C’est pas parce qu’on part faire la guerre que le monde s’arrête de tourner, au contraire, il tourne plus vite.
Partir seul à l’aube lui permet de faire des bilans, de soupeser sa vie, d’évaluer les bonheurs possibles pour le temps restant. Ça lui permet aussi de savoir ce qui s’est passé, de comprendre ce qu’a été cette tranche d’existence, de mesurer la quantité de bonheur injectée dans la rainure de sa vie.