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4,05

sur 1229 notes
Un livre découvert sur les réseaux sociaux, avec une jolie couverture qui a attiré mon regard.
L'histoire se passe en double temporalité, en 1790 avec l'histoire de Nella et de nos jours avec Caroline.
1791 : Nella est une apothicaire renommée et solitaire, mais sa vie ayant pris un tour particulier, elle a fait de son métier une vengeance personnelle. Elle est ainsi devenue la “bienfaitrice” de nombreuses femmes. Bien cachée à l'arrière d'une pièce sombre et secrète, elle concocte des poisons, indétectables à l'époque, pour sauver les femmes de l'emprise et la malveillance de certains hommes.
Jusqu'au jour où elle fera la connaissance d'une jeune fille, venue chercher une fiole pour sa maîtresse.
De nos jours, Caroline quitte les EU pour un voyage à Londres, qu'elle fera en célibataire suite à la découverte de l'infidélité de son époux. En bonne touriste, elle va participer à des fouilles sur la Tamise et tomber sur une simple fiole, mais assez ancienne. Sa curiosité va la pousser à mener une enquête pour découvrir l'origine et l'histoire de cette petite fiole.
L'histoire est un peu longue à se mettre en place, avec la présentation de ces quelques personnages, l'environnement et beaucoup de description (très bien écrite). Dès que l'intrigue arrive, on est vraiment pris dans le récit de ces femmes, que tout sépare, mais avec une histoire similaire et à une époque différente.
On apprend des choses intéressantes sur les poisons de l'époque et la médecine d'aujourd'hui qui en découle, et l'avancée des recherches.
Une très belle histoire de vengeance, mais aussi de pardon, de solitude et d'amitié, de quête de soi et de changement de vie.
Que ce soit dans le passé où le présent, on se remet en question sur notre destinée, sur ce que la vie nous apporte, et surtout la conséquence de nos décisions.
Un très beau livre que je recommande.
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Enfin je l'ai lu !!!

Depuis le temps qu'il est là, à attendre sagement sur la pile que je daigne lui accorder mon attention !!!

J'ai adoré !

La narration se partage entre trois femmes : Caroline, de nos jours, arrivée à Londres seule pour son voyage d'anniversaire de dix ans de mariage après avoir découvert que son mari, James, avait une liaison. Et, à la fin du XVIIIe siècle, Nella, apothicairesse reconvertie en empoisonneuse et Eliza, jeune personne de 12 ans entrée dans la vie de Nella suite à une commande de sa maîtresse.

Caroline rencontre un drôle de groupe à son arrivée : des gens qui fouillent la vase des bords de la Tamise pour y découvrir des vestiges historiques. Invitée par Alf, le chef de ces adeptes du "mudlarking" à se joindre à eux, Caroline va trouver une fiole gravée d'un ours. Intriguée, cette ancienne étudiante en histoire, sur les conseils d'Alf, va alors se rendre à la Bibliothèque, et démarrer une passionnante enquête qui va la transporter presque deux cents ans en arrière...

Nella de son côté, raconte son quotidien, et l'étrange visite qu'elle a reçue : une jeune fille de 12 ans, envoyée par sa maîtresse. Nella ne tarde pas à comprendre : le monsieur qu'il s'agit de faire disparaître a commencé à s'en prendre à l'enfant, et son épouse ne peut pas le supporter. Et Eliza aussi raconte son quotidien à partir du moment où elle a rencontré Nella.

D'habitude, Nella ne revoit jamais ses clientes. Mais la petite Eliza va revenir, et une étrange et belle relation va naître entre les deux femmes, bien que Nella y résiste tant qu'elle peut !

Si Eliza est revenue, c'est parce qu'elle a peur du fantôme de son maître, mort empoisonné de sa main. Nella la dirige alors vers une boutique ésotérique où Eliza trouvera un grimoire appelé à jouer un rôle crucial dans la vie des deux femmes, et, accessoirement, celui qui deviendra son mari.

