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EAN : 9782253247623
216 pages
Le Livre de Poche (07/02/2024)
4.29/5   116 notes
Résumé :
On ne naît pas féministe, alors comment le devient-on ?
Précurseure de l’histoire des femmes, Michelle Perrot, 94 ans, livre ici un magnifique texte à la fois intime et théorique, livre d’histoire et autobiographie. Celle à qui son père conseillait de ne pas se mettre trop tôt un homme sur le dos, qui se rappelle avoir toujours voulu être comme les autres, abolir les différences avec les hommes, aborde son cheminement, de l’engagement chrétien au féminisme ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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"On ne naît pas féministe, alors comment le devient-on ?
Et comment les vagues féministes se sont-elles succédées ?"
Dans cet ouvrage, Michelle Perrot, historienne et féministe, a travaillé avec Eduardo Castillo, journaliste et écrivain, afin de se pencher sur l'histoire de la femme et du féminisme durant un siècle de luttes et de bouleversements jusqu'à aujourd'hui.

Il s'agit d'un guide dans lequel il est question de soumission, de religion, de mariage, de maternité, de violences, de précarité et de liberté.
"Nous avons conçu cet ouvrage comme une brève histoire des femmes et du féminisme, conjuguée à tous les temps. C'était la meilleure façon de rendre comte des faits, des figures féminines connues et méconnues, et des combats féministes qui ont contribué à faire avancer la cause des femmes. Nous avons voulu passer en revue l'évolution des rapports entre les hommes et les femmes, les permanences et les ruptures et, à travers le temps, la prise de conscience par les femmes de l'importance de leur histoire. Cette prise de conscience a compté, elle compte et comptera de plus en plus pour les nouvelles générations."
Les auteurs retracent le chemin des féministes, des années 1970 aux années 2020, à travers les contextes sociaux, politiques et historiques. le texte commence par un bref essai sur l'histoire des femmes, la forte influence du patriarcat jusqu'à la question de l'indépendance en passant par celles de l'égalité, de la liberté, du libre choix, de la maîtrise du corps et du consentement.

Ces dernières années sont fortement marquées par le désir de changement en matière de maternité, de contraception, d'avortement, d'homosexualité et de notion de genre.

On parle de toutes ces femmes ayant oeuvré pour faire changer les mentalités. Elles sont écrivaines, journalistes, politiciennes, avocates, révolutionnaires. Il y a les pionnières comme Marguerite Thibert, Edith Thomas, mais aussi Gisèle Halimi, Simone Veil ou Simone de Beauvoir. Olympe de Gouges et sa déclaration des droits de la femme est également citée.

Les femmes ont voulu se faire entendre, que ce soit par la parole ou l'écriture, par le biais des débats, des revendications jusqu'au phénomène mondial #metoo lancé aux Etats-Unis en 2006.

Le texte balaie divers sujets en lien avec le féminisme mais ce n'est pas lourd, ni difficile à lire. C'est très bien écrit et structuré. J'ai aimé toutes les références littéraires et l'importante bibliographie proposées en fin d'ouvrage pour permettre de creuser la thématique.

Un ouvrage à lire, à faire lire, à transmettre.
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Michelle Perrot, c'est pour moi, avant tout, l'une des historiennes à l'origine de l'Histoire des femmes en Occident, qui a été une mine, une bible même, pour me permettre de découvrir et comprendre pleinement la condition féminine du XIXème siècle, alors que je réalisais mon mémoire de maîtrise sur les figures féminines de la littérature vampirique.

Et c'est, de fait, une grande historienne qui, à travers un entretien avec Eduardo Castillo, un de ses anciens élèves, nous conte d'abord son parcours universitaire, qui l'a mené de manière assez inattendue tout d'abord dans cette voie de l'histoire des femmes, avant de nous évoquer, entre passé plus ou moins proche et présent, les féminismes, ce qu'ils sont, ce qu'ils ont été, ce qu'ils pourront/pourraient être.

Car oui, il y a des féminismes, et l'historienne nous le montre, bien que brièvement, avec beaucoup de sagesse, et avec la distance nécessaire de son regard historique qui a vécu, tout autant qu'étudié, ceux-ci tout au long de sa carrière et de sa vie. Féminismes qui se doivent d'être complémentaires plutôt que sectaires, et qui se doivent de prendre en compte tous les paramètres de la condition féminine, sociaux, raciaux..., en une intersectionnalité qui lui semble nécessaire.

