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Critique de Pasoa


Je survis pour un temps,
J'organise ma matinée.
Voilà mes doigts, voilà mon enfant.
Les nuages sont pâles comme une robe de mariée.

Comme une impression, ces quelques vers de "Petite fugue" me semblent résumer à eux seuls la poésie de Sylvia Plath, grande figure de la poésie contemporaine américaine, disparue prématurément en 1963.

Extraits d'Ariel, recueil publié à titre posthume en 1965, ils contiennent en eux, comme en germes, une poésie inquiète, douloureuse mais aussi très éprise de liberté, de reconnaissance, de féminisme, de douceur, comme une poésie de la séparation mais aussi de l'attachement, comme un lien indissociable entre passé et présent.

Aborder l'oeuvre poétique de Sylvia Plath requiert peut-être un préalable, celui de connaître un peu de ce qu'a été sa vie, tant la part autobiographique (on pense ici à la présence de son père et à celle de son époux, le célèbre poète anglais Ted Hughes) dans ses écrits y est constante.

Écriture de l'intime, de l'espoir et de la douleur, écriture prise sur l'instant, l'oeuvre de Sylvia Plath mérite une vraie considération.


Ma lecture d'Ariel provient de sa première traduction faite en français par Laure Vernière, parue en 1978 aux Éditions des femmes-Antoinette Fouque.
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