Citations sur Tu verras, les âmes se retrouvent toujours quelque part (197)
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Enfin, je lui dis qu'il fallait pas avoir peur de la solitude, car solitude n'existe pas. Nous étions jamais seul dans l'univers.
La vie est l'école de l'âme et, comme je vous le disais, chaque épreuve est une leçon.
La peine est souvent le dernier lien avec celui qui n'est plus. Alors on s'y accroche, aussi douloureux que cela soit, on s'y agrippe à cette souffrance, jusqu'à épuisement. J'étais épuisée. J'avais mené trop de combats pour faire vivre encore les vestiges de ce nous solennel.
Je savais qu'elle n'avait pas beaucoup d'argent, mais la philosophie qu'elle avait de la vie la rendait plus riche que la plupart des hommes.
Les amours sans espoir sont des amours ultimes.
Ils nous tuent, nous font vivre en brisant l’avenir.
Chacune de nos pensées est un peu comme un crime,
Un délit pour celui qui n’arrive à les fuir.
Les amours sans espoir sont des amours sans fin,
Car ils restent vivants, à jamais assouvis,
Et demeurent malgré nous sans scrupule aucun
Avec le temps, gravés dans notre cœur puni.
J’ai connu des hivers calmes et des matins brûlants,
Des sourires forcés, des absences cruelles,
Des amours blessés, des attentes rebelles,
Et des remords teintés par le soleil levant.
J’ai connu des étés, j’ai connu des orages
Quand par les mots, lassée, je regardais le ciel
Croyant trouver refuge en l’azur éternel
Mais revenant sans cesse aux mêmes paysages.
J’ai connu des regards, des jamais, des toujours,
Les chaînes du temps qui blessent quand je voulais partir.
Et mon cœur fatigué, sur la vie s’assoupir,
Quand lassée, seule, vaincue, j’espérais des retours.
Et puis je t’ai connu, à l’aube de ces jours blêmes.
Sans te chercher vraiment, bateau guettant son port
Et pour la première fois je le dis sans effort
J’espère un avenir, je veux y croire, je t’aime.
Lorsque vous faites ce que vous avez à faire, la vie se charge de faciliter les choses pour vous lorsque vous vous égarez, vous ne rencontrez qu’adversité pour vous faire retrouver la route qui doit être la vôtre. Il est plus facile de danser sur le chemin que l’univers a tracé pour vous. Il vous faut trouver ce chemin.
La peine est souvent le dernier lien avec celui qui n’est plus.
Ta bouche comme un archet
Mes lèvres tel un violon
Mais tes doigts ne parcourent plus
Mon corps blanc
Sans doute une autre âme nue
Les entend
Car la musique s'est tue
Silence qui me ronge
Et m'emporte en des songes
Où tu n'es plus
« J’étais devenue sauvage, par obligation un peu, par lassitude beaucoup. Et comme une enfant face à un jouet cassé, je ne savais plus comment assembler les morceaux de ma vie. »