Des avancées fondamentales - droit de vote, à l'avortement, au divorce... - dans un certain nombre de pays, aux violents reculs de ces dernières années dans un certain nombre d'autres - parfois ce sont aussi les mêmes, ex Roe vs Wade aux Etats-Unis, à l'augmentation des féminicides, le temps des féminismes est loin, en effet, d'être révolu.

Je remercie les éditions Grasset et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce passionnant ouvrage.
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« Ce livre traduit le questionnement d'un homme résolument féministe, qu'interroge l'évolution, voire la révolution, des rapports entre les sexes dans la société contemporaine.
[…]
Nous avons conçu cet ouvrage comme une brève histoire des femmes et du féminisme, conjuguée à tous les temps. C'était la meilleure façon de rendre compte des faits, des figures féminines connues et méconnues, et des combats féministes qui ont contribué à faire avancer la cause des femmes. Nous avons voulu passer en revue l'évolution des rapports entre les hommes et les femmes, les permanences et les ruptures et, à travers le temps, la prise de conscience par les femmes de l'importance de leur histoire. Cette prise de conscience a compté, elle compte et comptera de plus en plus pour les nouvelles générations. »

Le temps des féminismes, Michelle Perrot avec Eduardo Castillo @editionsgrasset

Brillant et instructif 🌟

Ce livre est d'une richesse incroyable! J'ai eu envie de marquer chaque page, de noter les références, les réflexions, des extraits en citation… J'en ai aimé l'approche et la construction, le regard posé de l'historienne qui interroge l'Histoire et la rapporte de manière neutre et ouverte…

« Je suis historienne, et féministe. La nuance est très importante : je ne suis pas une historienne féministe, je ne sers pas de cause, même si le féminisme a joué un très grand rôle dans ma vie. »

Se voir raconter l'histoire du féminisme est passionnant et enrichissant… il y a tant de choses à dire, tant de passages que j'ai envie de vous partager… comment choisir?

« 68, le Mouvement de libération des femmes et l'effervescence des années 1970 furent les véritables déclencheurs... On ne naît pas féministe, on le devient.
Je revendique le féminisme comme mouvement historique et mouvement de pensée toujours actuel, qui conteste la domination masculine, cherche à établir l'égalité entre les sexes et la liberté des femmes. Il reprend la vieille devise révolutionnaire, en remplaçant parfois « fraternité » par « sororité », et produit une pensée riche et féconde grâce à ses nombreuses théoriciennes. »

Riche et fécond, c'est ce que l'on peut dire aussi de ce livre!

La question est abordée sous tous les angles: l'Histoire, la société, la famille, l'éducation, le monde du travail, la culture, la religion, les traditions, les origines…

« Va-t-on demander aux femmes du Maghreb ou d'Afrique sub-saharienne d'enlever leur voile? Est-ce vraiment une affaire que d'avoir un bout de tissu sur la tête? Il y a une tension entre la réprobation universelle du voile comme signe de domination masculine et la compréhension culturelle de nos soeurs musulmanes qui se présentent à nous avec leur manière de s'habiller.
Il n'est pas surprenant que, sur ce point, les féministes se divisent. »

Toujours un regard qui se pose, qui analyse sans prendre cause, et qui transmet de manière réfléchie, qui suscite aussi notre réflexion, notre ouverture d'esprit…

« Il est normal qu'une femme issue de l'immigration ait un autre regard sur la différence des sexes et le féminisme. Elle a une autre histoire. La démarche des féministes des années 1970 était simple, voire simpliste. Les femmes étaient invisibles, il fallait écrire leur histoire, mais nous l'avons fait d'abord dans une perspective occidentale. Pouvions-nous faire autrement? »

La réflexion s'étoffe et se construit jusqu'à être enjeu de société, pour toutes et tous!

« le féminisme est un allié de la démocratie, il la défend, la promeut, la conforte, la complète. Il est aussi une force de proposition pour une autre vie et pour un autre monde, qu'il ne renonce pas à changer. Pensée, il défait les pièges des discours, démonte les stéréotypes, s'interroge sur les silences et les frontières, dissipe les ombres, s'attaque aux fondements d'un système marqué par la constance et l'étendue de la domination masculine. Il a des ancêtres, pour un certain nombre masculins, et, plus récemment, ses théoriciennes. »
Un livre à mettre entre toutes les mains, une oeuvre qui s'adresse à toutes et tous, un message à transmettre largement, sans frontières ni limites!

