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Citations sur Monet : 'Un oeil... mais, bon Dieu, quel oeil !' (9)

En mai 1864, Bazille et Monet séjournent en Normandie : Rouen, Honfleur - ils fréquentent l'auberge Saint-Siméon - et Sainte-Adresse. Après le départ de Bazille, Monet reste à Honfleur, d'où il lui écrit son enthousiasme le 15 juillet : "Ici, mon cher, c'est adorable, et je découvre tous les jours des choses toujours plus belles. C'est à en devenir fou, tellement j'ai envie de tout faire. Je me propose des choses épatantes."
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"Monet ce n'est qu'un oeil...Mais bon Dieu, quel oeil!" , s'exclamait Cézanne-
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En 1874, "Impression, soleil levant" déchaîne la critique. Les impressionnistes, "ces malades de la rétine" bouleverseront pourtant la peinture. Touches et couleurs sont fragmentées pour traduire les vibrations de la lumière
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"Quelle terrible chose que la vie de fin".
Cet aveu fait à Geffroy le 7 février 1899, alors que viennent de mourir Sisley, Suzanne Hoschedé-Butler (La femme à l'ombrelle), Monet la renouvelle à plusieurs reprises dans ses lettres en voyant successivement disparaître tous ceux qui ont accompagné sa longue existence. (p. 126)
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Mon cher Zola,
Vous avez eu l’obligeance de l’envoyer L’œuvre. Je vous en suis très reconnaissant. J’ai toujours un grand plaisir à lire vos livres et celui-ci m’intéressait doublement, puisqu’il soulève les questions d’art pour lesquelles nous combattons depuis si longtemps. Je viens de le lire et je reste troublé, inquiet, je vous l’avoue.
Vous avez pris soin, avec intention, que pas un seul de vos personnages ne ressemble à l’un de nous, mais malgré cela j’ai peur que dans la presse et le public, nos ennemis ne prononcent les noms de Manet ou tout au moins les nôtres pour en faire des ratés, ce qui n’est pas dans votre esprit, je ne veux pas le croire.
Excusez-moi de vous dire cela. Ce n’est pas une critique, j’ai lu L’œuvre avec un très grand plaisir, retrouvant des souvenirs à chaque page. Vous savez du reste mon admiration fanatique pour votre talent. Non, mais je lutte depuis un assez long temps et j’ai les craintes qu’au moment d’arriver les ennemis ne se servent de votre livre pour nous assommer.

Monet à Zola, Giverny 5 avril 1886
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"Mes oeuvres appartiennent au public, et l'on peut dire ce que l'on voudra : j'ai fait ce que j'ai pu, mais me prêter à des questionnaires, je m'y refuse, n'y voyant aucun intérêt". (Monet à Geffroy, Giverny, 20 janvier 1920.- p. 154)
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L’an dernier, j’ai souvent suivi Claude Monet à la recherche d’impressions. Ce n’était plus un peintre, en vérité, mais un chasseur. Il allait, suivi d’enfants qui portaient ses toiles, cinq ou six toiles représentant le même sujet à des heures diverses et avec des effets différents. Il les prenait et les quittait tour à tour, suivant les changements du ciel. Et le peintre, en face du sujet, attendait, guettait, le soleil et les ombres, cueillait en quelques coups de pinceau le rayon qui tombe ou le nuage qui passe, et, dédaigneux du faux et du convenu, les posait sur sa toile avec rapidité. Je l’ai vu saisir ainsi une tombée étincelante de lumière sur la falaise blanche, et la fixer à une coulée de tons jaunes qui rendaient étrangement surprenant l’effet de cet insaisissable et aveuglant éblouissement. Une autre fois, il prit à pleines mains une averse abattue sur la mer et la jeta sur sa toile. Et c’était bien de la pluie qu’il avait peinte ainsi, rien que de la pluie voilant les vagues, les roches et le ciel à peine distincts sous ce déluge.

Maupassant, « La vie d’un paysagiste (Etretat, septembre 1886) »
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Mon cher Maître,
Tous mes vœux, Monet […], et merci d’avoir été du comité du Penseur, et de votre souscription […] Tout cela, ami, est si bon d’être ainsi de temps en temps auprès l’un de l’autre.
Votre admirateur.

Rodin à Monet 30 décembre 1904
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Je suis dans le ravissement, Giverny est un pays splendide pour moi, écrit Monet à Duret dès 1883. Lors de ses campagnes de peinture, au cours des années 1880, l'artiste ne cesse d'exprimer dans sa correspondance l'attachement croissant qu'il porte à ce village situé au confluent de l'Epte et de la Seine. Sept ans plus tard, certain de ne jamais retrouver une pareille installation ni un si beau pays, il acquiert la propriété de Giverny.
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