AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782330096656
416 pages
Actes Sud (07/03/2018)
4.45/5   1859 notes
Résumé :
Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C'est une employée modèle. Une collègue appréciée et respectée de tous. La mère dévouée d'un adolescent qu'elle élève seule. En prenant son service par une belle journée d'octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer. Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur premier enfant. Le pet... >Voir plus
Que lire après Mille petits riensVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (321) Voir plus Ajouter une critique
4,45

sur 1859 notes
5
194 avis
4
85 avis
3
20 avis
2
5 avis
1
0 avis
Contrairement à la tristesse des éléphants qui rentrait plus dans le registre du fantastique, Mille petits riens est un roman beaucoup plus terre à terre, que j'ai préféré et adoré...

Ruth, elle a 44 ans, elle est infirmière obstétrique, elle est mère d'un grand ado de 17 ans, elle est américaine. Elle est noire...
Turk est un jeune homme marié à Brit, prêt à devenir père d'un instant à l'autre d'un petit garçon prénommé Davis, il est américain. Des tatouages longent son corps. Amour et haine. Sur son crâne, la croix gammée... Il est blanc. Il est raciste.
Kennedy est avocate. Habituée aux petits délits, elle s'occupe de la Défense publique. Elle ne voit pas la couleur de peau.

Lorsque Davis, le nouveau-né de Turk et Brit est pris en charge par Ruth, les parents s'offusquent et demandent à l'infirmière chef que leur bébé ne soit plus confié aux soins d'un personnel de couleur. Ruth est offusquée, elle pour qui la couleur de peau ne veut rien dire quant à la qualité des soins à prodiguer.
Lorsque le petit Davis décède brutalement, la haine et la colère des parents s'abattent sur l'infirmière noire.
La machine judiciaire est lancée. Ruth est écartée de son travail puis inculpée pour homicide volontaire. L'avocate Kennedy prend le dossier en main à la volée. Au-delà de la défense, Kennedy et Ruth vont tisser une relation d'amitié, permettant à Kennedy de s'apercevoir qui se cache derrière la couleur noire, ce que cela entraîne dans la vie de tous les jours d'être noire.

Sur fond de racisme et de relations inter-humaines, on est ici devant un roman à trois voix expliquant tour à tour l'opinion de Ruth, Turk et Kennedy. C'est un roman tout à fait passionnant et très bien construit. Mille petits riens peuvent conduire à détruire une vie tout comme l'amener à son apogée. Chaque petits riens a autant son importance que les rencontres, le regard qu'on pose sur les autres, sa capacité à voir au-delà, l'importance de s'exprimer et du droit de chacun à être libre. Beaucoup d'humanité parsème le roman avec des personnages dignes, exemplaires et attachants.
Mille petits riens, une histoire intemporelle du marasme de la haine et de l'amour où chaque sentiment proche de l'autre débordera, semant ses conséquences et ses milles petits riens...
A découvrir car c'est un très beau roman.
Commenter  J’apprécie          13512
Ruth Jefferson, Africaine-Américaine, comme elle se qualifie, travaille en tant qu'infirmière très expérimentée dans une maternité.
Elle a un grand fils Edison, très bon élève, inscrit dans un collège d'Américains blancs.
Étonnantes ces remarques d'ordre raciales à l'heure actuelle et on va voir que la différence entre personnes d'origine africaine et personnes blanches va encore prendre plus d'ampleur.
Ruth soigne un bébé nouveau-né d'un couple de suprémacistes blancs. Ils la prennent en grippe et interdisent qu'elle s'approche de leur enfant.
Malheureusement, cet enfant n'a pas besoin de querelles autour de lui car il présente une maladie génétique qui demande des attentions de toutes parts.
Un procès pour brutalités sur le nouveau-né est intenté contre Ruth qui pourra compter sur l'intelligence de son avocate commis d'office.
C'est un roman plein de surprises, où Jodi Picoult nous livre toutes les remarques que les personnes de couleur doivent encore subir aujourd'hui. Nous, Européens, ne soupçonnons pas que les haines raciales existent encore à ce point surtout après la venue du président Obama.
Un roman choral avec les points de vues de
- Ruth, l'infirmière accusée.
- de Turk, le père suprémaciste blanc, ancien délinquant, idiot et borné qui m'a bien agacée je l'avoue.
- de Kennedy McKenzie, avocate commise d'office, qui ne fait aucune différence entre les humains, à qui Ruth fait comprendre le quotidien des personnes de couleur.
Le livre est divisé en 5 parties dont chacune porte le nom d'une phase de l'accouchement.
Un roman très bien écrit par Jodi Picoult avec une traduction de grande qualité assurée par Marie Chabin.

