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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre a une vocation idéologique et rien d'autre.
Comment faire une analyse d'un coût sans faire l'analyse des bénéfices?
Comment faire une étude d'analyse statistique "descriptive" sans se poser la question des raisons des observations autres que "la virilité"? comment ne pas faire un vrai modèle multivarié et essayer de comprendre les causes et implications de ce système genré si complexe.
Non, la réponse à tout n'est pas la virilité et l'inexistant "patriarcat".


Lors qu'on attaque un tel problème, par honnêteté intellectuelle, l'auteur devait se poser les questions:

1.- La virilité pourrait-elle avoir également des bénéfices pour la société ?

Mettre un prix sur la virilité sans en compter les bénéfices, est une approche indigne d'une personne qui se pose en "intellectuelle". La dynamique genrée homme/femme et les intérêts différents entre les hommes et les femmes en terme d'ingénierie, d'innovation scientifique et de recherche (non, ces différences ne sont pas seulement culturelles, l'idéologie du genre est mensongère), de positionnement social, d'utilité publique, de "disposabilité masculine"… ont mené les hommes à faire avancer la civilisation dans tous les domaines possibles et imaginables: TOUT, quasi TOUT ce qui vous entoure a été pensé, construit, maintenu par un homme. de votre écran de PC, aux forages dans les mines, à votre système social, les révolutions syndicales et ouvrières, votre intervention chirurgicale, toutes les technologies, votre système démocratique, le trottoir, vos égouts... tout.

Conclusion: le bénéfice du comportement viril/masculin, est lui, INCALCULABLE dans l'histoire et encore aujourd'hui.

Camilia Paglia pourtant féministe, a dit à juste titre trois citations qui veulent tout dire:

- La femme est, l'homme doit devenir.
- Si la civilisation avait été laissée dans les mains des femmes, nous vivrions encore dans des huttes en paille.

Et la plus belle :
- Les hommes se sont sacrifiés, mutilés physiquement et émotionnellement pour nourrir, héberger, protéger les femmes et les enfants. AUCUNE de leur peine ou réalisation n'est prise en compte dans la rhétorique féministe qui décrit les hommes comme de viles exploiteurs et oppresseurs.


2.- les comportements masculins / féminins sont-ils uniquement façonnés par la société et l'éducation ?

La réponse est NON.
Bien sûre que les hommes ont un comportement lié à l'autodestruction plus élevé que les femmes. Les hormones et la biologie sont bien plus à mettre en cause que l'éducation. Cette sociologue nous la fait à l'envers. La société et les différences de comportement hommes/femmes sont avant tout biologiques et non "culturelles" comme veut nous le faire croire l'idéologie du genre. (Le documentaire norvégien "gender paradox" démonte scientifiquement l' "idéologie" du genre, sans appel.) A-genrer les genre est voué à l'échec.

Pour les viols et crimes graves, la courbe de normalité des hommes est légèrement plus plate que celle de femmes, et possèdent des extrêmes plus "peuplés". Les fameuses "tales de la courbe de Gauss". Si 90% des hommes et des femmes se retrouvent dans un "overlap" de la normalité, ce sont bien majoritairement les hommes qui sortent par les extrêmes, aussi bien en bien qu'en mal. Les génies, autistes, artistes … hors normes, ne sont quasi qu'exclusivement des hommes. Tout comme les pires psychopathes. Pour un Mozart et un inventeur de la machine à vapeur, vous avez un Jack l'éventreur. Et pour 10.000 ingénieurs qui font avancer vos vies, vous avez 100 petits psycopates en prison. On revient à l'analyse coûts/bénéfices

3.- la féminité pourrait-elle aussi être abordée en termes de coût et de bénéfices ?
OUI. les comportements féminins influencent les comportements masculins. Deux exemples: l'hypergamie est la sélection par les femmes, des hommes socialement intéressant. Les hommes pauvres et marginalisés ne sont pas sélectionnés pour la reproduction par les femmes, ils deviennent des parasites par défaut de la société.
Autre exemple: l'évolution génétique et la sélection naturelle est effectuée par les femmelles. Ce sont bien les femmes qui sélectionnent les hommes "viriles" ou pas depuis le début pour la reproduction. Ce sont les femmes qui sélectionnent ces hommes comme "bons providers et preneurs de risques", pour leurs bénéfices à elles.


