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C'est toujours avec intérêt que je lis un livre de Michèle Perret qui sait si bien transcender des événements de la vie quotidienne. Car il s'agit ici d'un texte purement autobiographique où la pudeur de la vie privée se mêle à l'émotion. Une histoire qui nous fait découvrir celle avec un grand H... cette décolonisation violente qui en a fait souffrir plus d'un... Des choses que l'on ne raconte pas dans les manuels scolaires, bien évidemment. On tape souvent sur "le colon", sur celui qui a "spolié" la terre de l'autre. Loin de moi l'idée de nier cette partie de l'Histoire. Mais on ne s'imagine pas non plus que ces deux peuples pouvaient bien s'entendre. Pourtant, j'ai beaucoup de personnes autour de moi qui me relatent de très bons souvenirs. Mais on connaît aussi le prisme de cette mémoire qui a le don de tout enjoliver... Et que dire des français nés là-bas et arrachés à ce pays de manière brutale ?

Michèle Perret répond à cette question en nous faisant part du vécu de sa famille et de sa propre expérience lorsqu'elle est retournée dans ce pays dans lequel elle n'avait pas remis les pieds depuis des années. Entre émotions, joies et déceptions, le coeur balance !

J'ai vraiment apprécié ce livre et cette façon de se livrer, très sincère. Et ce titre, d'une beauté... majestueuse ! Alors si vous voulez en savoir plus, vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Oh! Que j'ai aimé ce carnet de voyage en Algérie, qui décrit tout à tour l'époque coloniale et l'époque contemporaine... L'enfance de l'auteure dans une ferme et la réalité de la vie dans l'Algérie d'aujourd'hui.
Un livre à la fois autobiographique mais aussi historique; qui permet de comprendre une période de l'histoire et même d'en tirer des leçons pratiques, pour peu que l'on ait des envies d'expatriations!
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De beaux souvenirs confiés avec générosité,
Des détails lointains, occultés , qui resurgissent au gré de ces pages ensoleillées,
D'autres réminiscences douloureuses, difficiles à oublier,
Des mots-vérité assumés,
Nostalgie , bien sûr, partagée.
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Nul besoin d’écrire 800 pages pour communiquer une foule d’émotions...

J’avais beaucoup aimé le roman « Terre du vent, une ferme en Algérie » – à peine autobiographique – qui contait les découvertes de la petite Choune sur l’exploitation de son père, dans les dernières années d’une colonisation que certains croyaient heureuse.

Ce texte-ci, ramassé, dense, sincère, est le témoignage poignant du retour, plus de soixante années plus tard, de l’auteur sur cette terre d'enfance éclatante, de vent et de lumière : l’Algérie. Un regard de tendresse sur un pays de promesses non tenues, encore largement à construire …

La redécouverte du domaine des premières années, laissé à l’abandon, lacéré, défiguré mais dont l’atmosphère particulière, l’odeur, le bruit du vent dans les arbres encore dressés, demeure … « décrépitude et splendeurs ». Le livre est un hymne à l’hospitalité millénaire des Algériens.

Le pèlerinage commence avec la redécouverte d’Oran, capitale de l’ouest, trépidante, gaie, malgré la crise économique qui touche particulièrement les jeunes désœuvrés, malgré les stigmates d’un passé qui, décidément, ne passe pas comme le rappelle justement la citation de William Faulkner en exergue : « The past is never dead. It’s not even past. »

Les souvenirs remontent à la surface et éclatent comme des bulles, dit joliment l’auteure : « Des souvenirs qu’on avait jamais convoqués et qui vous sautent au cœur. »

Malgré la violence de tous bords qui a saisi ce pays béni de la nature, pendant la guerre d’indépendance puis la décennie noire, malgré la façon cruelle dont les colons – les plus modestes comme ceux qui possédaient des centaines d’hectares – furent contraints au départ sans un regard en arrière, cette chronique d’un retour tardif et désintéressé au paradis perdu de l’enfance porte en elle la joie de vivre, l’espoir d’une renaissance, la passion d’un paysage, d’un peuple, le souvenir vivant de parents exceptionnels.

