Calder Wood, tome 1

Montréal, 1900.
Florence Provencher quitte Sainte-Julienne, un petit village québécois, pour se rendre à Montréal afin d'y occuper un poste de dame de compagnie auprès de la famille Calder. Fiona Calder, la douairière du clan, est âgée et affaiblie. Elle a besoin d'aide même si elle peine à l'admettre. Son caractère n'est pas le plus facile. Elle est tenace et intraitable. Tout le personnel de maison la craint mais, au fond, c'est une personne juste et respectueuse.

Depuis plusieurs années, elle gère la scierie Calder Wood, l'empire créé par son défunt mari, avec l'aide de Charlotte et Gregory, ses petits-enfants. Mais, Charlotte doit s'occuper de sa famille et Gregory disparaît souvent. Florence arrive durant cette période. Si, dans un premier temps, Fiona la met à rude épreuve, la vieille dame voit rapidement en sa dame de compagnie une femme cultivée, moderne et ambitieuse.
Alors qu'une nouvelle organisation s'installe, le retour de Gregory sème la zizanie.

“Calder Wood” est le premier tome d'une saga québécoise pleine de charme. J'ai adoré l'ambiance posée et le contexte de l'histoire.

J'ai aimé me perdre dans les couloirs de la majestueuse demeure familiale sur les hauteurs de Montréal. J'ai trouvé la famille Calder touchante. Il y a beaucoup de tendresse entre ses membres. C'est une famille très unie et attentionnée.

Les personnages ont tous du tempérament. Fiona, d'un abord difficile, est pleine d'attention. Florence est courageuse et honnête. Charlotte est douce et conciliante. Gregory semble être rude et sauvage mais, au fil des pages, il dévoile sa vraie personnalité.

Marylène Pion a une plume entraînante permettant une lecture fluide et agréable. J'ai beaucoup aimé ce premier tome surtout pour son époque, l'histoire se situant à la fin du 19ème siècle dans la province de Québec au coeur d'une saga familiale et historique s'annonçant palpitante.

Le deuxième tome est prévu en 2024, il me tarde de le lire pour découvrir ce qui attend Florence et la famille Calder dans les années qui suivent.

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Dans la lignée de Downton Abbey et de la villa aux étoffes, la saga Calder Wood nous entraîne au Québec au début du XXè siècle.

Ce premier tome est porté par deux femmes au caractère bien trempé : Florence Provencher qui quitte sa province natale et Fiona Calder, sa patronne, une matriarche qui tient fermement les rênes de l'entreprise familiale depuis la mort prématurée de son époux bien des années auparavant.

La jeune femme a refusé un prétendant qui aurait pu lui offrir une vie tranquille en tant qu'épouse. Mais Florence rêve d'indépendance et rejoint sa cousine qui travaille dans un domaine à Montréal, Calder Wood. Elle est embauchée par Charlotte pour tenir compagnie à sa grand-mère Fiona qui n'en veut en aucun cas.

Florence restera donc jusqu'au retour du petit-fils qu'elle attend. Mais notre héroïne, intelligente et fine psychologue, réussit à lui prouver son utilité et se rend indispensable notamment pour le contrôle de la gestion du domaine.

En dépit de quelques facilités, une jeune fille peu instruite pourrait-elle se couler aussi bien dans la gestion d'un grand domaine ? Je ne le pense pas mais je trouve ici que l'important est ailleurs. Marylène Pion nous propose en effet deux très beaux portraits de femmes bien travaillés, deux héroïnes modernes qui font tout l'intérêt du roman.

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Ca faisait déjà un moment que je n'avais pas lu. Une bonne petite saga familiale. C'est chose faite grâce à Calder Wood de Marylène Pion, paru l'automne dernier aux éditions Jeanne et Juliette. J'avoue ne pas être particulièrement fan de la couverture, elle donne aux lecteurs potentiels l'impression de devoir attendre l'hiver prochain pour se lancer dans la découverte de ce roman. Grosse erreur. Ce roman s'étale sur une année. Toutes les saisons sont parcourues. Il ne faut donc pas attendre. Tu peux foncer tête baissée dans cette lecture agréable. Calder Wood est une entreprise familiale forte. La famille Calder a construit en 3 générations une fortune importante basée sur l'abattage et la vente du bois. A la tête de la tribu, Fiona, la douairière, veille sur ses petits-enfants, Charlotte et Grégory, tout en tenant les rênes du manoir et en jetant un oeil sur les comptes de l'entreprise. Charlotte, jeune mère de famille, s'inquiète pour sa santé. Son frère Grégory est quant à lui constamment à travers les forêts, au plus près de leurs ouvriers. Vieillissant, Fiona refuse toutes les propositions de dames de compagnie de sa petite fille jusqu'à ce qu'arrive à Montréal la jeune, Florence Provencher. Venue de la province, elle parvient peu à peu à gagner la confiance de la vieille dame. Jusqu'où Fiona Calder va-t-elle amener Florence ? J'ai lu avec facilité ce premier tome. L'écriture est simple et efficace. Je ne sais pas si une adaptation a été faite de l'oeuvre originale. Marylène pion est québécoise. Depuis 2012, elle a déjà écrit plein de romans, dont certains ont été publiés par France loisirs. La petite touche de Marylène? Des récits de femmes au Canada dans le passé. J'ai toujours trouvé intéressant de découvrir le passé d'un pays, d'autres cieux. Calder Wood nous plonge au tout début du 20e siècle. À l'époque, les entreprises forestières étaient prospères. Il est intéressant de découvrir lors d'un récit de vie, ce secteur inconnu pour nous européens. le personnage de Florence porte le récit. Son arrivée à Calder Wood correspond à une décision osée de sa part. Florence a fui des fiançailles qu'elle ne sentait pas pour une vie libre. Audacieux à l'époque, non? Il est certain qu'elle a énormément de chance en trouvant ce poste en or. Toutes les femmes de l'époque n'ont pas pu en dire autant. le texte aurait été bien plus soporifique sans la personnalité et le charisme de Fiona. Les éditions Jeanne et Juliette nous proposent des romances historiques. Je te rassure, rien de dégoulinant ici, ce livre va t'emmener au coeur d'une grande maison aux allures de Downton Abbey. Rien de très original, certes. Néanmoins, il est plaisant de se laisser porter par sa lecture. Merci Marylène pour le voyage! J'ai hâte de me lancer dans la suite qui me paraît déjà bien plus animée.
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Un début de saga familiale très prometteuse.