Pour conclure,
- non, les garçons ne sont pas des petites filles "cassées".
- non, il ne faut pas éduquer les garçons comme des filles. Il faut leur redonner leur place, leur redonner une vision d'un futur dans lequel ils peuvent se projeter, et surtout commencer par arrêter la guerre contre les garçons dès leur plus jeune âge. Que cette auteur lise "war on boys" de christina hoff sommers. Qu'elle challenge ce vieux cliché de "domination masculine" en lisant "the myth of male power" pour sortir de sa vision biaisée, élargir sa pensée et comprendre que ce sont bien les hommes qui sont "disposables" et la variable d'ajustement de notre société. Qu'elle regarde the "red pill" de la féministe Cassie Jaye! Que l'auteur commence par comprendre ce qu'est le gap d'empathie envers les garçons et hommes, expliqué par Janice Fiamengo de l'université de Toronto par exemple. N'oubliez pas non plus que si l'existence du plafond de verre est plus que douteuse, le sol de verre, lui, existe bien et protège les femmes; ce sont bien majoritairement les hommes qui tombent le plus bas socialement (suicide, blessés et morts sur lieu de travail, jobs toxiques et difficiles, jobs dangereux et de nuits, sans-abris, ... sont masculins à l'écrasante majorité!) et se retrouvent "marginalisés" et n'ayant plus rien à perdre. Qu'elle nous fasse un article sur le coût de la féminité et des privilèges féminins, ce serait rafraîchissant, mais ce sera censuré, je n'en doute pas.





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Un livre commencé avec une idée : dommage que l'on doive argumenter avec de l'argent. Cela rejoint les arguments du capitalisme type « engagez des femmes, vous gagnerez en productivité » parce que visiblement notre seule existence ne suffit pas, il faut que ce soit rentable mais soit, je le commence déterminée à apprendre des choses et à encourager une autrice. J'ai voulu croire en une étude rigoureuse et objective jusqu'à certains drapeaux rouges. Les « guet apens » tendus par les jeunes de banlieues. mmh. et en parallèle ? absolument AUCUNE mention des violences policières et pénitentiaires qui sont pourtant des lieux phares de virilisme et de violence, contre les femmes et contre les hommes dans leur vie professionnelle comme personnelle (lire le livre « Silence on cogne » de Sophie Boutboul et Alizé Bernard) Occulter ces violences alors qu'elles rentrent parfaitement dans les critères, ce n'est pas vraiment un angle mort en fait, c'est un parti pris flagrant. C'est l'aveu d'une posture qui vient donc entacher la bannière de critique rigoureuse et objective d'un relevé de chiffres et de calculs mathématiques. j'ai quand même appris d'autres choses mais pour moi, ce choix alors que les violences ne datent pas juste de 2021, c'est rédhibitoire.
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La thèse est prometteuse. L'auteure se défend de ne pas dénoncer les hommes, mais seulement la notion de "virilité" qui semble n'être qu'une construction sociale. Derrière des apparats de calculs rigoureux et de données statistiques, l'essai repose sur une explication simpliste :
La délinquance et la criminalité représentent des coûts importants (100 Md€), or 95% des actes sont commis par les hommes (donc par la virilité), par conséquent, la virilité coûte 95Md€ chaque année.
Le raisonnement frôle la mauvaise foi.

Imaginez : "il y a 3000 morts sur la route en France chaque année. Or les voitures roulent majoritairement avec de l'essence. Donc les stations services sont responsables de près de 3000 morts chaque année"
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