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Critique de Domichel


Les romans de Jean-François Parot sont toujours très complets, très documentés et surtout très bien écrits. L'année du Volcan ne déroge pas à la règle. Basé sur des faits réels, historiques, tant des caprices météorologiques que des intrigues de cour, l'auteur nous emmène une fois de plus dans les secrets d'une enquête qui débute par une mort qui s'avère très vite être un homicide mal déguisé en accident. L'intérêt que porte la Reine Marie-Antoinette à cette affaire ne laisse pas de piquer notre curiosité et le déroulement des investigations menées par Nicolas le Floch sera à la mesure des enjeux politiques et financiers, et grâce à l'entregent du “Cavalier de Compiègne” les complots ourdis par de bien sinistres individus seront déjoués au terme du roman.
Nous retrouvons comme dans un feuilleton à succès les personnages qui nous sont chers, de Bourdeau à Secmagus en passant par Sartine et le Noir, sans oublier Samson, Noblecourt et toute sa maisonnée. Une mention spéciale à La Paulet nous régalant de ses proverbes détournés et en fugace apparition La Satin qui oeuvre toujours en secret à Londres. Nous croiserons à l'occasion Cagliostro en quête de proies crédules, les instigateurs d'une affaire rappelant celle du collier de la Reine, Pilastre de Rozier dans sa première ascension de montgolfière “habitée”, et de trop nombreux malandrins trafiquants de fausse-monnaie et de libelles assassins.
La mécanique est bien huilée, les protagonistes typés à la perfection et le vocabulaire est toujours l'occasion de découvertes littéraires pour les gourmands de mots.
Pourquoi pas cinq étoiles alors ? Eh bien parce que Jean-François Parot se régale tellement dans son écriture et ses expressions imagées du langage du XVIIIe, qu'il en oublie d'être plus concis et que chacun de ses romans - pour aussi excellents et agréables à lire soient-ils - est toujours un peu plus long que les précédents et qu'on en vient quelquefois à regretter l'écriture plus dense des toutes premières enquêtes du “Marquis de Ranreuil”. (cf. L'homme au Ventre de plomb ou Les Blancs-Manteaux). Mais que les lecteurs habitués ou futurs se rassurent, c'est encore un très bel ouvrage qui complète cette série historique et policière.
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