Challenge pavés
Challenge plumes féminines
Commenter  J’apprécie          887
Un nourrisson de quelques jours, jusqu'ici en bonne santé apparente, décède brutalement à la maternité de l'hôpital de New York où Ruth est infirmière obstétrique depuis vingt ans. Les parents sont de violents suprémacistes blancs, Ruth a la peau noire. Cela suffit pour que la malheureuse se retrouve aussitôt accusée de meurtre par le couple aveuglé par la douleur et la haine, licenciée avec interdiction d'exercer sa profession, et bientôt au centre d'un procès retentissant, où la défense est assurée par Kennedy, avocate commise d'office, ravie de tenir enfin la grande affaire de sa carrière. Pour l'avocate et pour la justice américaine, le tribunal doit statuer sur les raisons médicales du décès et une éventuelle responsabilité humaine, pas sur l'injustice, due au racisme le plus flagrant, qui a désigné d'office Ruth comme bouc émissaire.


Le thème central du roman est le racisme aux Etats-Unis et l'hypocrisie qui l'entoure : le racisme extrême et sans fard, aisément reconnaissable et condamnable, des suprémacistes blancs, skinheads néo-nazis et autres mouvances descendant en ligne droite du KKK, mais aussi celui, plus subtil et plus pernicieux, qui se cache au plus profond des perceptions et des préjugés, biaise les comportements parfois les mieux intentionnés, nourrissant un racisme institutionnel qui continue à structurer l'ordre social malgré les lois qui proclament l'égalité.


En alternant les points de vue, quitte à revivre les mêmes scènes sous plusieurs angles, blanc ou noir, Jodi Picoult réussit à faire entrer les lecteurs blancs, le temps du livre, dans la peau d'une femme noire, leur faisant vivre de l'intérieur les grandes injustices, mais aussi les mille détails du quotidien qui, insidieusement, stigmatisent en permanence l'existence des noirs américains.


Souvent dure et choquante, destinée à sensibiliser et à faire réfléchir, cette lecture s'avère addictive, portée par un vrai suspense, des personnages crédibles soigneusement campés à partir d'une documentation solide, et l'écriture fluide de Jodi Picoult. Si le dénouement est sans doute bien trop théâtral pour être totalement réaliste, il porte l'espoir que la prise de conscience et la mobilisation de chacun, par l'addition de mille petits riens, puissent finir par faire bouger les lignes. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          884
Aujourd'hui c'est un anniversaire ! Avec beaucoup de bougies !

1000e critique, donc 1000 livres lus en près de 6 ans d'addiction «babéliote», faite de coups de coeur, de coups de gueule, de rencontres d'auteurs ou de lecteurs, de conseils et de découvertes grâce à la Communauté, que je salue et remercie. (Parenthèse refermée)

Il convenait donc de choisir un livre adapté et accepter pour une fois de sortir de mon confort littéraire en prenant sans apriori un titre symbolique.
(Je n'ai quand même pas pris trop de risques avec Actes Sud )

Ce fut une excellente pioche par une immersion oppressante dans la culture américaine contemporaine et ses vieux démons de racisme ordinaire. Une navrante fiction qui fait froid dans le dos pour une afro-américaine, infirmière piégée en bouc émissaire dans la responsabilité collective du décès d'un nourrisson, subissant les méthodes de cow-boy des institutions policière et judiciaire.

Jodi Picoult nous immerge dans une société où mille petits riens sont autant de petites agressions racistes, où il convient encore de savoir survivre dans un monde de blancs, faisant face aux bons sentiments bien intentionnés jusqu'à la cohabitation avec des idéologies suprématistes.
Une histoire sur le fil du rasoir, faite par plusieurs narrateurs, où chaque personnage, profondément humain pour le pire et le meilleur, fait face à des sentiments multiples de haine, de douleur, de révolte. Où le lecteur se projette avec effroi dans la peau d'une victime expiatoire et serre les dents pour tenter de voir le bout du tunnel. On peut chipoter sur quelques longueurs et une chute narrative un peu expéditive, mais l'ensemble est convainquant.

Et puis cette excellente jaquette de petite fille appuyée au mur en état de sidération, telle une fiche d'identification policière…
Un gros coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          7713
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je vais vous parler d'un livre embarrassant intitulé Mille petits riens et signé par une autrice nord-américaine, Jodi Picoult.

-Quelle jolie petite fille ! Ca va parler de son enfance ?

-Non. Ou très peu de temps.

Or donc Ruth Jefferson, infirmière en néonatalogie expérimentée et compétente, reçoit l'ordre de ne plus s'occuper du nouveau-né d'un couple de suprémacistes. Hélas, le bébé fait un malaise en présence de Ruth et meurt. Les jeunes parents déposent plainte pour se venger de Ruth tandis que l'hôpital abandonne son employée modèle. Ruth va-t-elle gagner son procès ?

