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William Monk tome 21 sur 24
EAN : 9782264066091
350 pages
10-18 (20/08/2015)
3.74/5   53 notes
Résumé :
Magnus Rand, un médecin rusé, et son frère Hamilton, un chimiste de génie, sont prêts à tout pour remédier à la fatale maladie "du sang blanc."
Dans l'annexe du Royal Naval Hospital de Londres, à Greenwich, alors qu'Hester Monk s'occupe d'un des patients des frères Rand, le richissime Bryson Radnor, elle dcouvre trois jeunes enfants terrifiés et apprend avec stupeur qu'ils ont été emprisonnés par le frères Rand à des fins expérimentales. Mais les frères Rand ... >Voir plus
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💉 Vingt et unième tome de la saga Willam Monk.💉


Au Royal Naval Hospital de Londres, une amie infirmière d'Hester a demandé à Hester de la remplacer lors de gardes de nuit, afin de lui permettre de se rendre auprès d'un parent malade. Hester est ravie de rendre ce service et de s'occuper de soldats blessés. Lors de l'une de ses gardes de nuit, Hester aperçoit une petite fille de 6 ans, Maggie, errant dans l'établissement. La petite lui demande de l'accompagner afin d'aider son frère, mourant. Hester découvre dans une salle cachée, trois enfants alités dans un état pitoyable.
Peu de temps après les frères Rand (médecin et scientifique) sollicite Hester afin de s'occuper de Bryson Radnor, un homme richissime atteint de leucémie. le traitement administré à cet homme révèle l'horreur de la situation : les enfants sont emprisonnés afin de fournir du sang. Sa découverte est telle qu'elle est enlevée et menacée de mort.
Monk est bien décidé à la retrouver...


J'avais été déçu par le précédent tome, du sang sur la Tamise. Avec le couloir des Ténèbres, j'ai retrouvé le sourire. 😉L'histoire est captivante, dynamique, sans trop de longueurs. le personnage d'Hester prend ici plus d'importance que lors des précédents ouvrages. La thématique abordée est également d'actualité : l'avancée de la science peut-elle se faire à tout pris ? Ici, Anne Perry nous offre un récit mettant en avant l'horreur de la situation avec des enfants prisonniers et pourvoyeur de sang... mais également, les avancées que cela pourrait entraîner pour la science et le sauvetage de milliers de personnes.


Le couloir des Ténèbres se présente par un récit en 3 parties. Une première assez courte où Monk traque un trafiquant d'arme et perd un de ses hommes. Cette enquête est malheureusement traitée rapidement, et laisse de nombreuses interrogations en suspens. Je pense qu'elles seront traitées dans le prochain tome, Anne Perry aimant prolonger ses aventures. Une seconde partie concerne Hester et son enlèvement. Enfin, la dernière concerne le procès et le côté moral et philosophique de l'intrigue.
Anne Perry démontre ici son talent qui semblait quelque peu terni dans les précédents ouvrages. L'intrigue est captivante, les personnages secondaires sont utilisés à bon escient et permettent de mettre en place une sphère émotionnelle puissante (voir Scuff régresser, Squeaky s'énerver, Monk perdu) par l'absence d'Hester. L'arrivée de Rathbone dans l'intrigue (à partir du chapitre 10) permet de passer de cet état émotionnel aux côtés morales du récit. le procès et les interrogations posées permettent aux lecteurs de se mettre à la place de Bryson Radnor ou sa fille.


👉Au final, une aventure passionnante dans l'univers Monkien. Mon seul point noir concerne la mort d'un personnage proche de Monk qui est rapidement expédiée alors qu'au fil des livres, le lecteur s'était attaché. Espérons que cet oubli sera rapidement corrigé dans un prochain tome... sinon cette mort serait vraiment absurde. Ce roman est sombre, dérangeant par ses aspects philosophiques... et ne pourra pas laisser le lecteur indifférent.🧠
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Deux romans, deux expériences distinctes avec une autrice connue, Anne Perry. Si son nom résonne, son histoire personnelle m'était inconnue.

En me plongeant dans des recherches, j'ai découvert un fait divers intrigant : en 1954, sous le nom de Juliet Hulme (Anne Perry), elle fut impliquée dans le meurtre de la mère de sa meilleure amie. Elles l'attirent dans un parc et l'assomme de multiples coups de briques (la mère n'était pas d'accord avec leur envie de déménager ensemble).

J'ai entamé "La Disparue d'Angel Court", que j'ai malheureusement abandonné assez rapidement. le récit manquait de profondeur concernant les personnages et les lieux, ce qui rendait la lecture longue et laborieuse. Cependant, l'atmosphère londonienne de 1898 était saisissante. J'ai également apprécié la liste des tomes précédents à la fin, bien que pour un 30e tome, j'aurais aimé une mention précise sur la couverture ou dans le résumé.

En revanche, "Le Couloir des Ténèbres" m'a plus captivé. C'est l'histoire d'une infirmière remplaçante découvrant trois enfants cachés dans une pièce secrète pendant sa garde de nuit. Son implication à venir dans des expériences pour guérir la leucémie a rapidement enchaîné les événements.

Même au 21e tome, je me suis senti transporté sans avoir lu les précédents. La mention du n° de tome aurait pourtant été un plus. Il n'était fait mention que de "bibliographie présentant les épisodes de la série" comme dernière ligne du résumé. le second point qui m'a dérangé est un personnage masculin peu captivant (son mari).

