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sur 48 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une rencontre tient à peu de chose finalement, même à une commande d'une cocotte en fonte rouge qui n'arrive pas. Un échange de mails, et Eugène qui se disait biologiste alors qu'il est comptable rencontre Elise qui est en réalité Lucía.

Le début m'a laissée un peu perplexe, j'ai eu du mal à voir où l'auteure voulait en venir. Récit de vie ? Romance ? Mais, plume agréable aidant, j'ai poursuivi ma lecture, ma curiosité étant malgré tout piquée.

A la moitié du roman, le récit bascule et l'on voit clairement les intentions de l'auteure. Ce n'est pas une histoire d'amour qu'elle veut nous conter, mais plutôt une histoire d'hommes et une histoire des hommes. le fantastique fait son entrée, de mystérieux court-circuits vont mettre la vie entre parenthèse, tout comme cette baleine qui semble vouloir visiter les eaux du Pays Basque.

Tout cela vous semble décousu ? Une histoire de cocotte, un comptable, une femme qui répond aux mails sous une identité qui n'est pas la sienne, une baleine, un monde qui oscille... Sans doute l'est-ce un peu, mais cela n'empêche que la critique de la société est bel et bien présente. L'égoïsme des hommes, l'indifférence face à autrui, face à l'environnement mais aussi le voyeurisme de la télé-réalité sont bien présents dans cette histoire qui se voulait légère.

Le seul regret que je peux avoir tient à ce qui m'a pourtant fait continuer ma lecture : l'écriture. J'aurais aimé que le rythme suive quand le récit bascule et quitte par moments le contemplatif qui l'habite. Mais ce sera le seul, j'ai vraiment apprécié cette lecture.

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Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour m'avoir fait découvrir ce roman.

On pourrait naturellement avoir envie de le classer dans le genre littéraire des « romans qui font du bien » et des romans d'amour.

N'étant pas une adepte de ces genres, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le style joute épistolaire et prémisses d'une histoire d'amour. D'autant plus que le tout est imbriqué dans une sorte de compte-rendu d'une télé-réalité pour aînés sous forme d'analyse sociologique de la société actuelle.

En bonus l'auteure fait un détour sur des phénomènes fantastiques.

Effectivement il est intéressant de constater que nous vivons dans un monde pressé, où les gens ne prennent plus le temps de regarder ce qui se passe juste à côté, une société devenue indifférente et superficielle. Je n'ai pas accroché car je n'ai pas su saisir le message qui avait derrière un style assez simple un peu chargé de lieux communs.

On se perd un peu parmi trop de thèmes amorcés et pas développés qui finissent par lasser et freiner la curiosité.


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Une bonne poignée d'embarras du quotidien, une grosse pincée d'humour, un soupçon de fantastique et une dose de hasard forment les ingrédients de ce délicieux roman concocté dans une cocotte en fonte rouge.
Car c'est cet ustensile de cuisine qui va servir d'objet transactionnel et permettre la rencontre – très improbable – d'Eugène et de Lucia. Commandé en ligne et dûment payé, l'objet n'arrive pas du côté du Pays Basque. Aussi Eugène décide-t-il de s'adresser au service des consommateurs afin d'éclaircir la situation.
Après de premiers échanges dans un jargon administratif décourageant et des positions aussi tranchées qu'opposées «votre commande a bien été expédiée» contre «La cocotte ne m'est toujours pas parvenue», les deux parties vont finir par trouver un terrain d'entente. du coup Eugène s'enhardit et, tout en remerciant son interlocutrice, va inviter cette dernière à goûter la cuisine mijotée dans la belle cocotte.
Lucia, qui va bien finir par avouer son prénom, va aller au-delà des espérances d'Eugène en décidant un beau jour de quitter le Nord de la France pour rejoindre cet aimable client.
Il faut dire que l'un comme l'autre ne mènent pas vraiment une vie exaltante, mais pourraient fort bien adopter le slogan de la nouvelle émission de télé-réalité qui fait grimper l'audimat et rassemble des vieux «remuants, bavards, rigolards, galvanisés» : «Senior Story: et la vie reprend de plus belle» !
Si Eugène vit seul, Lucia a des enfants qu'elle confie à son frère Kamel le temps de son escapade. Partie la fleur au fusil, elle va trouver un hôte attentionné. Dans sa cuisine où la cocotte ronronne doucement sur le feu elle se sent exister « il ya de l'air dans ses poumons, du sang dans ses veines, des émotions dans son coeur, son corps est plein de tout ce qui y circule, il est délicieusement lourd, le poids de l'évidence. »
Alors que l'on prend gentiment le chemin d'une délicate romance, Nathalie Peyrebonne choisit de faire basculer son roman dans une dimension beaucoup plus grave. Eugène et Lucia sont témoins d'événements aussi étranges que déstabilisants. Il semble bien que le monde commence à se dérégler. Au bistrot les conversations vont bon train: « Moi, je crois que le monde, on l'a peut-être usé, épuisé. Rien n'est éternel, les gars, il faut bien qu'un jour ou l'autre tout cela s'arrête. » Alors que la psychose s'installe, Eugène accueille Kamel, Adèle et Oscar qui, comme beaucoup d'habitants ont choisi de trouver refuge du côté du Pays Basque. Mais là aussi, les déraillements vont se poursuivre…
Voici l'heure des remises en cause, du questionnement sur l'écologie et sur les migrants, quand brusquement «l'exil redistribue les cartes».
Je vous laisse découvrir si la fin du monde approche où s'il y a encore une porte de sortie. Mais, vous l'aurez compris, ce roman habilement construit est bien davantage que l'histoire d'une rencontre improbable. Sans jamais avoir l'air d'y toucher, il nous appelle à la vigilance.

