Si le style d'
Alessandro Piperno peut sembler frivole, ce n'est qu'apparence. Si ses personnages semblent seulement préoccupés de l'image qu'ils donnent d'eux-mêmes, de leur réussite personnelle et/ou professionnelle, ce n'est que poudre aux yeux. le talent de cet écrivain repose sur ce paradoxe : nous donner à lire l'essentiel sous le superficiel. Car, si sa fine analyse du couple, de la filiation et de la paternité a pour décor une bourgeoisie romaine peu inquiète pour ses fins de mois, il est avant tout question d'amours déçus, d'abandon, de perte, de difficulté à s'accepter et à accepter l'autre, immanquablement faillible, décevant parce qu'il est humain. "
Là où l'histoire se termine" est aussi là où elle commence, si différente de celle qu'on avait imaginée, surprenante comme la vie.
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