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Critique de cmpf



J'ai retrouvé avec plaisir William Monk et son épouse Hester. Même si William a sa propre enquête qui lui coûtera des chagrins, l'accent est plus sur Hester. Cette fois Anne Perry s'intéresse à un sujet sur lequel il n'est pas si facile de prendre position.
Hester délaisse un peu momentanément sa clinique pour remplacer une amie dans un service dirigé par le docteur Magnus Rand secondé par son frère chimiste Hamilton. Tous les deux cherchent un moyen de guérir la leucémie. Cela semble passer par les transfusions sanguines qui sont expérimentées depuis longtemps mais qui entraînent parfois la mort douloureuse du patient sans que l'on comprenne pourquoi (l'existence des groupes sanguins ne sera trouvée qu'en 1900). Hester découvre ainsi par hasard une pièce dans laquelle des enfants sont retenus à des fins de prélèvement de leur sang. le docteur Rand lui demande d'ailleurs de s'occuper d'un riche vieil homme atteint de leucémie. Hester n'apprécie guère cet homme foncièrement égoïste ni beaucoup sa fille complètement sous la coupe de son père. Pourtant son éthique l'empêche de refuser de s'en occuper, d'autant qu'elle perçoit tous les bénéfices que l'on pourrait tirer de la maîtrise de la transfusion pour les suites des accouchements, les blessés de guerre, elle qui a rejoint dans ses premières années d'adulte, Florence Nightingale sur les champs de bataille en crimée, et toutes les pertes massives de sang. Hester essaie donc d'apporter le plus possible de réconfort et de soins aux enfants tout en soignant le malade.
Comme toujours après l'enquête vient le procès et c'est une des choses que j'apprécie dans cette série car finalement une affaire n'est terminée que lorsqu'elle est jugée.

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