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Critique de Amnezik666


Je connais Stanislas Petrosky de nom pour sa série Requiem et son prêtre exorciste atypique et pour celle co-écrite avec Jérémy Bouquin et signée Borya Zavod, Apocalypse Riders. Deux séries que j'ai la ferme intention de lire… un jour où l'autre.

En attendant v'là t'y pas que l'auteur décide de lancer une nouvelle série articulée autour du personnage de Stella Finck. Une couv' plutôt aguicheuse, un pitch prometteur et hop, in the pocket !

Avertissement de rigueur : réservé à un public averti ! Vous voilà prévenu. On est à mille lieux de l'érotisme parfumé à 50 nuances de guimauve ; avec ce bouquin le polar flirte allégrement avec le X. Il faut dire que Rachida est un tantinet nympho sur les bords, elle aime le sexe et elle l'assume totalement, mieux, elle le revendique !

Mais attention, si Rachida aime la queue ne vous avisez pas à marcher sur la sienne. La miss a un caractère bien trempé et un langage plutôt fleuri (« Oui je suis vulgaire, enfin grossière, paraît que ce n'est pas pareil »).

Vous l'aurez compris, Stanislas Petrosky ne fait pas dans le politiquement correct ! Ne serait-ce que pour ça, je ne regrette pas de m'être laissé tenter par ce bouquin.

Écrit à la première personne, le bouquin vous fait vivre l'intrigue à travers le personnage de Rachida / Estelle / Stella. du coup les personnages peuvent paraître manquer de profondeur, mais ça colle bien au style du récit (m'est d'avis que quand vous racontez une histoire vous ne dressez pas un profil psychologique approfondi de chacun des intervenants).

Une intrigue sans prétention rondement menée, dans laquelle Rachida devra payer de sa personne pour espérer arriver à ses fins.

Au-delà de son apparente légèreté, l'intrigue permet à Stanislas Petrosky de porter un regard désabusé (et un brin cynique… mais ô combien lucide) sur notre société. Il s'offre même quelques réflexions sur l'intégration, le respect de l'autorité, les disparités et inégalités entre les hommes et les femmes.

Le roman est court et le style direct (parfois cru… souvent saignant), les pages défilent d'une traite jusqu'au clap de fin. Une fin en forme d'au revoir plutôt que d'adieu, il y a en effet fort à parier que d'autres aventures attendent Stella Finck. Et je serai fidèle au rendez-vous.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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