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Une histoire d'amour et de fin du monde, une histoire de seniors enfermés dans une maison 24h/24h sous le regard du monde entier, une histoire de baleine… et tout cela commence avec la commande d'une cocotte en fonte rouge.

Eugène est comptable et vit à Saint Jean de Luz. Dans sa vie étriquée et tristounette, le voilà pris d'un coup de folie : il décide un jour de commander une cocotte Irone sur Internet ! Trois mois plus tard, toujours pas de cocotte à l'horizon. Eugène prend donc contact avec le service client et c'est ainsi qu'il commence à échanger des mails avec Lucia, conseillère clientèle dans le Nord. Dans le même temps, une émission de téléréalité fait un tabac : Senior story. 12 vieux sont enfermés pendant 12 semaines dans une luxueuse maison, scrutés non-stop bien sûr par l'oeil des caméras. D'étranges phénomènes font alors leur apparition, des baisses de tension subites qui causent des ruptures avec la réalité…

Si le début de l'histoire n'est guère original – un échange épistolaire banal qui se transforme en relation amoureuse -, le style de l'auteur m'a suffisamment séduite pour que je me lance pleine d'optimisme dans ce roman. Une écriture fine, simple et souvent touchante, souvent ironique. C'est plaisant à lire, c'est sûr, Nathalie Peyronne écrit joliment. Une histoire ensuite de téléréalité avec des retraités, là encore, bonne surprise, c'est plutôt inattendu. Ils sont sympathiques ces vieux, surtout lorsqu'ils se rebellent contre la production pour dicter leurs lois.

Le thème qui est au coeur du roman est à n'en pas douter notre société moderne, où tout se dit via des forums ou des mails pré formatés, où l'on redécouvre finalement ce qui est essentiel via une émission de téléréalité détournée de son premier objectif : assouvir le voyeurisme des gens. Car ce sont finalement nos anciens, plus expérimentés et donc plus armés, qui trouvent le moyen de nous rappeler qu'il faut débattre et se parler les uns en face des autres. Hommes politiques, grands penseurs, économistes, producteurs, sont dépassés par ces séniors qui ne suivent pas les règles… Mais tout continue d'aller trop vite aujourd'hui et la planète n'en peut plus. Elle se dérègle, elle « zappe » elle aussi.

Un roman de notre époque donc, dénonçant avec légèreté les nuisances d'une communication à outrance, d'une communication virtuelle mais grâce à qui parfois, des gens se rencontrent et se parlent. Un roman qui nous parle aussi des puissants de ce monde qui n'ont guère d'égards vis-à-vis de la santé de notre planète.

Le thème est donc intéressant mais, j'avoue, plus je lisais, plus je perdais le fil. J'attendais plus de cette histoire qui à mon goût aurait mérité un peu plus de profondeur. Ensuite, les personnages, d'Eugène à Lucia, en passant par les locataires de Senior story, sont attachants mais du tout assez creusés. On voudrait en connaître plus sur eux. L'auteur, qui par ailleurs décrit beaucoup les charmes du très beau pays basque, s'attarde plus sur ces derniers que sur ses personnages. Enfin, la fin est abrupte.

