Soyez averti(e)s, si l'on parle de redoute et d'ouvrage fortifié c'est que la finesse et la légèreté ont déserté les lieux pour laisser place à un humour de caserne, bien lourd et bien gras. La contrepèterie c'est surtout cela, des histoires de fesses dissimulés au milieu des messes et autres gauloiseries. Nous sommes en 1934 et contrepets, antistrophes ou équivoques sont plus que jamais « l'art de décaler les sons que débite notre bouche » .
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Une « Redoute » est un petit ouvrage fortifié qu’il faut prendre d’assaut pour s’en rendre maître.
Nos contrepéteries ne sont-elles pas retranchées dans leur honnête et anodine rédaction ?
Une redoute est aussi un bal masqué. À vous, chers lecteurs, d’arracher les masques.
La préfète se réjouit de passer des Landes au Gard.
Le magasinier a touché un bon de cretonne.
Le tonnelier a une curieuse façon de défoncer les vieux fûts.
Il courait tant de buts divers, qu'il en perdait sa belle mine.