Je ne sais pas vous mais
Bernard Pivot m'a toujours fait penser à Columbo, une autre vedette du petit écran.
Même bonhomie souriante, même façon de s'approcher de l'essentiel, sans avoir l'air d'y toucher, même faux lapsus et actes soi-disant manqués. Autant d'artifices de comédies destinés à faire surgir une émotion, une révélation, un souvenir.
Oui, Pivot est rusé, matois comme un vieux matou de la Croix-rousse.
Et cette malice fait notre régal de lecteur ici.
Bien que, bien que… la plus grosse partie de ces anecdotes et souvenances diverses n'ait au fond que très peu d'intérêt et sera vite oubliée demain.
Beaucoup plus que ces souvenirs littéraires, ce qui m'a donc ravi ici, ce sont au contraire les souvenirs personnels du journaliste et je dois avouer qu'il est particulièrement bon lorsqu'il se fait léger voir un tantinet coquin.
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