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Critique de Sofiert


Dans ce roman imbibé de tristesse, Per Peterson nous raconte l'histoire de deux hommes qui suffoquent, deux hommes qui n'ont pas été capables de refuser la médiocrité de leurs vies.

Enfants puis adolescents, ils étaient des amis pleins de promesses. Pour Tommy, c'était difficile : une mère disparue, un père alcoolique et violent, des soeurs à protéger. Jim avait plus de chance, il était beau et avait l'amour de sa mère.
Malgré leurs différences, ils étaient inséparables jusqu'au jour où la peur, puis la culpabilité ont brisé le lien. le jour où Jim s'est enfui quand la glace a craqué, le jour qui marque sa honte et qui le fait sombrer dans la dépression.
Peu importe que Tommy l'ait à peine remarqué et lui pardonne, Jim ne veut plus affronter son regard.

Et lorsqu'ils se retrouvent par hasard 35 ans après, une journée de septembre 2006, les souvenirs affluent.
1966-1970-1971.
Confrontés au temps du présent, le bilan est désastreux. Tommy est riche et malheureux, Jim pauvre et solitaire.
Mais on n'est pas dans un roman feel-good, et l'amitié ne revient pas sauver les deux hommes.
Pessimiste averti, l'auteur jongle avec la noirceur et la résignation, la mélancolie et la misère.
Et si dans cette fin ouverte, c'était Siri, la soeur de Tommy, qui refusait la médiocrité. Car si elle aussi a donné sa version de l'histoire, c'est elle qui part, qui parcourt le monde et a choisi la liberté.
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