Une confession, sans doute. Voici un homme qui a aimé une femme et lorsque la relation sexuelle s'est étiolée ou achevée, une relation autre, peut-être plus vraie et plus merveilleuse, s'est installée.
Et quand cette femme, Ava, est morte, l'homme s'est aperçu qu'elle était la femme de sa vie.
Sur 100 pages, le récit court nerveusement. Avec une rage de vie, un mordant et une lucidité asssourdissante, le narrateur décrit minutieusement ce que fut cette relation et tout l'espoir qui lui est attaché.
Avec Parisis, les mots résonnent, les phrases s'amorcent comme autant de vérités, d'aveux. Il ya des passages magnifiques sur les années 80 (p.22), sur le couple (p.57). Les avancer détruirait la force et l'ambition de ce récit qui secoue, agite et dérange.
Il suffit parfois de quelques mots ainsi agencés pour justifier une éclaircie, l'embellie et la force de vie. C'est en cela que
Les aimants est une réussite.
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