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💉 Vingt et unième tome de la saga Willam Monk.💉


Au Royal Naval Hospital de Londres, une amie infirmière d'Hester a demandé à Hester de la remplacer lors de gardes de nuit, afin de lui permettre de se rendre auprès d'un parent malade. Hester est ravie de rendre ce service et de s'occuper de soldats blessés. Lors de l'une de ses gardes de nuit, Hester aperçoit une petite fille de 6 ans, Maggie, errant dans l'établissement. La petite lui demande de l'accompagner afin d'aider son frère, mourant. Hester découvre dans une salle cachée, trois enfants alités dans un état pitoyable.
Peu de temps après les frères Rand (médecin et scientifique) sollicite Hester afin de s'occuper de Bryson Radnor, un homme richissime atteint de leucémie. le traitement administré à cet homme révèle l'horreur de la situation : les enfants sont emprisonnés afin de fournir du sang. Sa découverte est telle qu'elle est enlevée et menacée de mort.
Monk est bien décidé à la retrouver...


J'avais été déçu par le précédent tome, du sang sur la Tamise. Avec le couloir des Ténèbres, j'ai retrouvé le sourire. 😉L'histoire est captivante, dynamique, sans trop de longueurs. le personnage d'Hester prend ici plus d'importance que lors des précédents ouvrages. La thématique abordée est également d'actualité : l'avancée de la science peut-elle se faire à tout pris ? Ici, Anne Perry nous offre un récit mettant en avant l'horreur de la situation avec des enfants prisonniers et pourvoyeur de sang... mais également, les avancées que cela pourrait entraîner pour la science et le sauvetage de milliers de personnes.


Le couloir des Ténèbres se présente par un récit en 3 parties. Une première assez courte où Monk traque un trafiquant d'arme et perd un de ses hommes. Cette enquête est malheureusement traitée rapidement, et laisse de nombreuses interrogations en suspens. Je pense qu'elles seront traitées dans le prochain tome, Anne Perry aimant prolonger ses aventures. Une seconde partie concerne Hester et son enlèvement. Enfin, la dernière concerne le procès et le côté moral et philosophique de l'intrigue.
Anne Perry démontre ici son talent qui semblait quelque peu terni dans les précédents ouvrages. L'intrigue est captivante, les personnages secondaires sont utilisés à bon escient et permettent de mettre en place une sphère émotionnelle puissante (voir Scuff régresser, Squeaky s'énerver, Monk perdu) par l'absence d'Hester. L'arrivée de Rathbone dans l'intrigue (à partir du chapitre 10) permet de passer de cet état émotionnel aux côtés morales du récit. le procès et les interrogations posées permettent aux lecteurs de se mettre à la place de Bryson Radnor ou sa fille.


👉Au final, une aventure passionnante dans l'univers Monkien. Mon seul point noir concerne la mort d'un personnage proche de Monk qui est rapidement expédiée alors qu'au fil des livres, le lecteur s'était attaché. Espérons que cet oubli sera rapidement corrigé dans un prochain tome... sinon cette mort serait vraiment absurde. Ce roman est sombre, dérangeant par ses aspects philosophiques... et ne pourra pas laisser le lecteur indifférent.🧠
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Deux romans, deux expériences distinctes avec une autrice connue, Anne Perry. Si son nom résonne, son histoire personnelle m'était inconnue.

En me plongeant dans des recherches, j'ai découvert un fait divers intrigant : en 1954, sous le nom de Juliet Hulme (Anne Perry), elle fut impliquée dans le meurtre de la mère de sa meilleure amie. Elles l'attirent dans un parc et l'assomme de multiples coups de briques (la mère n'était pas d'accord avec leur envie de déménager ensemble).

J'ai entamé "La Disparue d'Angel Court", que j'ai malheureusement abandonné assez rapidement. le récit manquait de profondeur concernant les personnages et les lieux, ce qui rendait la lecture longue et laborieuse. Cependant, l'atmosphère londonienne de 1898 était saisissante. J'ai également apprécié la liste des tomes précédents à la fin, bien que pour un 30e tome, j'aurais aimé une mention précise sur la couverture ou dans le résumé.

En revanche, "Le Couloir des Ténèbres" m'a plus captivé. C'est l'histoire d'une infirmière remplaçante découvrant trois enfants cachés dans une pièce secrète pendant sa garde de nuit. Son implication à venir dans des expériences pour guérir la leucémie a rapidement enchaîné les événements.

Même au 21e tome, je me suis senti transporté sans avoir lu les précédents. La mention du n° de tome aurait pourtant été un plus. Il n'était fait mention que de "bibliographie présentant les épisodes de la série" comme dernière ligne du résumé. le second point qui m'a dérangé est un personnage masculin peu captivant (son mari).