J'ai adoré ce livre par le côté un peu atypique de l'histoire : une apothicairesse, trahie par l'homme de sa vie, décide d'aider les femmes - et uniquement les femmes - à se débarrasser des hommes qui leur pourrissent la vie : maris violents ou oncles violeurs, peu importe. Elle aide les femmes.

Eliza, pure, bien qu'elle ait assassiné son maître, est forcée de grandir et se révèle être une personne extraordinaire, une véritable héroïne !

Quant à Caroline, cette enquête sur ces meurtres en série et cette empoisonneuse va lui servir de passage initiatique pour reprendre sa vie et son destin en main.

Les personnages donc super bien faits, attachants et crédibles. Les changements de narratrice très bien fait également. Et les rebondissements parfaitement dosés !

Un pur régal !
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Et bien zut, je me réjouissais beaucoup de cette lecture, et je n'ai pas aimé ce livre. Je l'ai néanmoins lu jusqu'au bout, il est vrai que le premier tiers m'a plu, mais alors ensuite... je me suis ennuyée.

Je trouvais l'histoire très prometteuse : Londres, 1791, Nella l'apothicairesse fabrique des potions pour aider les femmes. Principalement, les aider à se débarrasser d'hommes qui les font souffrir. En parallèle de cette histoire, nous suivons celle – beaucoup moins passionnante – de Caroline, une américaine blessée par la tromperie de son mari, venue mettre de l'ordre dans ses idées à Londres. Caroline trouvera une fiole ayant appartenu à Nella, et c'est ainsi que le lien se fera entre les 2 histoires. Je trouvais l'idée excellente, et m'attendais à quelque chose de vraiment spécial, que je n'ai pas trouvé dans ce roman.

A mon sens, il s'agit plutôt d'un roman «feel good», du moins pour la partie concernant Caroline, qui montre qu'il est important de suivre ses rêves. J'ai trouvé ce roman assez moralisateur. Il y a le bien (Caroline) et le mal (son mari qui l'a trompée et incitée à renoncer à ses études). Il a le bien (toujours dire la vérité et ne rien cacher) et le mal (mentir ou trépasser une interdiction d'entrer dans une zone abandonnée de Londres...!). J'y ai trouvé trop d'incohérences, et pas assez de nuances. Mais dommage, car l'histoire de Nella et de sa jeune amie Eliza, aurait pu me plaire.
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Londres, 1791. Nella a hérité de la boutique d'apothicaire de sa mère, et vend des remèdes… Mais pas que ! Elle aide aussi les femmes en détresse à se débarrasser de leurs époux, père, frère, ou tout homme qui leur causerait du tort : c'est une empoisonneuse, qui ne déroge pas à deux règles essentielles, ne pas tuer une femme, inscrire le nom de celles qu'elle aide dans son registre, pour que l'on puisse se souvenir d'elles…
Elle reçoit un jour la visite d'Eliza Fanning, une fillette de douze ans, petite servante envoyée là par sa maîtresse. Elle perçoit chez elle une immense curiosité, la laisse pénétrer dans son antre, dans sa vie… Jusqu'à ce qu'un évènement malheureux les menace, toutes les deux…
Londres, de nos jours. Caroline Parcewell est une américaine en voyage anniversaire. C'est le 10ème depuis qu'elle est mariée. Mais elle est venue seule, ayant découvert que son mari la trompe… Par hasard, elle effectue des fouilles dans la Tamise, et découvre une mystérieuse fiole, qui l'emmène à enquêter sur une série de meurtres datant de 200 ans auparavant. Serait-elle, elle aussi, sur la piste de l'empoisonneuse ???
J'ai beaucoup aimé ce roman, à mi-chemin entre suspense, féminisme, situation historique, le tout saupoudré d'un soupçon de « magie ». La construction sur deux temporalités, si elle n'est pas originale, c'est vrai, apporte quelque chose en plus, à un roman historique classique. J'ai toutefois regretté un léger déséquilibre entre les deux intrigues qui se croisent. Plus passionnée par celle narrant les aventures de Nella et Eliza, que j'ai trouvée plus approfondie, plus engagée, quand celle de Caroline m'a paru insuffisamment exploitée, en tout cas pour certains éléments. Et de fait, je me suis réellement attachée aux personnages des femmes du XVIIIème siècle.
Une lecture enthousiasmante, c'est vrai, mais avec une petite réserve…
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J'avais été attirée par la couverture, j'ai été séduite par le résumé. J'ai commencé le roman avec avidité et, finalement, j'ai vite compris que j'avais surtout hâte de le terminer pour passer à autre-chose.
C'est sympathique, je l'entends bien, et je crois que j'aurais adoré ce livre si j'avais été ado ou jeune adulte.
J'ai trouvé l'histoire hyper prévisible, les personnages peu originaux, les situations ampoulées. Cela est vrai pour l'ensemble de l'ouvrage mais encore plus particulièrement dans les chapitres consacrés à Caroline...dans ce cas, les ficelles sont tellement grosses qu'elles tiennent plus des cordes d'arrimage. Les invraisemblances se succèdent à la vitesse d'un mitraillette (qui peut croire d'une échoppe du XVIIIe siècle peut miraculeusement survivre dans un quartier d'affaire de Londres et être découverte en deux temps trois mouvements par une jeune femme armée de son seul téléphone...).
De plus ce bouquin est présenté comme un ouvrage féministe...et bien, il ne faut plus grand chose pour avoir l'étiquette de féministe. Enfin, c'est dans l'air du temps, ça fait vendre.
Bref, refermé sans regrets et, sans doute, vite oublié.


