Blake PierceUn mystère Adèle Sharp tome 1 sur 16
/5 21 notes
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Résumé :
L’agent spécial du FBI Adèle Sharp est une Américaine née d’un père allemand et d’une mère française, dotée de la triple nationalité – un atout inestimable pour arrêter les criminels qui traversent les frontières entre les États-Unis et l’Europe.
Lorsque l’affaire d’un tueur en série ayant sévi dans trois états américains est classée sans suite, Adèle retourne à San Francisco pour retrouver l’homme qu’elle compte épouser. Mais après un rebondissement ... >Voir plus
Lorsque l’affaire d’un tueur en série ayant sévi dans trois états américains est classée sans suite, Adèle retourne à San Francisco pour retrouver l’homme qu’elle compte épouser. Mais après un rebondissement ... >Voir plus
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Que lire après Un mystère Adèle Sharp, tome 1 : Laissé pour mortVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2)
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L'avantage de ce prolifique auteur, Blake Pierce, si vous ne le connaissez pas, est que généralement, ses thrillers sont bien construits, qu'ils nous tiennent en haleine et sont faciles à lire.
« Laissé pour mort » (1er tome de la série « Un mystère Adèle Sharp ») ne déroge pas à la règle.
Dans cette intrigue, nous faisons connaissance avec Adèle, jeune inspectrice au début de sa carrière professionnelle.
Comme d'autres héroïnes de Blake Pierce, elle présente des similitudes de caractère : ténacité, volontarisme, sportivité… mais elle cache profondément ancrées en elle des souffrances du passé.
Dans le cas d'Adèle, elle doit sa pugnacité et sa rigueur à l'éducation que son père, flic en Allemagne, lui a prodigué jusqu'à ses dix ans. Partie ensuite avec sa maman en France, elle a développé une finesse d'esprit et une faculté d'adaptation inouïes.
L'agression mortelle de sa mère dans un parc parisien, sans que l'auteur ne soit jamais identifié, va provoquer la rage et l'acharnement de la jeune femme à devenir enquêtrice.
Ses débuts prometteurs lui permettent d'intégrer le FBI aux USA.
Seulement voilà… elle est en proie à une série de meurtres non élucidés qui ne la mènent nulle part. Une constante : l'assassin choisit ses victimes en fonction de leur âge et il utilise un narcotique inconnu pour oeuvrer à l'exsanguination de ses victimes.
Qui sera le prochain ou la prochaine ? L'assassinat de Marion à Paris, lacérée sur le même mode opératoire, va causer le retour d'Adèle en France et provoquer sa collaboration avec ses anciens collègues de la DGSI.
J'avoue que les thrillers de cet auteur peuvent sembler « formatés », voire « fabriqués sur mesure », tant il maîtrise sa structure du récit et la gradation de violence.
Cependant, je reste une adepte car le suspense est omniprésent et l'intrigue intéressante.
De là à m'engager dans le second tome de cette série, il y a de la marge…
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
« Laissé pour mort » (1er tome de la série « Un mystère Adèle Sharp ») ne déroge pas à la règle.
Dans cette intrigue, nous faisons connaissance avec Adèle, jeune inspectrice au début de sa carrière professionnelle.
Comme d'autres héroïnes de Blake Pierce, elle présente des similitudes de caractère : ténacité, volontarisme, sportivité… mais elle cache profondément ancrées en elle des souffrances du passé.
Dans le cas d'Adèle, elle doit sa pugnacité et sa rigueur à l'éducation que son père, flic en Allemagne, lui a prodigué jusqu'à ses dix ans. Partie ensuite avec sa maman en France, elle a développé une finesse d'esprit et une faculté d'adaptation inouïes.
L'agression mortelle de sa mère dans un parc parisien, sans que l'auteur ne soit jamais identifié, va provoquer la rage et l'acharnement de la jeune femme à devenir enquêtrice.
Ses débuts prometteurs lui permettent d'intégrer le FBI aux USA.
Seulement voilà… elle est en proie à une série de meurtres non élucidés qui ne la mènent nulle part. Une constante : l'assassin choisit ses victimes en fonction de leur âge et il utilise un narcotique inconnu pour oeuvrer à l'exsanguination de ses victimes.
Qui sera le prochain ou la prochaine ? L'assassinat de Marion à Paris, lacérée sur le même mode opératoire, va causer le retour d'Adèle en France et provoquer sa collaboration avec ses anciens collègues de la DGSI.
J'avoue que les thrillers de cet auteur peuvent sembler « formatés », voire « fabriqués sur mesure », tant il maîtrise sa structure du récit et la gradation de violence.
Cependant, je reste une adepte car le suspense est omniprésent et l'intrigue intéressante.
