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Citations sur Ma vie sans gravité (34)

P 358 : Quand on se donne tant de mal dans le vide spatial, il apparait d'autant plus incroyable et indécent qu’on se comporte parfois de façon si désinvolte sur Terre. J'y pense assez souvent.
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P 16 : Ma mère sourit en m'écoutant Même à l'âge adulte, même après tout ce que j'ai fait jusque là, elle a toujours du mal à considérer que je suis un grand garçon capable d'assumer des responsabilités.
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« quelle différence entre la Terre et la Station spatiale, toutes deux lancées dans le vide inhospitalier de l’espace? Aucune. Nous séjournons avec des gens que nous n’avons pas forcément choisis, avec des ressources limitées à utiliser avec parcimonie, sur un vaisseau dont il faut prendre soin si on veut qu’il vole encore longtemps… » (p.241)
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« seul ce que nous pouvons nous représenter, ce que nous pouvons ressentir, nous touche vraiment, nous émeut, nous incite au changement ou à l'action. Un tremblement de terre dont les victimes se comptent par milliers au bout du monde ne nous émeut que brièvement, mais la tragédie limitée qui se produit sous nos yeux nous boule-verse. Nous sommes des animaux sensibles, le monde nous parle par nos sens, par nos émotions; pas par notre intellect. » (p.240)
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« le spectacle est si grandiose, les dimensions si absurdement vastes, que la sensation qui le dispute à l'admiration contemplative, c'est celle de la conscience d'une fragilité totale, comme un canot de survie au milieu de l'océan. On se frotte quand même, en s'étant propulsés ici, à quelque chose de beaucoup plus grand que nous, quelque chose qui nous dépasse. » (p.203)
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« L'histoire ne commence donc pas par un enfant qui, sitôt qu'il a poussé ses premiers cris, a souhaité signifier au monde entier qu'il voulait devenir Armstrong ou Gagarine. Je pense d'ailleurs que c'est rare d'avoir une unique obsession depuis le berceau : tous mes collègues ont de nombreux centres d'intérêt mais, a posteriori, un peu contraints et forcés par les questions qui nous ramènent toujours aux mêmes thèmes, on réécrit tous un peu l'histoire. » (p.36)
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L'exploration, c'est ça : courir un risque pour mieux mettre ses semblables en sécurité.
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Je trouve fascinant ce réflexe de survie qu'à l'être humain : l'inconnu lui fait peur ( car il masque potentiellement un danger pour l'espèce), alors il va voir.
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La prépa c'est la culture du classement avec ce rituel glaçant : la distribution des copies avec la meilleure jusqu'à la pire.
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À contempler l’horizon d’en bas, on a systématiquement l’impression qu’il y aura toujours quelque chose au-delà : après l’océan, encore de l’océan. Que la Terre est trop vaste pour que nous l’abîmions vraiment.

De l’ISS, je vois une boule qui est la finitude en soi. Ça a beau être grand, c’est quand même fini, contenu.

D’où le parallèle qui m’est venu très tôt : quelle différence entre la Terre et la Station spatiale, toutes deux lancées dans le vide inhospitalier de l’espace ? Aucune. Nous séjournons avec des gens que nous n’avons pas forcément choisis, avec des ressources limitées à utiliser avec parcimonie, sur un vaisseau dont il faut prendre soin si on veut qu’il vole encore longtemps…

L’exemple le plus frappant est sans doute l’atmosphère : une bulle de savon si peu épaisse (quelques dizaines de kilomètres, pour une planète de 6 371 kilomètres de rayon !), une si mince cornée qui contient toute la vie, qui rend à elle seule la vie possible. Et autour de nous ? Du vide, du noir, du rien. À des années-lumière à la ronde.

La Terre est une incroyable oasis au milieu du plus hostile et immense des déserts, grâce à une bulle de savon qui semble pouvoir exploser en un rien.
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