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Critique de Sachenka


Défense de tuer, le quatrième opus des aventures d'Armand Gamache. Au plus fort d'un été humide et tempestueux, l'inspecteur-chef profite de brèves vacances avec son épouse Reine-Marie au Manoir Bellechasse, dans les Cantons-de-l'Est. Cet hôtel luxueux accueille les membres de la famille Morrow, anciens propriétaires, pour le dévoilement d'une statue en l'honneur du patriarche décédé. Malheureusement, une des filles de cet illustre clan meurt dans des circonstances étranges rapidement transformées en meurtre. Déjà sur place, Gamache se met en branle. Même s'il ne peut s'empêcher d'aller faire un tour à son village préféré, Three Pines, l'essentiel du roman se déroule au manoir. Tellement qu'il prenait des airs de huis clos. Je suppose que c'est pour le mieux : il semblerait troublant s'il survenait tant de meurtres dans une bourgade à l'aspect bucolique, enchanteur.

Si les autres tomes de la série m'avaient relativement plu, constituant un moment de lecture agréable, je ne peux pas dire que j'en avais été renversé. Défense de tuer est le premier à s'élever d'un cran, selon moi, et c'est en partie dû à l'écriture de Louise Penny qui s'améliore. Cette dernière laisse planer le suspense pendant une bonne centaine de pages. le lecteur s'attend à un meurtre, pas de surprise de ce côté, mais il reste constamment sur le qui-vive avec des expressions comme «la journée sera mortelle» (p. 30). Aussi, pour la première fois, j'ai senti une ambiance avec cette chaleur écrasante, cette tempête accompagnée de tonnerre et d'éclairs. «Soudain, le silence fut rompu par les gémissement du vent qui soufflait de plus en plus fort à travers les arbres et faisait claquer bruyamment les feuilles comme des applaudissements hypocrite accueillant ce qui s'avançait.» (p. 123) On retrouve plusieurs autres passages du même genre. Il faut dire qu'un vieux manoir perdu au fond des bois s'y prête assez bien.

Je commençais à me lasser un peu des romans de Penny, pas de là à ne plus en lire mais peut-être à en espacer la lecture. Défense de tuer m'a convaincu de continuer sans tarder.
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