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EAN : 9782494473096
Jeanne & Juliette (10/11/2023)
3.97/5   29 notes
Résumé :
Montréal, 1900.
Recommandée par sa cousine, Florence Provencher obtient un prestigieux poste chez la famille Calder. La douairière du clan à la tête de l’entreprise fondée par son mari, la Calder Wood, voit en sa dame de compagnie une redoutable femme d’affaires. Une menace pèse désormais sur l’héritage des petits-enfants Calder.
Au milieu des maîtres et des domestiques, entre mépris et aversion, la jeune femme se bat pour sa légitimité, mais le reto... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Montréal, 1900.
Florence Provencher quitte Sainte-Julienne, un petit village québécois, pour se rendre à Montréal afin d'y occuper un poste de dame de compagnie auprès de la famille Calder. Fiona Calder, la douairière du clan, est âgée et affaiblie. Elle a besoin d'aide même si elle peine à l'admettre. Son caractère n'est pas le plus facile. Elle est tenace et intraitable. Tout le personnel de maison la craint mais, au fond, c'est une personne juste et respectueuse.

Depuis plusieurs années, elle gère la scierie Calder Wood, l'empire créé par son défunt mari, avec l'aide de Charlotte et Gregory, ses petits-enfants. Mais, Charlotte doit s'occuper de sa famille et Gregory disparaît souvent. Florence arrive durant cette période. Si, dans un premier temps, Fiona la met à rude épreuve, la vieille dame voit rapidement en sa dame de compagnie une femme cultivée, moderne et ambitieuse.
Alors qu'une nouvelle organisation s'installe, le retour de Gregory sème la zizanie.

“Calder Wood” est le premier tome d'une saga québécoise pleine de charme. J'ai adoré l'ambiance posée et le contexte de l'histoire.

J'ai aimé me perdre dans les couloirs de la majestueuse demeure familiale sur les hauteurs de Montréal. J'ai trouvé la famille Calder touchante. Il y a beaucoup de tendresse entre ses membres. C'est une famille très unie et attentionnée.

Les personnages ont tous du tempérament. Fiona, d'un abord difficile, est pleine d'attention. Florence est courageuse et honnête. Charlotte est douce et conciliante. Gregory semble être rude et sauvage mais, au fil des pages, il dévoile sa vraie personnalité.

Marylène Pion a une plume entraînante permettant une lecture fluide et agréable. J'ai beaucoup aimé ce premier tome surtout pour son époque, l'histoire se situant à la fin du 19ème siècle dans la province de Québec au coeur d'une saga familiale et historique s'annonçant palpitante.

Le deuxième tome est prévu en 2024, il me tarde de le lire pour découvrir ce qui attend Florence et la famille Calder dans les années qui suivent.

Lien : https://labibliothequedemarj..
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Depuis le décès de son époux, Fiona Calder dirige l'empire que celui-ci a édifié. Son entreprise d'exploitation de bois est florissante. Son gendre, Clinton, gère la partie administrative et financière. Greg Calder, son petit-fils, brille par ses absences, préférant le travail de terrain auprès des bûcherons. Sa grand-mère vit au rythme de ses retours. « C'est le plus présent des absents ! » (p. 40)

Canada, 1900. Florence se présente à Calder Wood, avec ses bagages, certaine d'être embauchée comme dame de compagnie. La lettre de sa cousine, elle-même domestique au manoir, ne laissait pas de place au doute. Or, elle est accueillie froidement par Fiona. Sa petite-fille s'inquiète pour elle, mais la douairière estime qu'elle n'a besoin de personne. Par correction et pour s'amuser, elle interroge Florence et la provoque. Cette dernière ne se laisse pas impressionner et, contre toute attente, Fiona apprécie sa fougue. Elle lui propose un accord : la jeune fille sera à son service jusqu'au retour de Grégory, son petit-fils.