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En 1791, Nella, une apothicaire londonienne décide d'aider les femmes à sa manière. Elle fournit, à celles qui en font la demande, du poison. À la seule condition, que cette mixture mortelle soit administrée à des hommes.
En parallèle, durant notre époque, on suit les aventures de Caroline, une américaine, qui voyage en solo à Londres.
Cette escapade aurait dû se faire avec son mari pour leurs dix ans de noce, avant qu'elle ne découvre qu'il lui était infidèle. La parenthèse anglaise de Caroline va prendre un tournant inattendu, au moment où elle va découvrir une fiole et remonter le cours de l'Histoire.

Dans ce roman j'ai beaucoup aimé la relation qui se crée entre Nella l'apothicaire et Eliza Fanning, une jeune fille curieuse qui est entrée dans son officine pour le compte de sa maîtresse de maison. Il est difficile pour Nella de laisser entrer cette fille dans sa vie alors même qu'elle en ressent le besoin.

De retour dans un Londres contemporain, Caroline à travers ses choix, incarne la résilience, mais aussi la découverte et l'amour de soi.
Paradoxalement c'est le personnage avec lequel j'ai le moins accroché. Certains de ses choix paraissent incohérents bien qu'ils soient nécessaires pour établir un lien avec les années 1790.

Le premier roman de Sarah Penner est très instructif sur l'usage de certaines plantes et a eu le mérite de me transporter dans une autre époque, une époque assez sombre pour la liberté des femmes. La double temporalité de l'intrigue m'a particulièrement plu, ce qui n'est pas toujours le cas.
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Soyons honnête, j'ai surtout été attiré par la couverture.
Bien que le roman soit agréable à lire, il n'y a rien de remarquable.
La double temporalité n'est pas mal faite, mais les personnages sans profondeur nuise à l'ensemble du récit.
Une lecture distrayante mais sans prétention.
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Un bon moment de lecture sans prétention avec ce premier roman de Sarah Penner, autrice américaine qui nous emporte dans le Londres de la fin du XVIIIème sur les traces d'une petite entreprise féminine d'élaboration de poisons. L'histoire se déroule en février 1791. Nella, apothicairesse prodigue aux femmes londoniennes qui en ont besoin autant de remèdes contre leurs maux que de poisons qu'elle concocte pour les soustraire aux griffes de leurs bourreaux qu'ils soient leur époux infidèle, un frère abusif ou un père autoritaire. Nella oeuvre pour le bien des femmes comme sa mère le faisait avant elle dans sa petite échoppe ayant pignon sur rue. Contrairement à sa mère qui ne faisait que soigner, Nella est une tueuse en série et tient registre de toutes ses décoctions mortelles et du compte pour qui elle les a soigneusement préparées. Deux événements vont bouleverser son quotidien bien rodé : la rencontre d'Eliza, douze ans, qui vient pour le compte de sa maîtresse chercher un moyen de faire cesser les attouchements abusifs du maître de maison, M Amwell sur sa personne et la commande de Lady Clarence qui demande à Nella un poison pour tuer non pas son mari mais sa rivale. Nella pour la première fois fait deux entorses à son code de conduite : elle partage ses secrets avec Eliza et accepte sous la contrainte