Les femmes n’ont pas seulement été des victimes ou dominées: elles ont aimé, elles ont désiré, elle ont travaillé, elles ont agi. p. 42
L’histoire a été écrite par des hommes, avec un regard masculin occultant les femmes, entraînant silence et oubli. p.32
L’histoire ne peut prétendre au statut de science, elle reste un art, mais avec une exigence de vérité. p. 27
Chacun d’entre nous est situé: dans un temps, un milieu, une génération. On parle toujours de quelque part. p. 27
(…) celui qui écrit l’histoire est aussi le produit de son temps. p. 27
L’histoire est un instrument de compréhension, de recherche d’une vérité, c’est un exercice ambitieux et exigeant. Elle donne les instruments pour critiquer, et aussi pour penser contre soi-même.
Pourtant, le peuple n’a pas toujours raison , et les femmes non plus. Le fait d’être victime ou dominé n’autorise pas tout. P. 25
Être tolérant, ce n'est pas tout admettre, tout mettre sur un même pied c'est commencer par écouter, tenter de comprendre avant de récuser un argument.
On oublie toujours que les femmes ont une histoire longue, parce qu'on ne la raconte pas.
On peut prendre ses distances par rapport à la cancel culture dans la mesure où le geste de l'effacement, en tout cas pour moi, historienne, n'est pas un geste utile, il peut même être dangereux. Il faut prendre en compte ce qui a existé, l'étudier, éventuellement le critiquer.