L'atmosphère de la première partie du livre m'a évoqué celle du roman Jane Eyre, teintée d'une petite touche de celle de Rebecca. Beaucoup de mystères sont exposés, sans être percés. Des faits troublants aiguisent notre curiosité, nous ressentons un danger. Malgré son embauche, Florence n'est pas totalement acceptée par sa patronne et doit composer avec le personnel : son arrivée a donné naissance à certaines jalousies. Pourtant, Florence devient indispensable à Fiona. Auprès d‘elle, la vieille dame renoue avec les plaisirs d'autrefois et retrouve une certaine jeunesse. Hélas, elle découvre qu'une menace pèse sur ses affaires. Les deux femmes s'allient alors…

J'ai été captivée par l'évolution de leur relation. Elle est empreinte d'un mélange de confiance, de respect et de méfiance. Malgré leurs différences de milieu social et leur écart d'âge, elles partagent la même aspiration de liberté, la même fougue et le même sens du devoir. Toutes deux sont intelligentes et ont de la répartie. Même si elles se plient aux convenances de leur époque, elles manient le verbe avec dextérité et un humour pince-sans-rire. Certains dialogues sont savoureux, surtout lorsque leurs interlocuteurs s'opposent à elles.

Le premier tome de cette saga se termine par un renversement de situation sidérant et exquis. Je suis extrêmement impatiente d'en mesurer les conséquences. J'ai adoré Calder Wood.

Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Calder Wood est le premier tome d'une saga familiale qui m'a immédiatement fait envie. Il faut dire que je trouve sa couverture magnifique, elle m'a captivée avant même que j'ai lu le résumé du roman.

Nous sommes à Montréal, au tournant du 20e siècle. Florence Provencher a quitté son village, sa famille et son fiancé, pour devenir la dame de compagnie de Fiona Calder, la matriarche de cette grande famille, qui gère la Calder Wood, société d'exploitation de bois, véritable empire financier créé par son défunt mari. Pour l'épauler, son petit fils Gregory, malheureusement trop souvent absent, et l'époux de sa petite fille Charlotte. C'est d'ailleurs cette dernière qui a décidé d'embaucher Florence, inquiète de savoir sa grand mère trop souvent seule à son âge. Mais qu'on ne s'y trompe pas: Fiona Calder est une femme de caractère, qui mène son monde à la baguette et n'entend pas se laisser materner par une dame de compagnie!

Ce premier tome m'a emballée! Les cent première pages sont peut-être un chouia introductive, mais je pense que c'était nécessaire à l'introduction de cet empire qu'est la société et la famille Calder. Les personnages de Fiona et de Florence m'ont beaucoup plu. Ce sont deux femmes de caractères; l'une comme l'autre ont fait des choix difficiles pour mener la vie qu'elles souhaitaient. Elles savent ce qu'elles veulent et n'entendent pas se laisser marcher sur les pieds! Deux portraits de femmes fortes, inspirantes, aux deux extrémités de leurs vies. Fiona a dû surmonter des pertes tragiques et continuer à vivre pour prendre soin de ceux qu'elle aimait. Florence est à l'aube de sa vie de femme et prend des décisions qui ne sont pas celles qu'on attend d'une femme à cette époque. le lien qui se développe petit à petit entre elle, comme une reconnaissance de l'aînée des qualités de la plus jeune, m'a beaucoup plu!

Autour d'elles gravite la grande "famille Calder": Gregory, le petit fils prodigue, Charlotte et son fils, aussi adorables que son mari est détestable, mais aussi les domestiques. Il y a un côté Downton Abbey à cette façon de naviguer aux côtés de Florence de l'étage des maîtres à celui des domestiques, en raison de son statut particulier.

J'ai aussi apprécié que le roman évoque la condition sociale de l'époque: la vie difficile des employés sur les chantiers de bois, qui m'a rappelé ma lointaine lecture des Filles de Caleb, d'Arlette Couture (une série que j'aimerais beaucoup relire d'ailleurs!).

La fin de ce premier tome est un coup de tonnerre qui annonce de grands chamboulements pour la famille Calder et la Calder Wood, et si j'avais eu le second tome sous la main, je l'aurais enchaîné immédiatement! Vivement la parution!
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Quelle a été votre première lecture de l'année ?

