Ce livre est le point d'orgue (le feu d'artifice ?) de la saga Malaussène.
A savoir que
le cas Malaussène 1: Ils m'ont menti et
Terminus Malaussène forment une seule histoire, j'en veux pour preuve qu'il n'y a pas de naissance à la fin du premier.
Et donc, les neveux Malaussène ont enlevé Georges Lapietà (qui rappelle un certain
Bernard T.), homme d'affaires, ex-ministre, ex-détenu aussi, avec la complicité de son fils Tuc. Malheureusement, ils se font doubler par de vrais malfrats, menés par un certain Pépère, un méchant très très méchant. C'est la juge Talvern, alias Verdun, qui est chargée de l'enquête.
Je ne vous cache pas que certains liens se font vite. Toutefois, même en connaissant le coupable, on reste surpris par toutes les péripéties imaginées par l'auteur.
Au-delà du côté rocambolesque et gentiment foutraque de l'enquête, ce sont des problématiques très actuelles qui sont abordées : la corruption des élites, le trafic d'êtres humains, les paris truqués dans le foot, ...
Daniel Pennac en profite pour démontrer, par l'exemple, la supériorité de l'imagination et de la fantaisie sur la vérité vraie.
Si les personnages ont grandi ou vieilli, l'écriture de
Daniel Pennac, malicieuse et inventive, n'a pas pris une ride.
Tous les ingrédients (et tous les personnages) bien aimés de la saga se retrouvent dans ce dernier (?) opus, ce qui en fait une conclusion idéale. le bonheur !