonie conjugale et de la réussite sociale. Mais il faut toujours se méfier des apparences, la perfection a souvent quelque chose de suspect.
B.A. Paris a tenté le huis clos suffocant. L'idée de situer la tension psychologique au sein même d'un lieu censé nous apporter paix et réconfort, le couple, était alléchante et promettait de belles heures de suspens.
Malheureusement, je suis restée un peu sur ma faim.
Le début du livre commence comme une romance à la Barbara Cartland (la jeune fille esseulée qui s'occupe de sa petite soeur trisomique, l'homme riche et séduisant qui en tombe amoureux au premier regard), même si on perçoit tout de suite le malaise au sein du couple.
J'ai trouvé que l'histoire mettait un peu de temps à décoller. Mais surtout, ce sont à mon avis les personnages qui pêchent dans ce livre.
Grace est horripilante : on la croirait tout droit sortie d'un roman de Jane Austen, à se livrer pieds et poings liés au premier homme charismatique qui passe sans penser un seul instant qu'il est trop beau pour être honnête.
Car Jack est une (mauvaise) caricature du gendre idéal : avocat spécialisé auprès des femmes battues, il est riche, beau, célibataire, altruiste et suspectement prévenant. Mais quelle femme de nos jours accepte, même pour ce type de profil, de lâcher boulot et indépendance et de se marier en quelques mois ?
Quant à Jack, que dire ? Il aurait pu être le personnage le plus « intéressant » de cette histoire, le grand méchant machiavélique mais pour autant avec des failles ou une psychologie complexe… mais non, il n'est QUE méchant et machiavélique, rien d'autre. Son passé est évoqué de manière peu détaillée et il n'a pas vraiment de profondeur en dehors de son insondable perversité.
Bref, une oie blanche et un méchant très vilain, voilà à quoi se résume malheureusement cette histoire. Même la fin est assez prévisible et se voit venir à 10 kilomètres. Vraiment pas convaincue.
B.A. Paris a tenté le huis clos suffocant. L'idée de situer la tension psychologique au sein même d'un lieu censé nous apporter paix et réconfort, le couple, était alléchante et promettait de belles heures de suspens.
Malheureusement, je suis restée un peu sur ma faim.
Le début du livre commence comme une romance à la Barbara Cartland (la jeune fille esseulée qui s'occupe de sa petite soeur trisomique, l'homme riche et séduisant qui en tombe amoureux au premier regard), même si on perçoit tout de suite le malaise au sein du couple.
J'ai trouvé que l'histoire mettait un peu de temps à décoller. Mais surtout, ce sont à mon avis les personnages qui pêchent dans ce livre.
Grace est horripilante : on la croirait tout droit sortie d'un roman de Jane Austen, à se livrer pieds et poings liés au premier homme charismatique qui passe sans penser un seul instant qu'il est trop beau pour être honnête.
Car Jack est une (mauvaise) caricature du gendre idéal : avocat spécialisé auprès des femmes battues, il est riche, beau, célibataire, altruiste et suspectement prévenant. Mais quelle femme de nos jours accepte, même pour ce type de profil, de lâcher boulot et indépendance et de se marier en quelques mois ?
Quant à Jack, que dire ? Il aurait pu être le personnage le plus « intéressant » de cette histoire, le grand méchant machiavélique mais pour autant avec des failles ou une psychologie complexe… mais non, il n'est QUE méchant et machiavélique, rien d'autre. Son passé est évoqué de manière peu détaillée et il n'a pas vraiment de profondeur en dehors de son insondable perversité.
Bref, une oie blanche et un méchant très vilain, voilà à quoi se résume malheureusement cette histoire. Même la fin est assez prévisible et se voit venir à 10 kilomètres. Vraiment pas convaincue.