Georges Perret, le grand patron de la ferme Saint-Jean, avait seulement deux ans de plus de mon père lui aussi vénéré. La maison de mon enfance aussi a été vendue, elle est toujours debout. Si elle est toujours campée en France, jamais je ne la reverrai. C’est sans doute pourquoi j’ai apprécié ce livre : bienveillance, lucidité, puissantes évocations, style impeccable … quelques heures de lecture émouvante. Un pur plaisir.

A mettre en parallèle : "L'art de perdre" d'Alice Zeniter" ...
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« Ce que je voulais montrer, c'est que j'ai ressenti la persistance très forte d'un passé dans un présent qui feint de l'avoir renié ». Michèle Perret ramène de son récent séjour sur les lieux de son enfance, Sfisef/Mercier-Lacombe, en Algérie, un récit attachant, d'une sincérité bouleversante (Editions du Chèvre-feuille étoilée, 2016 ). Une composition aérée qui subtilement accompagne des émotions allant crescendo vers un dernier chapitre, l'adieu accompagné d'un murmure aimant et poignant : « Alors, pendant que le soleil se couchait, dans le plus beau domaine du monde, sur la plus belle terre du monde, mon coeur s'est serré en pensant à lui, mon père, qui avait si pleinement, si naïvement aussi, aimé cette ferme et qui l'avait perdue ». Michèle Perret est allée rejoindre ses amis en Algérie, à coeur ouvert, le regard curieux et amical. Elle rencontre un pays jeune, à la population ardente, aux ailes qui ne demandent qu'à se déployer : « La population semble développer un incroyable appétit de bonheur. » Elle doit en convenir, « l'Algérie ne ressemble ni à mes souvenirs, ni à l'image que nous en avons en France. Pays en plein essor, dynamique. Immeubles en restauration un peu partout…» Il y a le retour joyeux à Oran, même si tout a changé au point de ne plus retrouver les repères anciens. Des émotions d'autant plus déconcertantes qu'elles sont inattendues. Michèle Perret, de par ses positions politiques et humanistes, se pensait indemne. « … et il suffit qu'il m'en parle pour que je le revoie – dans ce retour vers un si lointain passé, l'étonnant est de sentir sans cesse des souvenirs perdus remonter en surface et éclater comme des bulles. Des souvenirs minuscules, qu'on n'avait jamais convoqués et qui vous sautent au coeur. » L'auteur avance, les yeux recouverts de buée - , et avec elle nous arrivons là où les arbres ne nous oublient pas. « Ils meurent, » Comme nous.
Lien : http://www.maia-alonso.com
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(je ne retrouve pas mon message) C'est le récit d'un voyage plein d'émotions que nous propose Michèle PERRET qui excelle dans son dernier ouvrage. Un retour vers son passé, vers "la ferme perdue de son père" écrit-elle, un voyage récent (mai 2015) à Oran puis dans son village natal Mercier-Lacombe/Sfifes En Algérie où tant et tant de gens ont souffert et souffrent encore de l'absurdité d'une guerre ô combien dévastatrice.
Ses pages sont emplies d'émotions, de tendresse, d'amitié envers l'Algérie d'aujourd'hui. On sent l'Auteure profondément émue par sa visite. Son père est là. Sa mère est là. En lisant, je l'ai imaginée entourée de leurs ombres protectrices. Ces fantômes bienfaisants ne seront jamais bien loin si un jour elle a besoin d'eux, Michèle PERRET a conforté ces liens qui lui tiennent à coeur. J'ai adoré ce livre. le lecteur a voyagé dans le passé ? mais il est plongé dans la réalité de l'Algérie d'aujourd'hui qu'elle aime énormément, ce livre nous faire partager cet amour. Il est magnifique. C'est une grande et belle écriture. de plus, il est beau et bien présenté. Vraiment un beau livre à lire.
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Michèle Perret nous livre ici son carnet de voyage en Algérie, retour tardif au pays perdu de son enfance. D'une rive de la Méditerranée à l'autre, d'une époque à l'autre, de celle de l'Algérie française de jadis à celle de l'Algérie indépendante d'aujourd'hui, elle évoque au fil du voyage ses découvertes et redécouvertes, avec émotion et sensibilité lorsqu'il s'agit des reliques du passé et une bienveillante curiosité pour les transformations du présent. J'ai peu connu ce monde disparu, quelques semaines de vacances étant enfant, par ci par là, mais j'y reconnais les souvenirs de ma famille maternelle, dont les voix sont aujourd'hui presque toutes éteintes, et leur amour pour cette terre qu'ils avaient dû quitter. Je connais encore moins l'Algérie d'aujourd'hui où l'auteure a été si chaleureusement accueillie par ses amis, mais cette évocation lucide et apaisée, parfois émouvante, toujours juste, est de celles que je voudrais faire lire à mes enfants...
