Vesper, tome 1 : L'amazone

Non, Vesper n'est pas la petite amie de James Bond mais une farouche guerrière dans le genre amazone et une magicienne hors paire capable d'infliger beaucoup de dégâts à l'adversaire qui croise son chemin.

On verra d'ailleurs que l'adversaire n'est pas celui qu'on croit et que les ennemis sont partout ce qui rend cet univers assez dangereux. Heureusement, elle peut compter sur son amour pour Crimson qui rêve de bâtir un royaume dans lequel toutes les races vivraient en harmonie à l'abri des discriminations.

Je le dis tout de suite, je n'ai pas aimé un espèce de charabia nous sortant des peuples et lieux imaginaires à tout va alors qu'il s'agit de s'empeigner progressivement à la manière d'un « Game of thrones » par exemple. Il n'y a pas de réelle pédagogie dans l'approche de ce récit à l'univers complexe ce qui constitue manifestement une faiblesse.

Pour autant, il y a également d'indéniables qualités à commencer par un graphisme à couper le souffle et surtout à une tournure du récit assez dramatique à la fin de ce tome qui donne envie de poursuivre l'aventure dans ce monde d'héroïc fantasy dangereux.

Vesper l'Amazone se bat au côté du prince Crimson de Nyx dans la guerre pour récupérer la cité de Valestiel. Mais si son action fût décisive dans la victoire, la magie qu'elle utilise est prohibée. le pouvoir va donc se retourner contre elle et le prince de Nyx.

Voici une nouvelle série de Jeremy qui crée un monde de magie un peu particulier. Au départ pas facile de s'y retrouver entre les noms, les factions et les caractéristiques de chacun. Difficile de se faire une idée de comment s'orientera l'histoire avec ce premier tome qui présente déjà pas mal d'étrangetés qu'il faut appréhender. Un peu échaudée par ma lecture des chevaliers d'heliopolis, autre série de Jeremy, qui c'était complètement barré en cacahuète, je reste encore un peu sur la réserve et attend de voir la suite.

Le dessin de Jeremy est assez séduisant même si je trouve que ses petits défauts ont tendance 1 s'accentuer. a quelques traits tirants un peu trop sur le manga, un petit manque de simplicité parfois...