La voilà, ma première lecture de 2024. Et quelle lecture ! Vous commencez à me connaître donc vous ne serez pas surpris d'apprendre que si j'ai craqué pour ce roman c'est avant tout pour la beauté de cette couverture. En furetant chez ma libraire, je l'ai remarqué du coin de l'oeil sous une étagère. Impossible d'y résister je l'ai attrapé pour lire le résumé avant de le reposer. Et de le réserver deux jours plus tard …

Une splendide couverture, un résumé alléchant, une autrice et une maison d'édition inconnue, j'ai commencé 2024 de manière aventurière (enfin tout est relatif) et cela s'est soldé par une superbe surprise. Je me suis régalée, je l'ai dévoré et il n'aurait pas duré très longtemps si je n'avais pas attrapé en petit virus pendant ma lecture.

L'histoire se déroule au Canada, à Montréal, au début du 20ieme siècle. Florence, ayant fuit un fiancé qu'elle est plus très sûre de vouloir épouser, trouvé un poste de dame de compagnie dans une prestigieuse famille. Sauf que sa patronne ne veut pas d'elle et le lui fait bien comprendre. Mais par sa douceur, sa sincérité, son intelligence, Florence va finalement petit à petit n'amadouer.

Mais ce n'est pas tout ce dont il s'agit dans ce roman teinté de Downton Abbey du Québec. Il est aussi question de famille, d'héritage, d'industrie, d'émancipation de la femme, du monde qui évolue, de confiance en soi, de complot, de machination, de traîtrise. Totalement entraînant. Et ce final. Tabernak, ce final !

L'écriture est très fluide, addictive. L'histoire a peut-être un petit quelque chose de désuet, un peu fleur bleue, mais c'est parfait. Ça colle parfaitement à l'ambiance générale. Dans un registre, un style complètement différent, j'ai eu un peu les mêmes sentiments qu'en lisant Anne de Greengables. Un cocon tout doux même si tout n'est pas beau et facile, un dépaysement total et pourtant une ambiance si familière.

Ce n'est pas un coup de coeur mais presque. La suite en décidera. Vous l'aurez compris, je suis plus qu'impatiente de découvrir le second tome !
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Montréal 1900.
En prévision de la naissance prochaine de son 2ème enfant qui la rendra beaucoup moins disponible, Charlotte Reed prend l'initiative d'embaucher une dame de compagnie pour sa grand-mère, en dépit du désaccord de cette dernière.
C'est donc dans ce contexte franchement désapprobateur que Florence va poser sa valise chez Fiona Calder.
Malgré le rejet significatif témoigné, Florence s'accroche. Elle a choisi de vivre libre, ce qui l'oblige à tout faire pour être acceptée. Il est impératif de démontrer tout l'intérêt de sa place au sein de la famille Calder. Un combat de chaque instant.
Sa fonction l'oblige à évoluer quotidiennement entre le monde de sa maîtresse et celui des domestiques de la maison. Deux mondes finalement pas si éloignés l'un de l'autre, où bienveillance et fidélité côtoient jalousie et trahison.
De par son intelligence, Florence saura séduire la doyenne du clan, qui ne pourra bientôt plus se passer de la jeune femme, faisant d'elle une alliée précieuse.
Elles sont d'ailleurs toutes deux très attachantes. Malgré quelques opinions divergentes, des similitudes dans leurs caractères les rapprochent. Combativité, insoumission, courage. Leurs échanges parfois piquants sont savoureux.
Mais qu'en est-il du reste de la famille ?
Si Charlotte semble conquise, il se pourrait que Florence rencontre de plus grandes difficultés auprès de l'époux de celle-ci, ainsi que de son frère Gregory.
Bien qu'allusion soit faite à la fin du résumé à Dowton Abbey, j'ai justement apprécié que cette histoire ne se déroule ni à Londres, ni autre part en Angleterre. le lieu de l'intrigue, principalement situé à Montréal, apporte du renouveau au genre déjà largement exploité. L'auteure raconte un peu de son pays au travers de celle de la famille Calder.
Ce 1er tome se termine sur le pressentiment d'un retournement magistral de la situation qui ne peut qu'inciter à vouloir lire la suite.
On trépigne d'impatience...!
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