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Critique de Davalian


Pour suivre l'évolution de la saga Haut-Royaume, il faut être patient. Ainsi Pierre Pevel s'inspire-t-il du Trône de fer à plusieurs niveaux.

Cette attente n'est certes guère plaisante et facilite l'oubli entre deux volumes (généralement séparés par deux années). Fort heureusement, l'auteur fait fréquemment des rappels en cours de route, ce qui épargne une relecture de l'ensemble des volumes avant d'entamer celle du dernier en date (le quatrième volume est annoncé pour la rentrée 2020, en théorie).

Comme de coutume, il faut reconnaître que les éditions Bragelonne savent bien faire les choses. La première édition est le fruit d'un beau travail : couverture renforcée, mise en image sobre, mais efficace. le papier est également de très grande qualité.

Ce qui nous emporte ici, comme dans tout roman de Pierre Pevel c'est son style : limpide, agréable, simple à suivre et difficile à lâcher. Son propos est particulièrement facile d'accès, d'autant que la mise en page est aérée.

L'intensité de l'histoire monte progressivement en intensité et laisse la place à des séquences intenses, laissées à la fin de l'ouvrage. le final est digne d'un roman de David Gemmel.

L'histoire est ici le prolongement du volume précédent. Tout est annoncé dès les premières pages : il va être question de guerre (au travers de deux grandes batailles) mais pour cela il faut que les intrigues de cour aboutissent… et cela d'une manière ou d'un autre. Même s'il y a quelques surprises, le déroulement de l'histoire est classique et assez prévisible.

Les nombreux personnages qui constituent ici la trame de l'intrigue parviennent également à retenir notre attention : il y a Lorn forcément… mais il n'est pas le seul. Allan, va ici avoir droit à sa propre évolution. de nouveaux personnages feront également leur apparition et d'autres auront le droit à davantage d'attention. Bref l'ennui n'est jamais au rendez-vous.

Outre le côté prévisible de l'intrigue, contrebalancé par les nombreuses ellipses narratives qui évitent de perdre du temps, l'on pourra ici reprocher à l'auteur de ne pas avoir laissé de carte. Cette absence est ici plus sensible que dans les volumes précédents. Mais à défaut, il est toujours possible de suivre ses explications…

Le roi est donc un volume sympathique, qui se lit rapidement, sans prise de tête et qui offrira de belles heures de détente dans le Haut-Royaume…
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