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Critique de keisha


Pour tout savoir (ou presque) sur les grizzlis, par un spécialiste qui les a observés de près (de bien trop près parfois). Pour des balades sauvages au coeur des parcs du Yellowstone(Wyoming) et Glacier (Montana).

Doug Peacock, né en 1942, est revenu traumatisé de la guerre du Vietnam (les passages où il en parle, surtout au début du livre, sont extrêmement frappants -je suis mal remise de l'exploration du tunnel Vietcong) et s'en est sorti à grand peine grâce à des séjours en pleine nature sauvage et à l'étude des grizzlis. Il a servi de modèle à Edward Abbey (un de ses amis) pour le personnage (fêlé) de Hayduke. Sans avoir autant joué de la clé à molette, disons qu'il a été parfois borderline, restant plutôt dans l'intention que l'action. Pour la cause de la nature et des grizzlis, hein!

Au cours de ses récits s'étendant sur les années 70 et 80 principalement, on apprend sans effort une mine de renseignements sur les fascinants grizzlis, magnifiques animaux ayant chacun leur personnalité. Peacock choisit de les observer directement sur le terrain (pas de collier émetteur), finissant par en connaître une bonne quantité, tout en respectant leur territoire et leur mode de vie. Savoir reculer et contourner est de toute façon plus prudent.

Il milite pour laisser les grizzlis tranquilles, sur de vastes territoires, sans routes, sentiers de randonnée et autres aménagements.

Que faire face à un grizzli? Où s'installer pour la nuit dans les zones fréquentées par ces animaux? Lisez ce livre pour le découvrir!

"Les grizzlis communiquent au moyen de leur taille, de leurs postures, de leur gueule, de leurs oreilles et de leurs yeux.Lorsqu'ils se dressent sur leurs pattes de derrière en balançant la tête, ils essaient simplement de mieux voir et de mieux sentir. Un grizzli qui souffle des whoosh est inquiet mais ne représente pas une menace pour l'homme. Par contre, s'il lance des woof tout en restant sur place, il peut être dangereux. Quand il ouvre et ferme ses mâchoires tout en bavant, il est temps de prendre la fuite. S'il baisse la tête vers l'une de ses pattes de devant tout en regardant sur le côté, il vous indique qu'il aimerait s'éloigner paisiblement si vous en faites autant. Si sa tête est tournée vers le côté, vous pouvez encore vous en aller. Si elle est basse, mais bien droite, et que ses oreilles sont rabattues vers l'arrière, il est sur le point de charger. Si, au dernier moment, ses yeux deviennent fixes et froids, vous êtes vraisemblablement dans un beau merdier.(...) C'est certainement l'ultime signal que vous recevrez avant de voir une masse de fourrure fondre sur vous."
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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