Le récit est dynamique et les pages se sont tournées d'elles-mêmes. le personnage d'Hesther m'a particulièrement marqué. Sa force et son caractère impressionnant pour l'époque (Londres, 1870) étaient captivants. Les enfants, bien que légèrement distants par rapport au lecteur, étaient tout de même très touchants. Ce livre s'est démarqué par son dynamisme, son personnage féminin fort et par le procès qui découle des faits, une facette rarement bien explorée dans d'autres polars.

📚 le couloir des ténèbres.
Anne Perry @editions1018
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J'ai retrouvé avec plaisir William Monk et son épouse Hester. Même si William a sa propre enquête qui lui coûtera des chagrins, l'accent est plus sur Hester. Cette fois Anne Perry s'intéresse à un sujet sur lequel il n'est pas si facile de prendre position.
Hester délaisse un peu momentanément sa clinique pour remplacer une amie dans un service dirigé par le docteur Magnus Rand secondé par son frère chimiste Hamilton. Tous les deux cherchent un moyen de guérir la leucémie. Cela semble passer par les transfusions sanguines qui sont expérimentées depuis longtemps mais qui entraînent parfois la mort douloureuse du patient sans que l'on comprenne pourquoi (l'existence des groupes sanguins ne sera trouvée qu'en 1900). Hester découvre ainsi par hasard une pièce dans laquelle des enfants sont retenus à des fins de prélèvement de leur sang. le docteur Rand lui demande d'ailleurs de s'occuper d'un riche vieil homme atteint de leucémie. Hester n'apprécie guère cet homme foncièrement égoïste ni beaucoup sa fille complètement sous la coupe de son père. Pourtant son éthique l'empêche de refuser de s'en occuper, d'autant qu'elle perçoit tous les bénéfices que l'on pourrait tirer de la maîtrise de la transfusion pour les suites des accouchements, les blessés de guerre, elle qui a rejoint dans ses premières années d'adulte, Florence Nightingale sur les champs de bataille en crimée, et toutes les pertes massives de sang. Hester essaie donc d'apporter le plus possible de réconfort et de soins aux enfants tout en soignant le malade.
Comme toujours après l'enquête vient le procès et c'est une des choses que j'apprécie dans cette série car finalement une affaire n'est terminée que lorsqu'elle est jugée.

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Revoilà Monk, Scuff, Hester et Rathborne.
Cette fois-ci il s'agit d'une affaire médicale. Hester est au coeur de l'action puisqu'elle est enlevée pour s'occuper d'un patient.
Cette fois-ci encore il y aura aussi procès. et toujours le côté très intéressant de la manière dont sont menés les interrogatoires.

Une histoire vraiment très intéressante, où l'éthique et la science s'entremêlent.

Un bon opus, même si la fin m'a semblé trop abrupte.
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C'est toujours un plaisir de lire un livre d'Anne Perry.
Pour ses personnages attachants. Ici, on retrouve Monk et sa femme Hester, Oliver Rathbone, Squeaky et Scuff.
Pour son intrigue. Celle-ci est franchement intéressante. Des expériences sur de jeunes enfants pauvres achetés à leurs parents qui ne pouvaient plus les nourrir, pour pomper leur sang et l'inoculer à des malades atteints de leucémie. Les prémices de la transfusion sanguine.

Bien que les romans d'Anne Perry ont toujours la même trame (meurtre, enquête, scandale, procès), l'auteur a le don de nous surprendre à chaque fois et de traiter d'un sujet, au fond, historique.
Sauver des vies. Expériences médicales. Echecs. Culpabilité. Moralité. Avancées technologiques. Que d'interrogations !
Anne Perry s'est toujours beaucoup interrogée. D'ailleurs tous ses livres regorgent de questions qu'elle se pose et que nous nous posons par la même occasion.
Mais même si les sujets qu'elle traite sont parfois épouvantables, parfois glauques (nous parlons de meurtre, quand même), tout est décrit avec une "légèreté", avec un style, avec des couleurs qui rendent la lecture très agréable.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a pas de honte à être humain [...]. Nous naissons tous nus et hurlants. Nous fonctionnons tous plus ou moins de la même manière. Nous avons tous besoin les uns des autres de temps en temps. Personne ne vous prend votre dignité. Soit vous la conservez, soit vous y renoncez en vous comportant comme un sot.
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C’est un homme exceptionnel, assez courageux pour prendre les risques qui lui paraissent nécessaires, pour découvrir de nouveaux remèdes, de nouvelles procédures qui sauveront un nombre incalculable de vies à l’avenir. Ne vous en rendez-vous pas compte ? C’est comme… comme de partir seul à la voile à travers l’océan et de découvrir un nouveau continent.
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La sagesse naît de l’expérience, des épreuves qui nous ont endeuillés, meurtris, troublés ou laissé des regrets – mais aussi des moments de joie, des actes de courage et de générosité qui ont été récompensés. Quelle part de culpabilité portons-nous ? Devons-nous expier pour ce que nous avons oublié ?
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Ce qui s’est réellement produit est une chose. En apporter la preuve en est une autre. Il ne suffit pas d’être crédible, mais d’écarter tout doute raisonnable.
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Ils voient les douleurs que les gens ne peuvent pas soigner tout seuls et ils s’en occupent, et ils essaient de les guérir. C’est difficile, et des fois ils n’y arrivent pas, mais au moins, les gens se sentent moins seuls et moins effrayés, ils n’ont plus l’impression que tout le monde est indifférent. Ils traitent tout le monde pareil. Ça… ça nous rend tous égaux, en un sens, parce qu’une fois déshabillés, lavés et propres, on se ressemble tous, hein.
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