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Citations sur Un mystère Adèle Sharp, tome 1 : Laissé pour mort (20)

C’était une chose d’avoir une rancune personnelle, mais c’en était une autre de la laisser s’exprimer pendant une enquête. Adèle savait qu’elle avait le droit de parler de ce qui était arrivé à Marion. Mais en quoi cela aiderait-il les amis de la jeune femme ? Adèle avait besoin qu’ils soient ouverts, prêts à parler. La peur et l’horreur n’aidaient pas les gens à répondre à des questions personnelles. Mais John avait peut-être raison. Cela semblait être une énorme perte de temps. Marion avait été tuée par un étranger. Elle était prête à le parier. Mais tout de même, un quelconque détail, un quelconque indice...
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L’émerveillement, le spectacle, la domination totale de son public qui ne savait pas ce qui allait suivre. Tout cela l’enivrait et lui donnait la satisfaction de savoir ce qu’il avait toujours su : il était plus intelligent qu’eux. Sans exception.

Tout le monde fixait maintenant ses mains, impressionné par la carte qui disparaissait. Puis il fit mine de s’étouffer et passa sa langue sous la carte ; il poussa la carte dans sa bouche et gonfla ostensiblement les joues, le visage écarlate, plaçant ses mains sur son ventre comme s’il allait vomir. Enfin, avec une sorte d’éructation, il ouvrit la bouche, et la carte tomba dans sa main, se déroulant lentement. Il la lissa, révélant le valet de pique.
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Tout bon héros devait échouer au moins une fois avant de réussir. Maintenant, le public se détendait. Ils pensaient que le tour était terminé. Ils pensaient avoir dupé le magicien, ce touriste idiot qui était entré dans leur bar pour accaparer leur attention. Ils quitteraient ses mains des yeux...
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Tout bon magicien devait opérer avant même que le public ne commence à le regarder. La carte elle-même était vaporisée avec un adhésif qui l’empêchait de se détremper dans la bouche. Les apparences étaient ce qui comptait.

Sortir une carte mouillée apprendrait immédiatement au public qu’il la gardait depuis le début dans sa bouche. Mais tirer une carte ayant l’air neuve, fraîche, donnait l’illusion qu’elle venait d’y être placée.

Se savoir capable de duper autant de gens à la fois lui procurait une grande satisfaction.
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Adèle préférait la solitude. Elle avait besoin de réfléchir, de se vider l’esprit. Il devait y avoir un indice qu’elle avait ignoré. Quelque chose qu’elle avait lu, ou remarqué, quelque chose qui lui sauterait aux yeux si elle parvenait à se concentrer. Adèle sourit à un couple de moineaux qui pépiaient, perchés sur un arbre. Les arbres avaient été plantés tous les cinq mètres environ, dans un effort du gouvernement français pour que Paris soit plus vert.
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Un jeune homme, au moins assez jeune pour ne pas avoir de cheveux blancs, obsédé par le temps qui passe. Il n’aurait pas supporté la possibilité d’en perdre. Ça l’aurait rongé, tant et si bien qu’il a préféré fuir les États-Unis et venir en France. Il a tué dès qu’il a pu, ce qui signifie qu’il a dû quitter les États-Unis parce qu’il devait fuir. Parce qu’il pensait que c’était la seule option.
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Elle ne le regrettait pas. C’était un atout, surtout pour un enquêteur, de pouvoir être un observateur extérieur dans presque dans toutes les circonstances. La distance apportait de nouvelles perspectives que les plus proches des problèmes ne possédaient pas. Sa vie, son éducation – de l’Allemagne à la France puis aux États-Unis – lui avaient donné une vision des choses que les autres n’avaient pas. Chaque endroit où elle avait vécu avait ses propres avantages, et lui avait légué une expérience. Et pourtant, en repensant à de telles choses, une douleur sourde, qui ressemblait vaguement à de l’anxiété, lui tordait toujours la poitrine. Mais c’était peut-être plus proche de la solitude.
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L’intelligence du tueur ne faisait aucun doute. Il choisissait ses victimes de manière aléatoire. Leurs nationalités étaient différentes, leurs sexes étaient parfois différents, seul leur âge semblait compter. Qu’est-ce que cela signifiait ? Pourquoi était-il si obsédé par l’âge ? Adèle s’était approchée de lui. En Indiana, elle était presque certaine de s’être rapprochée... mais à quel point ? Ils n’avaient aucun suspect concret. Il s’était échappé cette fois. Mais maintenant, il n’en était plus question.
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Ils n’étaient pas particulièrement heureux : pour avoir des amis, il fallait avoir des racines. Et pour avoir des racines, il valait mieux rester au même endroit pendant plus d’une seconde. Adèle n’avait jamais été particulièrement douée pour s’enraciner. On ne lui avait jamais appris à le faire. Construire des amitiés était devenu une préoccupation obsolète dès sa sortie de l’université. L’agent Lee, au quartier général, était peut-être sa seule amie ; il avait été facile de se lier d’amitié avec une bourreau de travail comme elle.
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avait le regard vif et intelligent, ainsi que des pommettes très dessinées. Dans l’ensemble, Adèle le percevait un peu comme un méchant de James Bond. Suffisamment beau pour attirer le regard, et assez revêche pour provoquer un peu d’inquiétude.
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