-Oh, une histoire pleine d'injustice et de combat contre les forces du mal comme dans Erin Brockovich !

-Oui, on peut dire ça…

-Mais pourquoi tu dis que le livre est embarrassant ?

-Parce que je suis allée lire les critiques sur Goodreads pour savoir ce que nos amis anglo-saxons en pensaient. J'y reviendrai.

Trois voix narrent l'intrigue, chacune avec son ton, ses mots : celle de Ruth, l'infirmière dévouée qui a passé sa vie à ne pas faire de vagues, celle de Kennedy, qui a passé la sienne à ne pas bien savoir ce qu'est le racisme, celle de Turk, enfant blessé devenu un adulte violent et haineux. L'exercice m'a captivée : la plongée dans l'esprit d'un skin n'est pas de tout repos, ce n'en fut pas moins une expérience intéressante. C'était troublant de lire comment il pouvait se montrer éperdu d'amour, capable de tendresse, tout en commettant des actes de violence affreuse.

Entre les pages consacrées à Turk, répugnant de bête cruauté, et celles de Ruth, touchante de volonté, se trouvent celles de Kennedy, l'avocate : elle représente une Blanche qui ne se croit pas raciste et qui va prendre conscience de ses failles et se remettre en question.

-Mouais. Moi, j'aimerais quand même dire que les répétitions m'ont bien grave ennuyée. Quel intérêt de répéter deux ou trois fois le même bout d'histoire ?

-Ah, ça t'a ennuyée, toi ? Moi, j'ai trouvé que c'était l'une des trouvailles les plus brillantes du roman.

-Ah bon ?

-Mais oui ! J'ai trouvé admirable le travail du point de vue ; il démontre que les faits et la réalité ne se rejoignent pas forcément, loin de là, et que ce qu'on a dans la tête pervertit la perception.

-Et la partie embarrassante ?

-J'ai adoré ce bouquin.

-Ben pourquoi ça t'embarrasse ?

-Parce que je crains d'être victime du phénomène Mille femmes blanches, encensé alors que je l'ai détesté. J'ai cherché une critique négative : je n'en ai pas trouvé. Alors, je suis allée visiter Goodreads, où les avis sont plus nuancés. Certains lecteurs étaient trop choqués par ce qu'ils lisaient et abandonnaient, d'autres pestaient contre ce texte rempli de clichés et de stéréotypes.

Et cela m'a inquiétée : je ne suis pas capable de détecter lesdits stéréotypes, si vraiment il y en a. Tout au plus puis-je reconnaître une patine hollywoodienne dans le déroulement de la narration, une sensation vague de déjà-vu.

Je suis tombée sur une critique qui parlait d'un livre écrit « par une Blanche pour les Blancs ». Je suis assez d'accord : ce roman est rédigé avec un soin tout particulier accordé à la pédagogie, il dit « voilà comment les choses marchent, voilà pourquoi ce n'est pas normal ni sain ». Mais ce livre peut-il être considéré comme un élément de lutte contre le racisme par les Noirs ? Je ne sais pas.

J'ai également éprouvé des difficultés avec le personnage d'Adisa. Son franc-parler m'a plu, mais j'ai eu du mal à comprendre ses choix de vie. Ruth souhaite s'élever dans la société et offrir une vie meilleure à son fils. Adisa ne semble pas encourager le travail chez ses enfants et vivote comme elle peut. Est-ce « blanc » que de vouloir étudier, se sortir de la pauvreté et exercer un métier valorisant ? Ou refuse-t-elle de le faire pour ne pas intégrer une société trop blanche, justement ? Lui accorder plus de parole à ce propos aurait livré un autre point de vue intéressant et instructif sur la question du racisme et des façons d'y résister.

-Moi, ce qui m'a gênée, c'est le coup de théâtre.

-Oui, nous sommes d'accord, il n'était ni subtil, ni crédible, il est vrai. Juste cathartique.

Quoi qu'il en soit, Mille petits riens représente un splendide jeu d'écriture engendrant des émotions variées et complexes. Cette fiction pousse à s'interroger sur soi et sur la réalité. Il est bien parti pour devenir mon roman préféré de l'année. »
Commenter  J’apprécie          573


critiques presse (3)
Chatelaine
06 août 2018
Cette histoire en est d’abord et avant tout une de bonté et de compassion. Vibrant d’une humanité profonde, il présente le récit d’une histoire infiniment triste avec tant de tendresse et de bienveillance qu’il redonne foi en la beauté du monde.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
LeMonde
07 mai 2018
Un long travail d’écoute de ses concitoyennes noires a permis à l’écrivaine de rendre compte, dans « Mille petits riens », du racisme institutionnel aux Etats-Unis.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Actualitte
03 mai 2018
Avec profondeur et justesse, ce roman social pointe du doigt ces mille petits riens qui, derrière les non-dits, en disent long pour beaucoup d'entre nous.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (200) Voir plus Ajouter une citation
Il y a eu un moment - un souffle, un battement de cœur- où toutes les différences d'éducation, de niveau social et de couleur de peau se sont évaporées,tels des mirages dans le désert.
Un moment où nous étions tous égaux et où il n'y avait plus qu'une femme qui en aidait une autre.
Ce miracle-là, cela fait trente-neuf ans que j'attends qu'il se reproduise.
Commenter  J’apprécie          40
Tous les bébés naissent beaux,.

