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Critique de MLClerc
Je suis toujours aussi fan des romans de Jodi Picoult, même si celui-ci n'est pas mon préféré, ma pépite absolue étant Mille petits riens. Mais quelle émotion aussi...
Anna est un bébé médicament. C'est-à-dire qu'elle a été conçue in vitro peu après la découverte par ses parents de la maladie de sa soeur Kate, atteinte d'une forme de leucémie aussi rare que sévère. Elle a donné du sang de cordon à sa naissance, puis elle n'a cessé de faire des dons de plaquettes et autres, jusqu'à de la moelle osseuse. Lorsque Kate, âgée de 16 ans, a besoin d'une greffe de rein lors d'une énième rechute, Anna refuse et intente un procès à ses parents pour réclamer son émancipation et son droit à disposer de son corps et de ses organes. Evidemment, ce choix menace de faire voler sa famille en éclats. Et interroge nos idées sur l'eugénisme.
Sa famille, c'est donc la maman, Sara, ancienne avocate qui a cessé son activité professionnelle pour pouvoir "soigner" sa fille. le papa, Brian, pompier. le grand frère, Jesse, jeune homme perdu qui entre dans la petite délinquance. Et bien entendu, Kate, le centre d'attention de tous.
Comme tous les romans de Jodi Picoult (du moins pour les 4 que j'ai lus) c'est un roman choral. Je suppose que ses détracteurs diraient donc que c'est un peu toujours la même chose. Oui, mais elle le fait bien, c'est toujours bon. C'est toujours très documenté, très réaliste, sans morale, sans autre but que de faire réfléchir.
Les paroles d'Anna ne sont à mon avis pas celles d'une préado de 13 ans, mais qu'importe ? On y croit. Et j'ai aimé avancer dans cette histoire où les personnages secondaires prennent parfois la main sur les autres, avant de s'effacer à nouveau. J'ai aimé le réalisme du traitement des protagonistes justement. J'ai aimé les émotions des uns et des autres ; j'ai aimé le traitement des ressentis de Kate et d'Anne. J'ai aimé les paroles de Sara. J'ai aimé le courage et la détermination du père.
Un très beau livre, encore une fois.
Anna est un bébé médicament. C'est-à-dire qu'elle a été conçue in vitro peu après la découverte par ses parents de la maladie de sa soeur Kate, atteinte d'une forme de leucémie aussi rare que sévère. Elle a donné du sang de cordon à sa naissance, puis elle n'a cessé de faire des dons de plaquettes et autres, jusqu'à de la moelle osseuse. Lorsque Kate, âgée de 16 ans, a besoin d'une greffe de rein lors d'une énième rechute, Anna refuse et intente un procès à ses parents pour réclamer son émancipation et son droit à disposer de son corps et de ses organes. Evidemment, ce choix menace de faire voler sa famille en éclats. Et interroge nos idées sur l'eugénisme.
Sa famille, c'est donc la maman, Sara, ancienne avocate qui a cessé son activité professionnelle pour pouvoir "soigner" sa fille. le papa, Brian, pompier. le grand frère, Jesse, jeune homme perdu qui entre dans la petite délinquance. Et bien entendu, Kate, le centre d'attention de tous.
Comme tous les romans de Jodi Picoult (du moins pour les 4 que j'ai lus) c'est un roman choral. Je suppose que ses détracteurs diraient donc que c'est un peu toujours la même chose. Oui, mais elle le fait bien, c'est toujours bon. C'est toujours très documenté, très réaliste, sans morale, sans autre but que de faire réfléchir.
Les paroles d'Anna ne sont à mon avis pas celles d'une préado de 13 ans, mais qu'importe ? On y croit. Et j'ai aimé avancer dans cette histoire où les personnages secondaires prennent parfois la main sur les autres, avant de s'effacer à nouveau. J'ai aimé le réalisme du traitement des protagonistes justement. J'ai aimé les émotions des uns et des autres ; j'ai aimé le traitement des ressentis de Kate et d'Anne. J'ai aimé les paroles de Sara. J'ai aimé le courage et la détermination du père.
Un très beau livre, encore une fois.