Il me reste donc une impression de survol et d'inachevé. Voire d'ennui dès le milieu du livre. Dommage car j'ai apprécié par ailleurs le style de l'auteur.
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Comptable au Pays basque, Eugène mène une vie solitaire que seuls animent la télévision et les réseaux sociaux qu'il lit mais sur lesquels il ne poste jamais rien. Et puis, un jour de janvier, il commande une cocotte en fonte, rouge, sur le site internet d'Irone. En avril, il n'a toujours aucune nouvelle de sa cocotte et adresse un mail au service clientèle. Une réponse préenregistrée lui est faite. Eugène sent monter la colère et réagit par retour du courrier avec une ironie caustique assez jubilatoire. Elise Dubois lui répond et se noue alors un échange entre ce célibataire endurci et cette maman divorcée habitant dans le Nord.
Parallèlement, une nouvelle émission de téléréalité fait la une. Il s'agit d'enfermer douze séniors dans une belle demeure et de les regarder vivre, en en éliminant un par semaine. Mais très vite, l'émission échappe à la production : les papys se rebellent.
Un vent de fraicheur souffle sur ce roman sympathique. J'ai été ravie de le recevoir en avant-première grâce à Babelio et Albin Michel car je ne suis pas sûre que sa couverture me l'ait fait acheter. Même si c'est une lecture facile et légère, j'ai trouvé l'histoire agréable. de courts chapitres rythment la lecture, l'écriture est poétique et drôle et la réflexion qui la sous-tend est intéressante. La touche de fantaisie finale m'a cependant prise au dépourvu et ne m'a pas entièrement convaincue.
Ce conte de fées moderne nous renvoie cependant à notre mode de vie, nos préoccupations quotidiennes et pose des questions pertinentes : ce qui nous semble essentiel l'est-il vraiment ? Les choix que nous croyons poser sont-ils réellement les nôtres ? L'auteure aborde aussi divers thèmes comme la solitude, les médias, l'écologie.
Cette lecture feel-good qui paraitra fin mai est à glisser dans vos bagages cet été pour quelques heures de lecture détente, sans prise de tête.
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Merci aux éditions Albin Michel et Babelio pour ce livre reçu en primeur, avant édition, dans le cadre de l'opération spéciale Masse Critique.

Un livre contemporain. C'est-à-dire avec pas mal des défauts et des qualités contemporaines.
Quel est le sujet ? C'est multiple et flou, c'est léger et c'est lourd
Qui sont les personnages ? Au départ, un couple qui va se former par hasard d'un oubli de livraison, dans le système inhumain des communications humaines entre le produit et les clients... Dans l'inhumain on trouve finalement de l'humain. Et c'est là que tout commence.
Ensuite, c'est un mensonge ou un rêve, c'est une télé-réalité avec des vieux qui se rebellent et envoient des messages au monde, aux gens, qui tordent le programme qui expose les êtres comme les plus tristes et vulgaires singes de cirque... C'est ensuite une description de fin du monde. Et c'est finalement une combinaison, une alliance planétaire qui permet d'éviter le chaos. Avec un stigmate in the sky pour se rappeler.
Bref, il n'y a pas vraiment une histoire, ni d'unité, ni de personnages qu'on approfondit pleinement, pas de sujet ou trop de sujets et tout ça donne un peu plus de deux cents pages qui tiennent assez bien la route et l'haleine. Ca passe.
Soyons sérieux ce n'est pas un chef-d'oeuvre et on n'en retiendra pas grand chose, hélas. Et c'est comme cette époque où il n'y a plus de chefs-d'oeuvre, de grandes et magnifiques choses mais plus de petites choses bizarres agglomérées ou pas et qui sont ou pas mises en avant.

J'ai apprécié le style qui est modulé et modulable lui aussi... Parfois des dialogues classiques, parfois des virgules, parfois des gros mots, parfois des belles réflexions d'auteur-e comme ceci :
"C'est épatant. le gars qui lui fait face a cet air rassurant de ceux qui connaissent bien la route, qui avancent avec calme et décision dans une vie où rien ne semble vraiment les désarçonner. Eugène a toujours admiré et un peu envié ces âmes bien trempées bardées de solides convictions et de nobles objectifs.
Ce qu'il voit là lui plaît."

Parfois du plus moderne (Bien que c'est une critique, l'auteure ne va pas assez loin dans cette contemporanéité ? elle est presque surannée, je ne sais pas si des jeunes jeunes jeunes peuvent accrocher... Déjà un livre, pensez donc... Un exemple (criticable bien que j'apprécie la conclusion) :
"Le texto de Lucia était bref : "Eugène, j'espère que ton invitation tient toujours : j'arrive, je viens goûter tes plats mijotés, je serai à Saint-Jean-de-Luz ce soir. Je t'embrasse." A quoi il a immédiatement répondu, "Mais bien sûr, quel bonheur, je t'attends :-) :-) :-)", avant de regretter ces smileys idiots, fugitivement, mais au fond c'était bien ce qu'il était, là, très exactement : un rond avec deux yeux et un large sourire, une bulle souriante, légère, si légère. Il y a des moments dans la vie où l'on n'est qu'un smiley, un souriard, une bouille rieuse.

Encore une réflexion que j'ai aimée :
"Elena passe la porte et déjà elle n'est plus là. le monde va à une vitesse, se dit Kamel, le yoga n'y peut rien, mais ce n'est pas si grave, au fond, c'est un spectacle merveilleux, un ciel balayé par des vents capricieux et puissants, qu'y faire, plier et ne pas rompre, n'est-ce-pas, danser au milieu des bourrasques, savourer. Respirer."