Le récit est dynamique et les pages se sont tournées d'elles-mêmes. le personnage d'Hesther m'a particulièrement marqué. Sa force et son caractère impressionnant pour l'époque (Londres, 1870) étaient captivants. Les enfants, bien que légèrement distants par rapport au lecteur, étaient tout de même très touchants. Ce livre s'est démarqué par son dynamisme, son personnage féminin fort et par le procès qui découle des faits, une facette rarement bien explorée dans d'autres polars.

📚 le couloir des ténèbres.
Anne Perry @editions1018
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J'ai retrouvé avec plaisir William Monk et son épouse Hester. Même si William a sa propre enquête qui lui coûtera des chagrins, l'accent est plus sur Hester. Cette fois Anne Perry s'intéresse à un sujet sur lequel il n'est pas si facile de prendre position.
Hester délaisse un peu momentanément sa clinique pour remplacer une amie dans un service dirigé par le docteur Magnus Rand secondé par son frère chimiste Hamilton. Tous les deux cherchent un moyen de guérir la leucémie. Cela semble passer par les transfusions sanguines qui sont expérimentées depuis longtemps mais qui entraînent parfois la mort douloureuse du patient sans que l'on comprenne pourquoi (l'existence des groupes sanguins ne sera trouvée qu'en 1900). Hester découvre ainsi par hasard une pièce dans laquelle des enfants sont retenus à des fins de prélèvement de leur sang. le docteur Rand lui demande d'ailleurs de s'occuper d'un riche vieil homme atteint de leucémie. Hester n'apprécie guère cet homme foncièrement égoïste ni beaucoup sa fille complètement sous la coupe de son père. Pourtant son éthique l'empêche de refuser de s'en occuper, d'autant qu'elle perçoit tous les bénéfices que l'on pourrait tirer de la maîtrise de la transfusion pour les suites des accouchements, les blessés de guerre, elle qui a rejoint dans ses premières années d'adulte, Florence Nightingale sur les champs de bataille en crimée, et toutes les pertes massives de sang. Hester essaie donc d'apporter le plus possible de réconfort et de soins aux enfants tout en soignant le malade.
Comme toujours après l'enquête vient le procès et c'est une des choses que j'apprécie dans cette série car finalement une affaire n'est terminée que lorsqu'elle est jugée.

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Revoilà Monk, Scuff, Hester et Rathborne.
Cette fois-ci il s'agit d'une affaire médicale. Hester est au coeur de l'action puisqu'elle est enlevée pour s'occuper d'un patient.
Cette fois-ci encore il y aura aussi procès. et toujours le côté très intéressant de la manière dont sont menés les interrogatoires.

Une histoire vraiment très intéressante, où l'éthique et la science s'entremêlent.

Un bon opus, même si la fin m'a semblé trop abrupte.
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J'aime beaucoup l'auteur car jusque là je n'ai jamais été déçue. Encore une fois, la magie a opéré je suis tout de suite entrée dans l'histoire et prise au jeu à chercher à résoudre l'énigme. Il s'agit la du 21 ième tome des aventure de William Monk.

Un polar palpitant dans le milieu scientifique de Londres période victorienne (période que j'affectionne particulièrement). Pas le temps de s'ennuyer l'écriture est tellement fluide, l'histoire tellement bien huilée que l'on tourne les pages avec un réel plaisir et quasiment sans s'en rendre compte. J'aime toujours autant le personnage de William Monk et les autres personnages du roman ne sont pas en reste ils sont tous bien travaillés et crédibles.

Je ne peux pas rajouter grand chose de peur de dévoiler l'intrigue, mais ce que je peux dire c'est que c'est un très bon roman policier, efficace et facile à lire.

Un polar essentiel pour bien commencer cette rentrée littéraire . Il sort le 20 août et je vous conseille vivement de ne pas passer à côté.

VERDICT

Vous aimez la science ? ou la période victorienne ? vous aimez le suspense ? vous aimez être surpris ? alors ce roman est pour vous. Que vous soyez en vacances ou déjà revenus il sera le compagnon idéal d'une pause lecture.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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C'est toujours un plaisir de lire un livre d'Anne Perry.
Pour ses personnages attachants. Ici, on retrouve Monk et sa femme Hester, Oliver Rathbone, Squeaky et Scuff.
Pour son intrigue. Celle-ci est franchement intéressante. Des expériences sur de jeunes enfants pauvres achetés à leurs parents qui ne pouvaient plus les nourrir, pour pomper leur sang et l'inoculer à des malades atteints de leucémie. Les prémices de la transfusion sanguine.