de fabriquer pour la première fois un remède mortel à destination d'une femme. Ces événements du passé vont télescoper l'histoire de Caroline, jeune trentenaire américaine d'aujourd'hui en vacances à Londres qui trouve lors d'une séance de fouille sur les berges de la Tamise un petit flacon estampillé d'un ours tout droit sorti de la petite échoppe de notre apothicaire. La voilà bientôt sur les traces de cette empoisonneuse et de ses secrets qui vont lui permettre d'oublier ses problèmes conjugaux en se jetant avidement dans cette enquête historique. Certes, le récit est parfois un peu convenu et empreint de quelques lourdeurs mais dans l'ensemble, on y passe un bon moment à échafauder nous aussi des hypothèses sur le passé sulfureux de Nella et l'on progresse très rapidement dans le récit. Certes, ce n'est certainement pas le meilleur roman sur les empoisonneuses qui ont sévi au XVII° et XVIII° siècle mais un bon roman de vacances, qui remplit avec satisfaction son office !
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Lors de fouilles dans la Tamise, Caroline découvre une mystérieuse fiole portant un petit dessin d'ours enfouie dans la vase. Elle entame des recherches qui vont la mener bien plus loin qu'elle ne l'imaginait.

En 1791, Nella, une femme déjà usée par la vie, tient la petite boutique d'apothicaire héritée de sa mère. Celle-ci vendait des remèdes destinés à soulager les femmes, Nella a ajouté à son commerce une pratique un peu particulière : elle aide celles qui lui en font la demande à se débarrasser d'un homme devenu encombrant...

Gros coup de coeur pour ce roman qui fait la part belle aux femmes, repéré sur les réseaux sociaux. Il est très habilement construit : la narration alterne entre le Londres actuel et celui de 1791, et Sarah Penner a plus d'un tour dans son stylo pour enfumer le lecteur et le perdre dans les ruelles tortueuses du Londres du 18° siècle.
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J'ai choisi ce livre grâce à sa couverture : une jolie fiole ancienne avec sur l'étiquette « La petite boutique aux poisons ». Ça a attisé ma curiosité et je n'ai pas regretté ce choix. Caroline devait fêter son dixième anniversaire de mariage à Londres mais elle a découvert l'infidélité de son mari… Elle décide de partir seule et se retrouve par hasard à faire du « mudlarking », autrement dit elle fouille les eaux boueuses de la Tamise à la recherche de témoignages du passé jusqu'à ce qu'elle tombe sur une mystérieuse fiole avec un ours gravé sur le côté. Pour oublier ses soucis personnels, elle se lance à la recherche de l'histoire de cette fiole. En 1791, une certaine Nella tenait une boutique secrète dans laquelle elle fabriquait des poisons à destination des hommes… le choix de l'autrice d'alterner les chapitres entre l'époque actuelle et 1791 donne du rythme à la lecture. Tout comme Caroline le lecteur part sur les traces de Nella pour comprendre pourquoi cette femme a fait ce choix (alors que sa mère avait une boutique consacrée aux soins des femmes) et ce qui lui est arrivé. le mélange d'enquêtes, de références historiques fonctionne parfaitement. Il y a même un soupçon de magie et de feel good book puisque cette enquête va modifier la vie de Caroline.  
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