Cette citation qui est centrale et est charnière au livre qui est vraiment quelque chose en plusieurs volets où l'on trouve relativement peu d'articulations. En voilà une, assez remarquable :
"Le soleil est bas et la lumière déjà presque rouge. Les montagnes, les arbres, les roches semblent comme suspendus à cette lumière de feu, le monde pourrait bien se consumer là, c'est une impression étrange, le coucher de soleil n'est qu'un spectacle banal et quotidiennement renouvelé mais qui, en certaines circonstances, fait prendre conscience de la fragilité du monde, pétrifier ceux qui y assistent parce qu'il leur dit que tout pourrait bien s'arrêter là, ne plus tourner, s'il se couchait et ne se relevait plus, si la lumière s'éteignait pour de bon, si le rougeoiement du monde était un ultime adieu."

Voilà, c'était pas mal, c'était pas génial, parfois correct et parfois capable de faire réfléchir. Mais pas trop non plus. Très actuel mais pas assez.
Allez, faites-vous votre idée maintenant si le monde existe toujours.
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Reçu dans le cadre de Masse Critique, ce roman m'a étonnée. Il démarre comme un roman semi-épistolaire entre Eugène triste comptable et Élise chargée du SAV d'une entreprise de cocottes, . S'en suit un joli roman un peu feel good où filtre le soleil. Un roman où l'on sourit des vieux de "Senior Story" qui font triompher bon sens et joie de vivre dans un monde politique tout gris. C'est alors que le monde se détraqué littéralement mais sans réelle rupture de ton, l'apocalypse se pointe mais tiens regardons la télévision et mangeons des glaces sur la plage! Même si l'auteur nous dit "mais oui de toute manière s'inquiéter ne sert à rien", on n'y croit qu'à moitié, comme une astuce pour dynamiser (dynamiter?) un récit qui avait pourtant la chaleur d'un cocon... Ce roman est un bonbon, un petit plaisir qui sent bon les vacances mais ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Je suis passée par plusieurs sentiments en lisant ce roman. Au début , j'étais un peu intriguée et j'imaginais un livre humoristique. Ensuite je me suis un peu ennuyée car je comprenais pas vraiment le comportement des protagonistes et finalement je suis restée perplexe face à une situation qui bascule dans la science fiction et qui ne trouve pas vraiment de solution.
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Quel roman bizarre ! C'est un patchwork de plusieurs genres, dont je n'ai pas vu vraiment la finalité.
Chaque morceau n'est pas désagréable à lire, mais que viennent faire ensemble un échange épistolaire précédent une histoire d'amour, une téléréalité mettant en scène des vieillards incontrôlables, un monde qui balbutie et l'apparition d'une baleine ?
L'auteur aurait pu faire quatre romans distincts, il y avait matière à développer.
Heureusement, l'écriture est agréable à lire et l'humour léger.
Mais je reste perplexe.
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J'ai reçu gratuitement ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique".
Le titre est original et intriguant, il sonne comme celui d'un roman dans l'air du temps. Et c'est le cas. C'est un livre ancré dans notre quotidien, qui interroge, qui le tord pour mieux l'observer. Les problématiques abordées sont intéressantes, pertinentes.
Mais il y a un mais.
D'une part, le livre donne l'impression de ne pas aller assez loin, d'effleurer ces problématiques. Pire, peut-être, de les cataloguer. Peut-être aurait-il mieux fallu en aborder moins, et y aller plus à fond. C'est le sentiment que laisse le livre quand on tourne la dernière page. On sait d'où l'on est parti, mais on ne sait pas vraiment où l'on est arrivé. Comme si l'histoire n'avait été qu'un prétexte, et que l'auteur l'avait oublié en cours de route. Car bien sûr, l'histoire n'est souvent qu'un prétexte.
Sans qu'il soit scandaleux, je n'ai pas non plus été captivé par le style de l'auteure. Elle use et abuse de ce que j'appellerai un gloubiboulga de narration matinée de dialogue : cela commence comme de la narration et cela finit comme un dialogue. C'est tendance, il semblerait (j'ai déjà vu utilisé ce type de procédé dans d'autres romans), mais c'est comme les points d'exclamation, les points de suspension, tournures, etc. : il ne faut pas en abuser. Lorsqu'on utilise un artifice une fois, c'est un effet de style. Quand on l'utilise à longueur de pages, c'est un tic d'écriture.
Pour conclure, je dirais que ce roman est ambitieux, mais il déçoit un peu au final. Sa lecture n'est pas désagréable, mais laisse un goût d'inachevé. Dommage.
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