Bien que les romans d'Anne Perry ont toujours la même trame (meurtre, enquête, scandale, procès), l'auteur a le don de nous surprendre à chaque fois et de traiter d'un sujet, au fond, historique.
Sauver des vies. Expériences médicales. Echecs. Culpabilité. Moralité. Avancées technologiques. Que d'interrogations !
Anne Perry s'est toujours beaucoup interrogée. D'ailleurs tous ses livres regorgent de questions qu'elle se pose et que nous nous posons par la même occasion.
Mais même si les sujets qu'elle traite sont parfois épouvantables, parfois glauques (nous parlons de meurtre, quand même), tout est décrit avec une "légèreté", avec un style, avec des couleurs qui rendent la lecture très agréable.
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Avec Anne Perry on n'est jamais déçu et l'on se retrouver en pays de connaissance ! J'ai bien aimé ce dernier opus des aventures de William MONK et de l'attachante Hester qui se lit d'une traite; on a l'impression de retrouver de vieux amis au fils des aventures de ce couple qui s'entoure de personnages récurrents qui même s'ils sont idéalisés restent sympathiques ; cependant la trame des romans est bien répétitive ; toujours une infraction commise puis le procès subséquent avec une analyse juridique qui me parait bien contestable , même si on se replace dans le contexte de l'angleterre victorienne !
Sympathique lecture de rentrée qui ne prend vraiment pas la tête mais sans plus.
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Anne Perry a deux séries de romans situés dans le Londres du dix-neuvième siècle et je les lis depuis le début, trouvant toujours plaisir à retrouver ses personnages. Monk, amnésique qui reconstitue sa mémoire au hasard de rencontres fulgurantes dans certaines histoires, a toute ma sympathie.
Au début ce roman, l'auteur décrit un peu le personnage et aborde un sujet crucial : dans quelle mesure les expérimentations font-elles progresser la médecine et jusqu'où peut-on aller ? Quelle est la frontière entre Pasteur et Mengele ? Une histoire ancienne qui peut faire penser au présent, ce volume peut tout à fait être lu séparément, même si on n'a pas lu les précédents.
Un des meilleurs de cette série selon moi.
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Je me suis ruée, ventre à terre, dans ma librairie préférée dès la sortie de ce nouvel opus des enquêtes de William et Esther Monk.

Anne PERRY est un auteur que j'ai découvert par hasard il y a une quinzaine d'années, et depuis je me précipite chez mon libraire dès qu'un de ces romans fait son apparition.

Cette fois-ci nous nous retrouvons en 1870, au coeur d'une sombre histoire d'expérimentation médicale dont les victimes sont des enfants des quartiers pauvres de Londres.

J'ai une nouvelle fois apprécié l'écriture d'Anne PERRY, et l'atmosphère toute victorienne qui se dégage de ses romans. Toutefois, j'ai été un peu déçue par l'intrigue qui manque un peu de « profondeur »,et par les raccourcis qu'elle utilise pour parvenir à ses fins.
Bref, c'est un bon Anne PERRY, mais, à mon sens, ce n'est pas le meilleur.

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Un tome entièrement centré sur Hester (que je déteste pourtant) au détriment de Monk et du côté enquête policière (soyons clairs ce n'est pas un policier au sens où on l'entend habituellement, le meurtre arrive bien plus tard dans le roman) qui m'a énormément plu. En effet, le débat moral mis en scène par l'auteure est très très intéressant et vraiment bien amené. La question est : peut-on tout se permettre au nom de l'avancée scientifique ? Est-il moral de mettre en danger des êtres humains pour en sauver d'autres ? Quel prix est-on prêts à payer pour voir la science avancer ? Des questions que l'auteure aborde avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence. le débat m'a passionnée et j'ai trouvé les personnages de Rand & de Radnor absolument parfaits. du coup, les interventions répétées de Scuff et les démêlées morales de Rathbone m'ont moins lassée que d'habitude. En revanche, je reste sur ma faim concernant "l'incident" que vit Monk au début du roman (et sur sa relation avec le chef des douanes). Mais dans l'ensemble j'ai vraiment adoré ce tome même si je l'ai parfois trouvé "facile" (les gentils enfants pauvres vs le méchant riche malade)


Ce que j'aime : le débat moral introduit par le roman, pour la première fois en 21 tomes, je me suis vraiment sentie proche d'Hester


Ce que j'aime moins : Scuff me saoule quand même et j'ai peur de voir Worm devenir un récurrent. Des personnages secondaires parfois un peu trop manichéens


En bref : Un excellent tome qui donne à réfléchir. Cependant, le débat moral prend vraiment le pas sur le côté investigation ce qui risque de décevoir les puristes du roman policier, mais, pour ma part , j'ai adoré


Ma note


8,5/10
Lien : http://jessswann.blogspot.fr..
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