Et le désert disparaîtra

J'avoue que j'ai commencé ce livre avec un petit a priori. J'avais lu plusieurs chroniques qui lui reprochaient ses longueurs, sa lenteur, son manque d'action. Je l'ai donc ouvert sans grand enthousiasme, uniquement parce que je n'en avais pas d'autre qui allait dans la catégorie de mon challenge en cours.
Et finalement, une fois la première ligne lue, je n'ai plus pu le lâcher jusqu'à la dernière (et une nouvelle nuit blanche, une!)
Je n'ai pas trouvé qu'il y avait des longueurs, et s'il n'y a pas d'action violente on ne peut pas dire qu'il ne se passe rien.
J'ai adoré l'évolution de Samaa, qui au début refuse en bloc toute information contraire à la vie qu'elle connaît, qui juge durement l'ancienne qui essaie de faire prendre conscience aux hommes qu'en détruisant les arbres ils accentuent le déclin de leur Terre, et qui, petit à petit, prend conscience des réalités de la nature.
Même si l'histoire est une sorte de huis clos pour une grande partie, j'ai trouvé qu'il se passait une multitude de choses qui mises bout à bout ont contribué au changement d'état d'esprit de la jeune fille.
Marie Pavlenko fait passer un message écologique important, sans être moralisatrice et avec une note d'espoir non négligeable.