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Critique de Aline1102
Les petits crimes de Noël d'Anne Perry sont un must pour le mois de décembre !
Chez les Corde, j'avoue avoir une nette préférence pour Clarice. Dominic est un peu trop hésitant et doute trop de lui-même pour faire un personnage que l'on apprécie suivre : ses nombreuses introspections et ses questionnements sur sa propre vocation et sur ses qualités de pasteur n'en font pas l'homme le plus énergique de la Terre.
Clarice, par contre, est très intéressante. Non seulement elle soutient son mari et tente de l'aider au maximum dans son travail de berger des âmes, mais elle est aussi très intelligente et intuitive. C'est elle qui comprend en premier que les "vacances" de Wynter ne sont pas normales, lorsqu'elle trouve des objets personnels que le pasteur aurait dû emmener avec lui. Clarice commence alors une petite enquête discrète et parvient même à enroler son mari dans ses recherches parmi les villageois.
Comme toujours, Anne Perry décrit parfaitement bien la société victorienne, et en particulier le carcan dans lequel cette époque de l'histoire enfermait les femmes. En digne héroïne moderne et féministe, Clarice a fait un mariage d'amour et non de raison, et a renoncé à un train de vie particulièrement confortable pour suivre Dominic dans les aléas de la vie cléricale. Et lorsqu'elle dispose de quelques heures de loisir, la jeune femme résout des crimes !
L'ambiance très hivernale du village est parfaitement bien rendue par Anne Perry qui décrit avec brio les paysages glacés et enneigés formant le décor de l'intrigue. On frissonne presque en lisant certaines descriptions d'arbres couverts de givre, d'étang gelé et de vent glacial. C'est le genre de roman à lire avec une bonne tasse de thé à portée de main (les mince pies venant en option mais étant fortement recommandés !)
Chez les Corde, j'avoue avoir une nette préférence pour Clarice. Dominic est un peu trop hésitant et doute trop de lui-même pour faire un personnage que l'on apprécie suivre : ses nombreuses introspections et ses questionnements sur sa propre vocation et sur ses qualités de pasteur n'en font pas l'homme le plus énergique de la Terre.
Clarice, par contre, est très intéressante. Non seulement elle soutient son mari et tente de l'aider au maximum dans son travail de berger des âmes, mais elle est aussi très intelligente et intuitive. C'est elle qui comprend en premier que les "vacances" de Wynter ne sont pas normales, lorsqu'elle trouve des objets personnels que le pasteur aurait dû emmener avec lui. Clarice commence alors une petite enquête discrète et parvient même à enroler son mari dans ses recherches parmi les villageois.
Comme toujours, Anne Perry décrit parfaitement bien la société victorienne, et en particulier le carcan dans lequel cette époque de l'histoire enfermait les femmes. En digne héroïne moderne et féministe, Clarice a fait un mariage d'amour et non de raison, et a renoncé à un train de vie particulièrement confortable pour suivre Dominic dans les aléas de la vie cléricale. Et lorsqu'elle dispose de quelques heures de loisir, la jeune femme résout des crimes !
L'ambiance très hivernale du village est parfaitement bien rendue par Anne Perry qui décrit avec brio les paysages glacés et enneigés formant le décor de l'intrigue. On frissonne presque en lisant certaines descriptions d'arbres couverts de givre, d'étang gelé et de vent glacial. C'est le genre de roman à lire avec une bonne tasse de thé à portée de main (les mince pies venant en option mais étant fortement recommandés !)
