AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de zabeth55


Dix-huit lettres adressées à ses trois enfants.
Ses enfants qu'elle aime viscéralement.
Ses enfants qui lui bouffent sa vie.
Elle adore ses enfants, elle adore son métier.
Qu'il est difficile de jongler entre les deux alors que le temps passe si vite.
Parce que la quarantaine est là, avec un corps qui commence à montrer ses défaillances.
Avec les années qui ont filé si vite sans plus beaucoup de temps pour soi.
Pas facile à admettre.
Comment continuer à être mère, à se réjouir de les voir vivre, de les voir grandir quand toute une part de soi est en attente, gronde à l'intérieur.
Un équilibre qui est un véritable casse-tête.
Et c'est sans compter sans la pression sociale :
Suis-je une bonne mère ?
Ne pourrais-je leur consacrer plus de temps ?
Comment font celles qui s'épanouissent tout en se reniant ?
Le rôle de mère prend tant de place, alors quelle place reste-t-il à soi-même ?
Qui n'a pas eu d'enfants ne peut comprendre.
J'ai souvenir de ces années dévorantes où j'ai commencé à détester ces quelques mots : « Il faut que »
Mes journées en étaient rythmées.
Toujours quelque chose à faire, pour les enfants, pour la maison, pour les démarches, pour le travail......... et à chaque fin de journée une insatisfaction de ne pas avoir eu le temps de prendre un livre, de rêvasser, d'avoir eu quelques instants pour moi.
Ce roman décrit excellemment le vécu des mères.
Avoir écrit ces lettres à ses enfants est un bel acte d'amour, même s'il ne doit pas sembler un justificatif à ses prétendues défaillances.
Je viens de lire un livre sur le même sujet : « Les Bordes » d'Aurélie Jeannin qui explore aussi la difficulté d'être mère, mais avec une approche différente, et qui m'avait énormément émue.
Ici, je n'ai pas ressenti particulièrement d'émotion, mais une grande solidarité avec toutes ces mères, toutes ces femmes qui font toutes de leur mieux pour concilier ce qui est peut-être inconciliable.
Commenter  J’apprécie          320



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}