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Critique de lafilledepassage


L'arbre de Diane, c'est cet arbre en argent obtenu en plongeant un fil torsadé de cuivre dans une solution de nitrate d'argent : une jolie structure de paillettes argentées qui renvoient la lumière dans le liquide bleu, … Par la magie de la chimie, un métal quelconque, le cuivre, donne naissance à un métal noble, l'argent, dont étaient fabriquées les flèches de Diane.

La poésie de Pizarnik, c'est exactement la même chose : de la combinaison de mots simples et usuels, banals j'ai même envie de dire, naissent des éclats de lumière, par une espèce de magie qu'on ne comprend pas, mais qui nous fascine et nous séduit… Peut-être parce qu'elle nous parle de la nostalgie d'un paradis perdu ? Ou peut-être ses poèmes font-ils l'écho à une douleur enfouie et oubliée ? Ou encore réussit-elle à travers ses formes courtes à faire entendre le silence et la profondeur qui sont au coeur de la poésie ?

« pour une minute de vie brève
unique aux yeux ouverts
pour une minute à voir
dans le cerveau de petites fleurs
dansant comme des mots dans la bouche d'un muet »

En cadeau dans cette édition (chez Ypsilon éditeur), la charmante préface d'Octavio Paz, un autre poète sud-américain dont il me tarde de découvrir l'oeuvre …
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