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Critique de Arimbo


En vérifiant toutes les citations que j'avais gardées de mes lectures passés, j'en ai découvert plusieurs de ce recueil.
Et je me suis rendu compte, en lisant toutes les belles critiques de mes ami.e.s babeliotes que j'avais oublié de commenter ce recueil plein de magie poétique que m'a envoyé il y a pas mal de temps la traductrice Gabrielle Danoux (Tandarica sur Babelio).

Je me dois de réparer cet oubli, car j'avais beaucoup aimé tous ces poèmes de Ion Pillat, et j'ai eu, à les relire, l'impression de les redécouvrir et de mieux saisir leur beauté étrange, et onirique, bien souvent.

C'est une atmosphère méditative, mystérieuse, extatique, impassible, qui fait leur beauté, et les mots choisis par la traductrice contribuent, je crois, à créer ce climat.

Certains s'apparentent à des rêves éveillés, qui nous transportent dans la Grèce antique, à Venise (un merveilleux poème lui est dédié), au Japon, en Roumanie ou même à Paris.

D'autres sont d'une mélancolie, d'une angoisse diffuse qui me fait penser à Verlaine, tels « Sur la mer, des oiseaux » « Cra-ro-ra-ra », « Abandon », « La mare » « Des cloches sonnent » etc….

Et puis ceux qui chantent la beauté de la femme, l'amour, la sensualité , la tendresse: « Stances » «Ève », « La femme sur le pré » « À l'inconnue », etc…

Et puis le mystère du temps, dans « Un astrologue », « L'horloge secrète », « La nuit décroît », etc…

Et enfin tant de beaux poèmes inclassables, si originaux, et si beaux comme ces « Poteaux télégraphiques », par exemple, ou « La fourmi »

Une poésie calme, fluide, lumineuse, qui vous transporte vers l'ailleurs,… en douceur .







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