Je suis toujours prudente lorsqu'un roman met en avant sa ressemblance avec la célèbre série de Downtown Abbey, à tel point que cela n'est plus un argument de vente à mes yeux. Cependant, il est vrai que ce roman est taillé dans la même veine mais sur un autre continent.

Étant donné qu'il s'agit d'un premier tome, l'histoire se met doucement en place et j'ai apprécié le travail réalisé sur la personnalité de chaque protagoniste.

C'est une histoire intéressante, sur fond d'entreprise familiale qui a fait fortune dans le bois et qui doit potentiellement se réinventer en se début de 20eme siècle. Nous y retrouvons également des personnages féminins forts, ce qui s'avère être très attrayant.

L'histoire est bien construite même si par moment, j'aurai aimé quelques pages supplémentaires sur des événements se déroulant trop vite à mon goût.

La plume est agréable même si j'ai parfois regretté les quelques coquilles trouvées dans ce roman (mots manquants ou mots en trop). J'ai trouvé la fin un peu abrupte d'ailleurs mais il est certain que l'on a qu'une seule envie : lire la suite de ce récit et découvrir ce qui attend le personne principale : Florence.

Cette saga familiale ne revisitera pas le genre mais elle saura vous ravir et vous faire passer un agréable moment de lecture.

Le 4eme roman sorti chez Jeanne & Juliette éditions nous emmène dans le Québec de 1900, l'autrice étant elle-même canadienne. La toute jeune maison d'édition ayant vu le jour en 2023 propose des sagas historiques mettant en avant des héroïnes au caractère fort.


Florence quitte sa campagne natale, sans prévenir personne et surtout pas son fiancé, pour tenter sa chance à Montréal et entrer au service de la riche famille Calder. Elle devra faire ses preuves face à Fiona Calder, octogénaire à la tête de l'empire Calder Wood une entreprise de scierie, qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée de cette dame de compagnie. Mais grâce à son caractère bien trempé, son envie de bien faire, son besoin d'indépendance et sa douceur, Florence va rapidement devenir indispensable tout en s'attirant la méfiance des héritiers.

Avec Florence, nous découvrons le manoir et la famille Calder avec ses drames et ses mystères. Nous prenons également conscience des dures conditions de vie des familles canadiennes de l'époque, s'occupant des champs en été puis les hommes partant pour devenir bûcherons en hiver pour compléter leurs revenus. Imaginez une plongée en 1900, une ambiance feutrée dans le manoir Calder, des domestiques dévoués mais aussi des jalousies, des jeux de pouvoir.

Nous avons affaire ici à un roman d'ambiance. Les relations entre les personnages sont au premier plan, peu d'actions ou de rebondissements, mais une lente mise en place pour aboutir à un final qui ne peut que donner envie de se plonger dans le tome 2. Mais il va falloir un peu patienter jusqu'à sa sortie !

Montréal 1900.
En prévision de la naissance prochaine de son 2ème enfant qui la rendra beaucoup moins disponible, Charlotte Reed prend l'initiative d'embaucher une dame de compagnie pour sa grand-mère, en dépit du désaccord de cette dernière.
C'est donc dans ce contexte franchement désapprobateur que Florence va poser sa valise chez Fiona Calder.
Malgré le rejet significatif témoigné, Florence s'accroche. Elle a choisi de vivre libre, ce qui l'oblige à tout faire pour être acceptée. Il est impératif de démontrer tout l'intérêt de sa place au sein de la famille Calder. Un combat de chaque instant.
Sa fonction l'oblige à évoluer quotidiennement entre le monde de sa maîtresse et celui des domestiques de la maison. Deux mondes finalement pas si éloignés l'un de l'autre, où bienveillance et fidélité côtoient jalousie et trahison.
De par son intelligence, Florence saura séduire la doyenne du clan, qui ne pourra bientôt plus se passer de la jeune femme, faisant d'elle une alliée précieuse.
Elles sont d'ailleurs toutes deux très attachantes. Malgré quelques opinions divergentes, des similitudes dans leurs caractères les rapprochent. Combativité, insoumission, courage. Leurs échanges parfois piquants sont savoureux.
Mais qu'en est-il du reste de la famille ?
Si Charlotte semble conquise, il se pourrait que Florence rencontre de plus grandes difficultés auprès de l'époux de celle-ci, ainsi que de son frère Gregory.
Bien qu'allusion soit faite à la fin du résumé à Dowton Abbey, j'ai justement apprécié que cette histoire ne se déroule ni à Londres, ni autre part en Angleterre. le lieu de l'intrigue, principalement situé à Montréal, apporte du renouveau au genre déjà largement exploité. L'auteure raconte un peu de son pays au travers de celle de la famille Calder.
Ce 1er tome se termine sur le pressentiment d'un retournement magistral de la situation qui ne peut qu'inciter à vouloir lire la suite.
On trépigne d'impatience...!