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Critique de Davalian


Pour la deuxième fois, voilà que Pierre Pevel s'associe à d'autres auteurs pour nous proposer une nouvelle incursion dans le Paris des merveilles.

Après un recueil consacré aux contes, nous voici aux prises avec des truands, du moins en théorie. Dans les faits, nous aurons droit à une collection de personnages plus au moins en délicatesse avec la loi, mais toujours de bon coeur et se révélant être des gentils. Cette forme de conformisme est plaisante, rassurante, facilite l'immersion, mais laisse la place à des interrogations. Est-il nécessaire de commettre un recueil avec ce titre ?

Cette fois-ci ce sont cinq femmes qui vont s'associer au maître pour produire des nouvelles plus au moins longues et offrant parfois des liens avec les ouvrages de la série ou avec le recueil précédent. Les références sont habiles, démontrant un travail de qualité.

Les histoires sont plaisantes, certaines plus que d'autres. Ainsi des personnages historiques revisités feront des apparitions remarquées. Une histoire laisse la porte ouverte à des suites.

Hélas, malgré de très bonnes et et très belles idées, l'ouvrage, non content de sacrifier au conformisme, en fait trop en matière d'inclusion. Les protagonistes seront ici : un groupe de femmes à fort caractère, une femme se travestissant en homme pour survivre dans son milieu, une jeune fille de bonne famille en situation de handicap, un homosexuel. Deux histoires laisseront la part belle aux hommes encore qu'ils sont tous deux écrasés par des figures féminines.

De même consacrer une nouvelle (placée en introduction) à plusieurs personnages de bande dessinée est une démarche curieuse qui peine à convaincre. Il faut dire que cette histoire est sans doute la moins intéressante.

Il y a ici beaucoup de bonnes idées, du talent, mais également beaucoup de mauvaises idées et un conformisme qui fait plus de mal que tout le reste.
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