« Pour Condorcet, homme des Lumières résolument féministe, l'égalité des sexes est normale.
À l'argument toujours mis en avant selon lequel les femmes sont souvent malades ou empêchées par les grossesses, il répond que les hommes aussi sont malades, et même plus souvent que leurs épouses... On pourrait citer d'autres hommes féministes importants aux xix° et xx siècles, de Stuart Mill à Léon Richer, en passant par Victor Hugo, Jean Jaurès ou Léon Blum. »

Un livre passionnant et puissant, un livre qui fera date! 🔥

« Faire l'histoire des femmes, c'est montrer leur présence, leur dépendance, ce qu'elles ont accompli, ce qu'elles ont refusé... Mais on ne peut pas séparer cela d'une analyse globale. Dans chaque époque, il s'agit de voir la place respective des hommes et des femmes le rôle des uns et des autres, leur pouvoir, leurs métiers, et ce qui les sépare, les différencie ou les réunit dans tous les domaines : le savoir, le pouvoir, la sensibilité, la création. C'est la différence qu'il est intéressant d'analyser. Elle éclaire aussi bien l'histoire des hommes que l'histoire des femmes. »

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Grâce à une conversation avec l'un de ses anciens étudiants d'origine chilienne Eduardo Castillo, l'historienne Michelle Perrot, grande figure de l'université française, nous livre une autobiographie intellectuelle passionnante et stimulante.
Le texte est fluide et balaye magistralement 60 ans de réflexion et de lectures à travers le spectre du féminisme. Un thème très actuel que Michelle Perrot a introduit dans la pratique de sa discipline, puis longuement sillonné.

Ce livre se lit avec plaisir et facilité (je m'attendais à une forme dialoguée, il n'en est rien). Il est précieux car il nous livre à la fois le témoignage d'une pionnière et d'une militante, mais aussi la réflexion profonde d'une intellectuelle rompue à prendre en compte la complexité des choses.
Le propos aborde avec beaucoup de hauteur l'histoire du mouvement féministe et de ses théories, dans leur contexte, avec leurs limites, mais aussi les visages contemporains du féminisme : wokisme, intersectionnalité...

Très synthétique, cet ouvrage apporte une somme de définitions et de multiples pistes de lectures et de réflexions. Il comporte également un aspect autobiographique : au fil des pages on partage les émotions intellectuelles et les convictions d'une femme qui arrive au seuil d'un siècle de vie (elle a 94 ans).
Michelle Perrot, avec humilité et générosité, partage avec son lecteur son expérience, ses réflexions, ses questionnements parfois.

