AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Flaubauski


Autant je suis toujours enchantée d'entrer dans l'univers romanesque de Daniel Pennac, autant – et après la lecture de Comme un roman, Chagrin d'école le confirme – je suis moins convaincue par ses écrits qui relatent notamment ses souvenirs d'élève ou d'enseignant. Certes, l'on entre dedans aussi facilement que dans ses romans, c'est toujours un brin décalé, dans l'autodérision, et l'on sent l'attachement qu'a l'auteur à ces années, mais je suis tout de même restée à côté de ce que je lisais. Étant moi-même prof de français, je me suis certes reconnue dans certaines situations, mais j'ai surtout eu la sensation d'un décalage entre le métier tel qu'il existait à l'époque de Daniel Pennac, et le métier tel qu'il est devenu depuis quelques années, à grands coups d'économies de plus en plus drastiques – de profs, de classes, d'AESH, etc. – et de gestion de plus en plus managériale et inhumaine des choses que l'on se prend à travers la face chaque nouveau jour qui passe.

Pour faire bref, je me suis sentie largement désabusée après avoir lu ces pages, même si, et heureusement, elles m'ont aussi permis de me rappeler comme il est bon de réussir, quand cela arrive, ne serait-ce que par instants, à raccrocher tout le monde au wagon de la littérature et de la grammaire, et ce en faisant fi de la situation de plus en plus chaotique de l'école française, quoi qu'on en dise. Chagrin d'école oui, complètement…
Lien : https://lartetletreblog.word..
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}