Citations sur La liberté intérieure : La force de la foi, de l'espérance .. (30)
Bien souvent, nous nous trouvons à l'étroit dans notre situation, notre famille, notre environnement. Mais peut-être le vrai problème est-il ailleurs; c'est en fait dans notre cœur que nous sommes à l'étroit, c'est là l'origine de notre manque de liberté.
Pourquoi le monde de Thérèse [de Lisieux], humainement si étroit et pauvre, donne-t-il pourtant le sentiment d'être si ample et si dilaté ? Pourquoi une telle impression de liberté se dégage-t-elle du récit qu'elle fait de sa vie au Carmel ? Tout simplement parce que Thérèse aime avec intensité. [...] Voilà son secret : elle n'est pas à l'étroit dans son petit couvent, car elle aime. L'amour transfigure tout et met une note d'infini dans les choses les plus banales.
Tant que notre sentiment de plus ou moins grande liberté dépend des circonstances extérieures, c'est bien le signe que nous ne sommes pas encore vraiment libres !
Quand on n’a pas de réponses pour l’avenir, le meilleur moyen de se préparer à les recevoir est de vivre à plein l’aujourd’hui.
Dans une situation d'épreuve, ce qui nous est souvent le plus difficile, ce n'est pas tant de souffrir que de ne pas savoir pourquoi. La douleur en, elle-même est parfois moins éprouvante que le fait de ne pas comprendre quel sens elle peut avoir.
Si nous l’accueillons dans la confiance et la paix, la souffrance nous fait grandir, elle nous éduque, nous purifie, nous apprends à aimer de manière désintéressée, nous rend pauvres, humbles, doux et compatissant envers le prochain.
L’homme qui ferme son cœur aux autres, qui ne fait aucun effort pour les aimer tels qu'ils sont, qui ne sait pas se réconcilier avec eux, celui-là n'aura jamais non plus la grâce de vivre cette profonde réconciliation avec soi-même dont nous avons tous besoin. En effet nous finissons toujours par être nous-mêmes les victimes de nos étroitesses de cœur envers le prochain, de nos jugements et de nos duretés.
S’accepter soi-même signifie s’accueillir dans ses pauvretés mais aussi dans ces richesses, et donc permettre à toutes nos possibilités légitimes et bis capacités réelles de s’épanouir.
Nous avons un besoin vital de la médiation du regard de l'autre pour nous aimer et nous accepter nous-mêmes. Ce regard peut être celui d'un parent, d'un ami, d'un père spirituel, mais plus que tout autre il est le regard de Dieu notre Père. Car c'est le regard le plus pur, le plus vrai, le plus tendre, le plus aimant, le plus rempli d'espérance qui existe au monde Et je crois que le plus grand que reçoit celui qui cherche le visage de Dieu en persévérant dans la prière est qu'un jour ou l'autre il percevra quelque chose de ce regard divin posé sur lui, il se sentira si tendrement aimé qu'il recevra la grâce de s'accepter lui-même en profondeur.
Je crois qu'on ne peut véritablement arriver à s'accepter soi-même pleinement que sous le regard de Dieu.