On ressort de cette lecture éclairé par son insatiable curiosité, par son discernement, construit par son exigence intellectuelle, mais aussi par son souci de la vérité et de la justice et par une réelle empathie. Lumineux...
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Essai-entretien très intéressant sur l'histoire du féminisme. Notre autrice n'est pas historienne féministe, elle est historienne (surtout) ET féministe. Tentant de répondre à cette question un brin provocatrice : les femmes ont-elles une histoire ? Sur la totalité des Grands Hommes, des peintres, des écrivains, des scientifiques, etc. et dans nombre de métiers, les femmes n'étaient pas bien nombreuses faut l'avouer ; les femmes ayant fait bouger les lignes sont d'ailleurs quasiment méconnues. Bouger contre cette sacro-sainte distinction : le public aux hommes, le privé aux femmes (sous contrôle) - une femme publique étant une... prostituée (prétendument consentante !). Ça change depuis quelques décennies (en Occident), par exemple, au grand dam de certains, de nombreux métiers se sont féminisés. Au grand dam de certains toujours, Miss France a même désormais une coupe à la "garçonne" (o' scandale !). Cette Miss, Eve Gilles, est aussi belle que notre pays compte d'abrutis, c'est dire ! Quand on pense, qu'encore cette année, ce type d'émission est regardée par plus de 7 millions de gens... le patriarcat a la dent dure, mais je m'égare ! Cet essai est à lire disais-je, de nombreux sujets sont traités,et les faits de société nous fait le recommander d'autant plus.
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critiques presse (4)
Telerama
22 février 2024
De sa concision émergent en effet une humilité, un sens de la mesure et une forme de gratitude qu’il fait bon lire, à l’heure où tant de discours péremptoires se contentent d’asséner au lieu de chercher à comprendre.
Lire la critique sur le site : Telerama
OuestFrance
02 janvier 2024
L’histoire du mouvement féministe se déroule dans cet essai à la fois intime et profondément universel.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LaPresse
11 avril 2023
Ce livre, qu’on pourrait qualifier d’autobiographie intellectuelle, a parfois des allures de cours magistral. Il constitue une super introduction pour ceux et celles qui s’intéressent à l’histoire des femmes occidentales blanches, d’un point de vue très franco-français.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
27 février 2023
Avec "Le Temps des féminismes", la pionnière des études sur la condition des femmes livre un court essai lumineux, loin de tout dogmatisme. A faire passer entre toutes les mains.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
On le voit très bien dans le droit de vote : pour Sieyès, les femmes sont des citoyennes passives, qui ont droit à la protection de leur personne et de leurs biens mais ne votent pas. Elles n’ont aucun accès à la décision politique. Néanmoins, son discours n’est pas sans nuance puisqu’il précise : « du moins dans l’état actuel », comme si les femmes n’étaient pas encore capables à ce moment-là d’être citoyennes et de participer à la vie publique, mais pourraient l’être un jour. -- Cette distinction a été immédiatement récusée par les femmes, en particulier par Olympe de Gouges, la première à avoir eu conscience que cet universalisme proclamé était un piège. Elle objecte que si les femmes ont le droit de monter à l’échafaud, elles ont aussi le droit de monter à la tribune, à la fois lieu matériel et symbolique. Publiée en 179 1, en fait très peu diffusée (elle l’affichait elle-même sur les lieux accessibles), sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est d’une grande clarté, et on pourrait toujours la revendiquer aujourd’hui. En voici deux extraits.
Article VI : « La Loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les Citoyennes et Citoyens doivent concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous : toutes les Citoyennes et tous les Citoyens, étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. »
Article XVI : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution : la Constitution est nulle, si la majorité des individus qui composent la Nation n’a pas coopéré à sa rédaction. »
En matière de liberté d’expression, il n’y a pas tant d’événements véritablement créateurs dans l’histoire. La Révolution en est un, assurément. La déclaration d’Olympe de Gouges aussi. 142
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Lorsqu'en 1967 la contraception a été légalisée, des hommes se sont demandé ce qui allait se passer avec la sexualité féminine. Le député à l'origine de la loi, Lucien Neuwirth s'est vu accusé de transformer la France en bordel... Page 119
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« Refuser les mots « décolonial », « woke », « cancel culture », « intersectionnalité », dénoncer d’emblée leur caractère pervers, c’est refuser le débat, refuser qu’il ait lieu, refuser les mots pour disqualifier la discussion elle-même. Ce n’est ni une attitude historique, ni une attitude scientifique. Je ne suis pas totalement à l’aise avec ce vocabulaire qui n’est pas celui de ma génération mais j’ai envie d’en savoir plus sur ces concepts. Il faut les prendre au sérieux, les étudier historiquement, voir comment un mot est né, pourquoi, et quels sont les emplois successifs qui en sont faits. » P167-168
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[...] il me semblait primordial de voir les différences, de les faire entendre. Il fallait qu'elles puissent s'exprimer. Comme une forme de libération. Je le pense toujours, plus consciente évidemment des crispations identitaires, qui détruisent I'universel et l'empêchent d'exister.
Différence ne veut pas dire identité. On peut être différent sans pour autant se draper dans une identité. II ne faut pas perdre le cap de l'universel, c'est la seule voie qui permette de réaliser l'égalité. Les différences sont une richesse mais peuvent devenir, à certains moments, des môles d'affirmation d'identités qui se combattent. À l'inverse le métissage est une très bonne chose
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On commençait à s'interroger sur les silences de I'histoire et l'on se demandait pourquoi ils avaient concerné avant tout les femmes. A travers ses travaux, Michelle Perrot nous rappelait que les femmes ont toujours été présentes dans l'histoire, et que le mot histoire revêt deux sens : ce qui s'est passé et le récit que l'on fait de ce qui s'est passé. De ce récit, les femmes étaient souvent absentes. Il fallait donc combler ces lacunes et faire émerger une autre manière de faire de I'histoire, un autre récit incluant des femmes actrices du devenir commun de la société. Les femmes ont toujours existé, elles ont toujours été présentes partout, mais on avait omis de signaler l'importance de leurs contributions et de leur participation aux progrès et au devenir de l'humanité.
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Vidéo de Michelle Perrot
Michelle Perrot vous présente son ouvrage " le temps des féminismes" aux éditions Grasset. Entretien avec Pierre Coutelle.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2673464/michelle-perrot-le-temps-des-feminismes
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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