C'est ce que l'on projette sur eux qui les rend laids.
Commenter  J’apprécie          20
Elle lève les yeux de la rubrique locale du journal.
- J'ai encore vu le nom d'Edison là-dedans, ajoute-t-elle.
Mon fils a raflé la première place de tous les classements semestriels depuis son entrée au lycée. Mais, comme je me plais à lui répéter, ce n'est pas une raison pour se vanter.
- Il y a beaucoup de gamins brillants dans cette ville, dis-je avec modestie.
- Peut-être, mais avoir de si bons résultats, pour un garçon comme Edison... ce que je veux dire, c'est que tu devrais être fière. J'espère seulement qu'Ella sera aussi bonne élève que lui.
"Un garçon comme Edison". Je sais ce qu'elle veut dire, même si elle prend soin de pas le formuler clairement. Il n'y a pas beaucoup d'élèves noirs au lycée et, à ma connaissance, Edison est le seul à figurer en tête du palmarès de l'établissement. Ce genre de commentaires me fait l'effet d'un coup de lame de rasoir, mais comme je travaille avec Marie depuis plus de dix ans maintenant je m'efforce d'ignorer la morsure. Je sais qu'elle ne pense pas à mal en disant ça.
Commenter  J’apprécie          261
Je me suis souvent demandé si une mère pouvait détecter le moment où son enfant devenait adulte. Est-ce qu'il y avait des signes cliniques comme pour le déclenchement de la puberté, ou émotionnels comme pour le premier chagrin d'amour, ou temporels comme le jour de son mariage. Je me suis demandé si cela se résumait à un certain volume d'expériences de vie - l'obtention d'un diplôme universitaire, le premier travail, le premier bébé -, autant d'événements qui feraient pencher la balance. Si c'était le genre de chose qu'on remarquait aussitôt comme une tache de vin sur la peau ou si, au contraire, cela s'installait lentement, comme les marques du temps dans le reflet du miroir.

Aujourd'hui, je sais: le passage à l'âge adulte est une ligne tracée dans le sable. À un moment donné, votre enfant se tiendra de l'autre côté.

Je croyais qu'il traînerait des pieds. Que la ligne reculerait.

Je n'aurais jamais imaginé, en tout cas, qu'une de mes actions le précipiterait de l'autre côté.
Commenter  J’apprécie          205
On fait tous ça, vous savez. On cherche tous des distractions pour éviter de remarquer le temps qui passe. On s'absorbe dans le travail. On se concentre sur nos pieds de tomate qu'il faut préserver du mildiou. On remplit nos réservoirs d'essence, on recharge nos cartes de transport et on fait les courses au supermarché, de sorte que les semaines se suivent et se ressemblent toutes, en apparence. Et puis, un jour, vous vous retournez et votre bébé est un homme. Un jour, vous vous regardez dans la glace et vous voyez des cheveux gris. Un jour, vous vous rendez compte qu'il vous reste moins de temps à vivre que ce que vous avez déjà vécu. (...)
Certains d'entre nous se laissent guider par cette prise de conscience, je suppose. On part visiter le Tibet, on prend des cours de sculpture, on saute en parachute. On s'efforce de faire comme si ce n'était pas déjà terminé.
Et puis d'autres se contentent de remplir leur réservoirs, de recharger leurs cartes de transport et de faire leurs courses au supermarché parce que, si on garde les yeux rivés sur le chemin qui se déroule à nos pieds, on n'est pas obsédé par le moment où il plongera à pic du haut de la falaise.
Commenter  J’apprécie          160

Videos de Jodi Picoult (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jodi Picoult
11 avr. 2023 #litterature #jodipicoult L'auteure de *Mille petits riens* revient avec un roman qui donne littéralement une bouffée d'oxygène ! 📘 **J'aimerais tant que tu sois là**, en librairie le 3 mai !
autres livres classés : racismeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (4139) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de ma vie pour la tienne

Quelle est la personne atteinte de leucémie?

Anna
Julie
Kate
Lucie
Sara

4 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : Ma vie pour la tienne de Jodi PicoultCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..