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Citations sur Anne de Bretagne (14)

La tradition veut qu'Anne fasse de Claude la première titulaire de son ordre de la Cordelière. Le jour-même où celle-ci vient au monde, elle lui noue une corde autour de la taille, rappelant ainsi à tous qu'excepté la naissance d'un petit frère, sa fille est duchesse héritière de Bretagne, rang très supérieur à celui de simple fille de France. Car la Bretagne a toujours refusé d'adopter la loi salique. A défaut d'héritiers mâles, les femmes succèdent, ce qui est pur droit féodal. Quelque soit le mariage que fera Claude, elle restera donc duchesse.
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En ce petit vaisseau de fin or pur et munde,
Repose un plus grand cœur qu'oncques Dame eut au monde
ANNE fut le nom d'elle, en France deux fois reine,
Duchesse des Bretons, royale et souveraine:
Ce cœur fut si très haut, que de la terre aux cieux
Sa vertu libérale accroissoit mieux en mieux,
Mais le ciel en a pris la portion meilleure,
Et cette part terrestre, en grand deuil, nous demeure.
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Il n'y eu jamais de princesse qui, dans l'espace d'une vie aussi courte que l'a été la sienne, ait eu en même temps autant de traverses et autant d'honneurs. A peine commençait-elle à se connaître, qu'elle vit son pays divisé par des factions intestines, et attaqué par une puissance qui s'en promettait la conquête. Son cœur n'était pas moins combattu que son pays n'était divisé; trois ou quatre puissants concurrents s'en disputaient les possessions, les uns par les intrigues de la politique, les autres les armes à la main. Ses protecteurs étaient des tyrans; ses tuteurs n'aspiraient qu'à lui ravir sa liberté; ses amis étaient lents à la secourir; ses plus fidèles sujets n'attendaient souvent pour récompense de leur fidélité que l'honneur de mourir pour elle; ses trésors furent la proie de ses amis devenus ses ennemis, et ses meilleures villes furent ou conquises ou vendues. Cependant elle résista avec un courage héroïque à sa mauvaise fortune, et elle se soutint si bien sur le penchant de sa ruine, que le plus puissant de ses ennemis crut ne pouvoir devenir le maître de son pays qu'en possédant son affection et en obtenant sa main.
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Signalons que la rancune n’est pas le pire défaut d’Anne. Lorsque nous apprenons de ses contemporains qu’elle fait fouetter son personnel pour des futilités, ne sommes pas encore au bout de nos surprises car elle possède un vice le plus impardonnable, sans doute, de tous : la dénonciation. […] Outre tout cela il semblerait que la reine soit une voleuse, comme elle évoque plusieurs de ses contemporains, particulièrement Brantôme, […]
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Charles VIII part donc conquérir Milan, Rome et Naples : « Si le pape s’oppose à mes desseins, dit-il, je réformerai l’Église. »
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« À cette heure, écrit Philippe de Commynes, Charles possédait le Duché de Bretagne presque toute, fors la ville de Rennes et la fille qui estoit dedans. »
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Certes, Ferdinand d’Aragon, roi de Castille et de Léon, préférerait voir tomber la Bretagne dans son escarcelle ; mais le 4 juillet précédent, il a été bien clair avec son ambassadeur Rojas en lui écrivant au sujet d’Anne : « Si son mariage avec l’infant devenait impossible, prenez soin de la marier au roi des Romains. »
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une union entre Anne et Maximilien [d‘Autriche] serait bien considérée par les principaux adversaires des Français.
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« … le roi [de France] désire plus que jamais d’entrer en Bretagne, depuis qu’il s’aperçoit que le roi des Romains est fort loin, occupé des affaires de Hongrie et que Ferdinand d’Aragon est empêché par les Maures. »
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Le 22 juillet 1489, Maximilien d’Autriche […] fait signer [au roi de France] le traité de Francfort, qui engage le roi à restituer les places bretonnes encore entre ses mains, excepté quatre gardées momentanément en gages auprès du duc de Bourbon et du Prince d’Orange jusqu’à ce que « des juges non suspects, ordonnés du consentement des deux parties », règlent les prétentions royales ». Cependant, Charles VIII ne s’exécutera qu’à la condition qu’Anne « fasse vider entièrement les Anglois hors du pays de Bretagne et qu’elle donne caution et seureté ».
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