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Un livre qui raconte le retour d'une femme au cours d'un voyage dans son Algérie natale. Retour aux sources, retour dans la ferme de son enfance, rencontres avec ceux qui sont restés…
Et qu'est ce qu'on s'emmerde !
Pardonnez moi mon langage, mais je le redis : qu'est ce qu'on s'emmerde !!
Le livre est creux, vide, des phrases lourdes, un style pseudo littéraire chiant qui ne dégage aucune émotion, aucune empathie pour elle, ou pour l'histoire. Ça parle pour ne rien dire, ça s'exclame devant un bouquet de fleurs, ou devant une maison retrouvée mais le lecteur s'ennuie profondément, il ne se passe rien et les descriptions et pensées sont vite lassantes.
Je suis en colère !
Un livre inutile, chiant, insignifiant.
Faut dire aussi, je viens de finir deux excellents livres, j'ai dévoré même, la carte et le territoire, qu'on ne présente plus et la septième fonction du langage de Binet.
Putain !!
Lire deux excellents livres et lire ensuite ce torchon, quelle transition ! quelle chute lamentable ! pardon pour ma colère mais comprenez moi aussi : regardez le titre : les arbres ne nous oublient pas.
« Puisque vous les arbres, vous ne nous oubliez pas, alors pour vous remercier, je vous abats et vous transforme en pâte de papier avec laquelle je tisse un livre tout pourri, ne me dites pas merci, ça me fait plaisir ! »
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Ce livre est un poignant témoignage du retour de Michèle Perret au pays natal. Ses souvenirs remontent à la surface ‘' éclatent comme des bulles. Des souvenirs qu'on n'avait jamais convoqués et qui vous sautent au coeur ‘'.
Et arrive le moment où Michèle redécouvre la ferme de son père, ‘' une ferme belle, prodigieusement belle dans sa déchéance, attendrissante ‘'. Michèle n'était pas seule avec ses souvenirs, elle était accompagnée des ombres du passé, celle de sa maman flottait heureuse de son retour. Michèle peut repartir apaisée. Ce jeune agriculteur qui conserve précieusement des reliques du temps d'avant sera pour elle son successeur dans l'amour de cette ferme. Et un jour (que je souhaite le plus tard possible) Michèle protégera sa jolie petite fille brune comme Majda l'a protégée enfant, car la vie est un éternel retour.
Dans ce livre Michèle pose un regard plein de tendresse et d'amour pour l'Algérie d'hier et celle d'aujourd'hui.
Un très beau livre.
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"On est de son enfance comme on est d'un pays"Antoine de Saint Exupéry
Je remercie Masse Critique de m'avoir permis de découvrir ce livre et une maison d'édition avec une belle appelation:Chèvre-feuille étoilée.
C'est un récit intimiste,touchant,émouvant,poétique et simplement écrit où se superpose le passé et le présent,l'Algérie coloniale et l'Algérie contemporaine.Michèle Perret se pensait trop moderne,trop tournée vers l'avenir pour être un jour gagnée par la nostalgie,et pourtant...Avec elle et ses amis,nous nous promenons dans Oran,Sidi Bel-Abbès et leurs environs pour finir par la découverte de la propriété familiale"Saint-Jean du Moulin"fondée par son arrière grand-père,que son grand-père et son père ont continué à mettre en valeur et qu'ils ont profondément aimé.Dans cette propriété laissée en grande partie à l'abandon,l'auteure nous emmène à la rencontre des nouveaux propriétaires,de ses souvenirs et de ses fantômes...Dans ce récit comme elle le dit,elle absorbe de tous ses sens et compare...et elle nous restitue toute son émotion."Alors,pendant que le soleil se couchait sur le plus beau domaine du monde,sur la plus belle terre du monde,mon coeur s'est serré..."et le mien aussi.
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