De là à m'engager dans le second tome de cette série, il y a de la marge…
Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
Découvert en livre audio, peut-être est-ce pour ça que je n'ai pas accroché..
L'intrigue est très bien, j'aime ce genre policier. J'aurai cependant apprécié en savoir un peu plus sur le passé de notre personnage principal. le véritable problème est surtout le milieu du livre que je trouve plutôt lent et plat, ce qui est dommage vu le potentiel.
L'intrigue est très bien, j'aime ce genre policier. J'aurai cependant apprécié en savoir un peu plus sur le passé de notre personnage principal. le véritable problème est surtout le milieu du livre que je trouve plutôt lent et plat, ce qui est dommage vu le potentiel.
Citations et extraits (20)
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C’était une chose d’avoir une rancune personnelle, mais c’en était une autre de la laisser s’exprimer pendant une enquête. Adèle savait qu’elle avait le droit de parler de ce qui était arrivé à Marion. Mais en quoi cela aiderait-il les amis de la jeune femme ? Adèle avait besoin qu’ils soient ouverts, prêts à parler. La peur et l’horreur n’aidaient pas les gens à répondre à des questions personnelles. Mais John avait peut-être raison. Cela semblait être une énorme perte de temps. Marion avait été tuée par un étranger. Elle était prête à le parier. Mais tout de même, un quelconque détail, un quelconque indice...
L’émerveillement, le spectacle, la domination totale de son public qui ne savait pas ce qui allait suivre. Tout cela l’enivrait et lui donnait la satisfaction de savoir ce qu’il avait toujours su : il était plus intelligent qu’eux. Sans exception.
Tout le monde fixait maintenant ses mains, impressionné par la carte qui disparaissait. Puis il fit mine de s’étouffer et passa sa langue sous la carte ; il poussa la carte dans sa bouche et gonfla ostensiblement les joues, le visage écarlate, plaçant ses mains sur son ventre comme s’il allait vomir. Enfin, avec une sorte d’éructation, il ouvrit la bouche, et la carte tomba dans sa main, se déroulant lentement. Il la lissa, révélant le valet de pique.
Tout le monde fixait maintenant ses mains, impressionné par la carte qui disparaissait. Puis il fit mine de s’étouffer et passa sa langue sous la carte ; il poussa la carte dans sa bouche et gonfla ostensiblement les joues, le visage écarlate, plaçant ses mains sur son ventre comme s’il allait vomir. Enfin, avec une sorte d’éructation, il ouvrit la bouche, et la carte tomba dans sa main, se déroulant lentement. Il la lissa, révélant le valet de pique.
Elle ne le regrettait pas. C’était un atout, surtout pour un enquêteur, de pouvoir être un observateur extérieur dans presque dans toutes les circonstances. La distance apportait de nouvelles perspectives que les plus proches des problèmes ne possédaient pas. Sa vie, son éducation – de l’Allemagne à la France puis aux États-Unis – lui avaient donné une vision des choses que les autres n’avaient pas. Chaque endroit où elle avait vécu avait ses propres avantages, et lui avait légué une expérience. Et pourtant, en repensant à de telles choses, une douleur sourde, qui ressemblait vaguement à de l’anxiété, lui tordait toujours la poitrine. Mais c’était peut-être plus proche de la solitude.
Elle avait grandi avec trois passeports, trois nationalités, trois loyautés comme certains le considéraient et avait dû supporter toutes sortes de commentaires et de railleries sur son apparence, sur son héritage. Sous beaucoup d’aspects, elle avait la peau dure. Les pervers des avions ne lui faisaient pas peur.
Mais la vulnérabilité ? L’intimité ? Échouer dans ces domaines la laissait toujours avec une profonde haine d’elle-même, alimentée par l’humiliation et la peur. Elle sentait ces sentiments se frayer un chemin en elle maintenant, anéantissant son calme intérieur, démolissant sa façade.
Mais la vulnérabilité ? L’intimité ? Échouer dans ces domaines la laissait toujours avec une profonde haine d’elle-même, alimentée par l’humiliation et la peur. Elle sentait ces sentiments se frayer un chemin en elle maintenant, anéantissant son calme intérieur, démolissant sa façade.
Ils n’étaient pas particulièrement heureux : pour avoir des amis, il fallait avoir des racines. Et pour avoir des racines, il valait mieux rester au même endroit pendant plus d’une seconde. Adèle n’avait jamais été particulièrement douée pour s’enraciner. On ne lui avait jamais appris à le faire. Construire des amitiés était devenu une préoccupation obsolète dès sa sortie de l’université. L’agent Lee, au quartier général, était peut-être sa seule amie ; il avait été facile de se lier d’amitié avec une bourreau de travail comme elle.
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